LE FLIC DE HONG KONG 2 (夏日福星) de Sammo Hung (1985)

LE FLIC DE HONG KONG 2

Titre original : Twinkle Twinkle Lucky Stars – 夏日福星
1985 – Hong Kong
Genre : Comédie
Durée : 1h45
Réalisation : Sammo Hung
Musique : Tang Siu-Lam et Anders Nelsson
Scénario :  Barry Wong

Avec Sammo Hung, Richard Ng, Stanley Fung, Michael Miu, Eric Tsang, Jackie Chan, Yuen Biao, Sibelle Hu, Walter Tso, Richard Norton, John Cham, Rosamund Kwan et Charlie Chin

Synopsis : La bande part cette fois ci en vacances à la plage, en profitant pour draguer un groupe de filles qui est dans le coin. Mais comme souvent, rien ne va se passer comme prévu et les ennuis recommencent.

En 1985, Sammo Hung enchaîne les tournages à une vitesse folle. Livrant un dramatique et bourré d’action Heart of Dragon, il est ensuite revenu aux Lucky Stars en signant tout simplement My Lucky Stars, alias Le flic de Hong Kong en France. La même année, il signe une suite, Twinkle Twinkle Lucky Stars, reprenant la même formule encore une fois, le même casting, la même structure. Et oh miracle, la formule fonctionne encore parfaitement. On retrouve donc la bande quasi au complet lors de leurs vacances à la plage pour draguer des filles. Sammo Hung est toujours là, amoureux de la belle Sibelle Hu depuis l’épisode précédent, Richard Ng passe cette fois ci au vaudou pour tenter de faire tomber les filles, Stanley Fung s’énerve toujours pour un rien, Eric Tsang est lui toujours le souffre douleur. Mais premier changement, Charlie Chin, le beau gosse dragueur, ne fait qu’une rapide apparition en début de métrage, et laisse sa place à un autre personnage, son frère, joué par Michael Miu, qui rempilera pour quelques épisodes supplémentaires par la suite. Reprenant donc la formule habituelle de la saga, le métrage nous propose dans un premier temps de suivre la bande lors de leurs vacances à la plage, nous emmenant d’un gag à un autre à la vitesse de l’éclair, nous offrant quelques apparitions forts amusantes (Wu Ma en magicien) et situations cocaces. La première demi-heure se déroule ainsi, baignant dans cet humour bon enfant que l’on aime tant, même si Sammo Hung semble en arrière, suite à problème sentimental, avant de réintégrer les personnages de Jackie Chan et de Yuen Biao pour faire survenir l’action et l’intrigue du métrage, mais aussi de nouveaux personnages.

Le casting s’étoffe donc de nouveaux personnages, avec des têtes pas inconnues, comme Rosamund Kwan qui prend la relève de Sibelle Hu, devenant la proie du groupe. Rien ne change, le groupe ayant encore recourt à des stratagèmes fous afin de profiter du corps de la belle, que l’on apercevra par la suite dans deux films de Jackie Chan (Armour of God et Project A2). John Sham, absent du film précédent alors qu’il faisait parti intégrante de la bande dans Winners and Sinners (Le Gagnant), revient dans un nouveau rôle, qui deviendra rapidement un nouveau souffre douleur. On pourra noter également une rapide apparition amusante de Michelle Yeoh dans le rôle d’un instructeur de karaté. La partie humour du métrage remplit donc une nouvelle fois sa mission, on s’amuse une nouvelle fois à suivre la bande, malgré quelques gags fonctionnant moins que d’autres (normal, après trois épisodes reprenant la même formule). L’action quand à elle est belle et bien au rendez vous, une nouvelle fois. Passé la première demi-heure, Chan et Biao refont donc leur grande apparition dans la saga, épaulés par Andy Lau (que l’on reverra dans l’opus suivant, Lucky Stars Go Places) et nous livre un combat phénoménal où l’on retrouve toutes les têtes que l’on aime. L’on retrouvera en effet Philip Ko Fei, mais également Dick Wei, qui affrontera une nouvelle fois Jackie Chan, comme dans l’épisode précédent. Mais ce rapide combat mi parcours n’est rien comparé à ce qui nous attend lors du final.

Car comme toujours, Sammo Hung nous offre de bien belles chorégraphies, et surtout des combats bien nerveux. Jackie Chan, Yuen Biao et bien entendu Sammo Hung vont donc cette fois ci affronter trois méchants. On reconnaîtra parmi eux, faisant office de mini boss, Richard Norton, qui reviendra affronter Jackie Chan dans Niki Larson et dans Mister Cool, réalisé par Sammo justement. Mais contrairement à l’opus précédent, où Jackie avait une part importante dans le final, lors de la traversée de nombreuses épreuves dans un parc d’attraction, il est ici très en retrait, tout comme Yuen Biao, et c’est bien Sammo Hung qui montre toute l’étendue de ces talents, en affrontant par la suite Kurata Yasuaki (vu récemment dans Red Tears, chroniqué sur ce site). Un combat monumental, ou de simples raquettes peuvent devenir des armes mortelles, et où l’on retrouve donc la vivacité et la violence des affrontements que l’on espérait. Twinkle Twinkle Lucky Stars signe pourtant la fin de la saga, puisque si elle continua avec quatre opus supplémentaires, la qualité ne sera que très rarement au rendez vous. Jackie Chan et Yuen Biao quittent totalement la saga, le casting se voit totalement changé pour l’épisode suivant (Lucky Stars Go Places) avant de revenir, Sammo Hung quitte la mise en scène et ne fera que des apparitions (il sera même absent de Return of the Lucky Stars, signé Stanley Fung), et la reprise de la même formule à l’identique lasse totalement. Même si cet opus est un petit cran en dessous des précédents, il reste un grand moment de comédie et d’action.

Les plus

Encore d’excellents combats
Retrouver la bande encore une fois
De très bonnes blagues

Les moins

Charlie Chin quitte le navire
Un poil en dessous des précédents

En bref : Une très bonne suite reprenant le cocktail humour et action, et ça fonctionne encore.

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