HURLEMENTS 5: LA RENAISSANCE (Howling V: The Rebirth) de Neil Sundstorm (1989)

HURLEMENTS 5: LA RENAISSANCE

Titre original : Howling V: The Rebirth
1989 – Etats Unis/Angleterre
Genre : Fantastique
Durée : 1h36
Réalisation : Neil Sundstorm
Musique : The Factory
Scénario :  Clive Turner et Freddy Rowe

Avec Philip Davis, Victoria Catlin, Elizabeth Shé, Ben Cole, William Shockley, Mark Sivertsten, Stephanie Faulkner et Mary Stavin

Synopsis : Neuf personnes sont réunies, pour de mystérieuses raisons, dans un château inhabité depuis près de 500 ans. Leur hôte est un aristocrate, à la fois charmant et inquiétant, qui les a rassemblées là dans un étrange but : découvrir lequel d’entre eux est un loup-garou. D’abord incrédules, mais bloqués au château par une tempête de neige, ils vont apprendre à leurs dépens qu’il y a bien parmi eux un monstre terrifiant…

Le voilà, la quatrième suite de Hurlements, la franchise du cinéma d’horreur la plus… mauvaise sans doute de tous les temps, avec les Ghoulies. Si certains épisodes pouvaient s’avérer plaisant à regarder une fois grâce (à cause) de leur connerie assumée de bout en bout, ce Hurlements 5 tente de faire quelque chose de différent. Allez hop, on oublie tout  ce qui a été fait et on repart à zéro. Pourquoi pas, si cela peut apporter de la nouveauté et un renouveau dans cette bien trop longue série… Bon bien sur, faut pas trop espérer quand même, ça reste un Hurlements. Le film commence donc platement, on nous présente les différents personnages, très rapidement, et en à peine dix minutes, tous les clichés du cinéma de genre sont réunis. Le personnage du comte fait son entrée en scène, et malgré une interprétation plutôt plate, se révèle être le personnage le plus intéressant du film, vu qu’on ne saura jamais vraiment dans quel camp il se situera. D’après ce nouvel épisode, cette renaissance donc, le mythe du loup garou aurait commencé en 1489, d’une manière auquel on ne croit pas et qui est molle à l’écran. Dans la fameux château des événements d’il y a 500 ans, les 9 personnes sont réunies, et le petit jeu de massacre, pouvant faire penser au dix petits nègres, peut commencer.

La première constatation, et sans doute la plus plaisante, est que si le film n’a toujours pas bénéficié d’un budget élevé, l’équipe du film a tourné cet élément à leurs avantages. Les effets spéciaux des précédents opus étaient… comment dire ? Tout simplement comiques. Une grande leçon de cinéma : quand on a pas d’argent, on ne montre pas ce qui est pourri. L’équipe du film l’a comprit, et ainsi, la bête du film, le fameux loup garou que vous verrez en couverture, que vous attendez de voir avec impatience… et bien, vous ne le verrez jamais en fait. Vous verrez une silhouette mystérieuse, des gros plans sur un homme devant sans doute porter un grand manteau en fourrure et des fausses oreilles poilues, et c’est tout. Le tout plongé dans une semi obscurité, parce que comme ça, on voit moins les défauts, et ça fait plus mystérieux. Déçu ? Vous pouvez l’être si vous voulez rigoler comme dans les précédents opus, mais comme c’est ici un retour aux sources, tout est différent, le ton est sérieux, tout comme l’intrigue, les personnages, et le dénouement. Rapidement, des choses étranges vont se produire, des ombres, des bruits de respirations, bruits de pas, et petit à petit, oh mon dieu, les personnages vont finir par disparaître.

Certains vont rapidement se rendre compte que quelque chose cloche, mais dés qu’ils s’en apercevront, ils périront. Paix à leur âme. Et le film continue ainsi sur sa lancée, jouant au petit jeu de massacre, parfois un poil trop répétitif. Les personnages iront dans des galeries souterraines pour sauver quelqu’un, probablement blessé. Seulement en chemin, ils perdent deux d’entre eux. Que faire pardi ? Y retourner évidemment, histoire que le spectateur n’ai pas l’impression de voir deux fois la même chose. Mais ceci dit, malgré ces petits défauts, le film se révèle être plaisant à regarder. Pas deux fois quand même, une vision suffit. Qu’est ce qui fait qu’on se prend tout de même au jeu ? Les plans nichons ? Oui, il y en a, mais ça ne fait pas le film. Les meurtres ? Tous hors champs, et accompagné du même effet musical, ce qui devient vite comique. Non, ce n’est pas tout ça. Lors de certains passages, le film dégage une vraiment très bonne ambiance, grâce aux excellents décors du château. Lors de certains plans sur les remparts dans le final, le film parvient même à virer pendant quelques instants dans une ambiance gothique fort bienvenue. Le final d’ailleurs se veut intéressant, les choses bougent vraiment, il est juste regrettable que l’on devine trop rapidement l’identité du fameux loup garou, ainsi que la trop grande rapidité, le final semblant un peu bâclé.

Les plus

De supers décors

Un film qui ne tente pas d’en faire trop

Les moins

Final bâclé

Soucis de rythme

En bref : Moins comique, plus sérieux, plus maîtrisé, de beaux décors, mais par moment, qu’est ce qu’on s’ennuie !

Laisser un commentaire

En savoir plus sur Loving movies

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading