MISSING 77 (ミッシング77) de Koshizaka Yasushi (2012)

MISSING 77

Titre original : ミッシング77
2012 – Japon
Genre : Érotique
Durée : 1h25
Réalisation : Koshizaka Yasushi
Musique : –
Scénario :  Kaede Miel et Koshizaka Yasushi

Avec Kuribayashi Riri, Tatsumi Yui, Ogawa Rin, Aiba Ruby, Ayase Ren et Okushima Kôta

Synopsis : L’organisation continue de capturer des jeunes filles pour les « domestiquer » puis les vendre aux enchères. Cette fois ci, leur dernière cible est Yuki, renommée 77. La vente aux enchères commence bien, jusqu’à ce que des voleurs prennent le lieu d’assaut et menacent de tout faire exploser avec une bombe.

Ah, Koshizaka IS BACK !!! Et il n’est pas content ! Revenant pour la (tout de même) 6ème fois à sa saga des Missing, il décide enfin de se bouger et de clore sa saga. Quoi de mieux pour cela de nous offrir une prise d’otages, une bombe, une nouvelle jeune femme prête à être vendue et encore et toujours des électrocutions cheap et des viols ? Oui, on ne change jamais une recette qui fonctionne, et quand ça ne fonctionne pas, on ne change rien non plus du tout. C’est le cas de la bien trop longue saga des Missing, ou aucun opus ne parvient à être de qualité acceptable. Donc, dans ce nouvel opus, Koshizaka tente enfin de faire bouger les choses. On retrouve tous les personnages, tous les acteurs. En début de film, 66 s’échappe de la prison où elle était pour se venger. De l’autre côté, on retrouve toujours le patron de l’organisation et ses nouveaux partenaires issus de l’opus précédent, qui capturent en début de métrage Yuki, qui deviendra bien rapidement 77. Le métrage possède, du moins au début, une belle et bien grande qualité qui était relativement (toujours ?) absente des précédents opus : le réalisateur ne se prend pas au sérieux ! Il filme toujours aussi mal ses actrices, le plus souvent peu vêtues, mais ça, ça ne me dérange absolument pas, mais il ajoute une touche de second degré à son histoire, qui du coup devient un peu plus « appréciable » à suivre. Si le style (raté) et l’histoire reste pendant la première moitié les mêmes que d’habitude, l’ajout d’un certain humour fait franchement sourire, et l’histoire ne perd pas de temps.

77 est capturée, « réformée », puis on arrive directement à la vente aux enchères de trois jeunes femmes. Si vous suivez un minimum, il ne sera pas difficile de comprendre que ces trois jeunes femmes seront 75, 76 et 77. Et là, au lieu du blabla habituel, qui commence sérieusement à lasser après autant de films, Koshizaka nous balance une vidéo de présentation bien kitch comme il faut, lorgnant vers ces innombrables DVD nous présentant des idoles sur une musique ridicule. Si la vidéo amuse et surprend, elle s’avère bien trop longue, mais Koshizaka se rattrape après avec de nouvelles idées stupides dont il a le secret : ainsi, on aura droit à une danse assez naze mais bien rigolote (avec effets de lumières numériques qui abiment les yeux) sur une reprise d’une chanson bien connue, puis une partie de pierre feuille ciseau entre les futurs acheteurs et les demoiselles. L’enjeu : une défaite et les jeunes femmes retirent un vêtement. Cette première partie, durant tout de même 45 minutes, se suit au final plutôt bien, malgré les tares habituelles de la saga : réalisation immonde, photographie assez crade, actrices pas franchement douées mais parfois mignonnes à croquer. A noter que l’on retrouve les trois actrices principales de Missing 66 : Kuribayashi Riri, Aiba Ruby et Ayase Ren. Grande déception personnelle de mon côté, Ayase Ren n’est que peu utile et montrée dans le métrage. Passé ses 45 minutes, le film change de direction avec une prise d’otages donc, une bombe, des flingues, un peu de sang (parfois numérique, donc immonde), et là, le rythme descend et on se fait carrément chier.

Le concept pouvait amener quelque chose de différent, mais c’est en réalité une fois que la prise d’otages a lieu et que les différents personnages sont tous enfermés avec une bombe que Missing 77 ressemble aux autres films de la saga, avec encore plus de nudité, des viols. Oui, n’attendez pas de la tension lors de cette dernière partie, durant 40 minutes, mais plutôt une série de viols où tout le casting féminin y passe, les unes après les autres. Koshizaka revisite ainsi son kamasutra : on aura droit au missionnaire, la levrette, les petites cuillères ou encore la Mystérieuse entrevue (oui, je me suis renseigné pour les noms, dur de chroniquer un film de Koshizaka hein !). Le spectateur lui s’ennuie alors totalement, le temps semble aussi long que le chrono indiqué par la bombe. Le film nous sortira enfin de ce profond sommeil lors de ces cinq dernières minutes, qui mettent enfin un terme à une bien trop longue saga (ou pas, nous verrons ce que l’avenir sombre nous réserve). En effet, le film attend ses dernières minutes pour se bouger, accélérer son rythme, nous offrir du sang, des explosions (numériques bien entendu), des retournements de situations inattendues et peu crédibles. Bref, du Koshizaka. Dommage que pendant la moitié de son film, on s’ennuie ferme !

Les plus

Pas le pire de la saga
Un final qui pourrait mettre un terme à la saga
Des passages qui font rire

Les moins

La mise en scène est toujours immonde
Parfois bien chiant
Des acteurs pas toujours bons
40 minutes en moins, ça aurait été pas mal

En bref : Sixième film de la saga, pas le pire, pas le meilleur (!?), quelques idées font rires et sont noyées dans un film qui veut innover un peu mais revient toujours aux scènes de sexe ou les personnages ne sont pas très consentants !

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