LES ENFANTS DU MAÏS 3 : LES MOISSONS DE LA TERREUR (Children of the Corn 3: Urban Harvest) de James D.R. Hickox (1995)

LES ENFANTS DU MAÏS 3 : LES MOISSONS DE LA TERREUR

Titre original : Children of the Corn 3: Urban Harvest
1995 – Etats Unis
Genre : Fantastique
Durée : 1h32
Réalisation : James D.R. Hickox
Musique : Daniel Licht
Scénario : Dode B. Levensonv d’après Stephen King

Avec Daniel Cerny, Ron Melendez, Jim Metzler et Nancy Grahn

Synopsis : Après la mort de leur père, Joshua et Eli partent vivre chez une famille adoptive à Chicago. Joshua va rapidement s’adapter à cette nouvelle vie totalement différente, en pleine métropole, tandis que Eli va rallier d’autres enfants pour continuer le culte du maïs en faisant pousser à côté de chez lui des petites graines venant de Gatlin.

Et de trois. Le Maïs, c’est une belle saloperie qui ne disparaît jamais, même pas en ville. Encore une fois, on change d’équipe (Daniel Licht reste à la musique) et pour une fois, on change un peu le concept. Le maïs, il est toujours là (« cause he is the one who walks behind the rows » qui a vu tous les opus comprendra), les enfants, il y en aura toujours, mais cette fois ci, adieu les coins paumés et on part en ville. Passé ce changement de décors, il faut bien avouer encore une fois que ce nouvel opus n’ajoute rien, mais absolument rien au concept, qui tourne en rond depuis le second film. Nouveau scénariste inconnu (qui aura quelques bonnes idées par ci par là, mais rien de bien transcendant) et nouveau réalisateur (James D.R. Hickox… vous ne connaissez pas ? Regardez Blood Surf ou Jurassic Tiger alors pour ces films plus récents…). Bref, cette nouvelle suite est entre de bonnes mains… Le pire, c’est qu’en fait, ça fonctionne même plutôt bien la plupart du temps. Le jeune acteur jouant Eli est plutôt bon, tout comme l’était l’acteur du premier opus (on zappe le second SVP) et rend l’ensemble plutôt crédible. Il n’est pas énervant. Et comme c’était le cas depuis le second opus, le film ne lésine pas sur les effets sanglants (ce que continueront la plupart des suites). Les scènes sanglantes seront plutôt variées et très sympathiquement mises en scène, mettant bien en valeur des effets spéciaux fait à l’ancienne. Pas de numérique ici. Bien entendu, l’ensemble n’a rien de vraiment original hein, des enfants avec des noms bibliques, du maïs, des meurtres et le tout est emballé. On aurait pu s’en contenter d’ailleurs, et il faut même avouer que parfois, ce troisième opus fait mieux que l’original grâce à une bonne gestion du rythme.

Malheureusement, toutes ces bonnes intentions tombent en miettes lors de son final, ou soyons fou, ses 20 dernières minutes. Entre ses révélations simplistes et des événements qui arrivent comme de par hasard parce qu’on savait pas trop comment faire autrement pour amener l’histoire du point A au point B, sans oublier son final ridicule, oui, le maïs tombe à l’eau. Car autant le dire, si l’ensemble du métrage se révélait être une série B plutôt agréable à suivre, la fin lorgne vers le gros Z mal dirigé mal fait et surtout fait à la va vite, avec un monstre géant (oui oui) en caoutchouc tout ridicule qui met trois ans à faire un pas, mais parviendra à tuer une bonne partie du casting en quelques minutes. C’est bien dommage. Mais bon, comme dit, après le second opus, ça se regarde.

Les plus

Un film plus sérieux

Le changement de décor

Les meurtres intéressants

Les moins

Le dernier quart d’heure simpliste

Le monstre géant final (hahaha)

En bref : Après le désastreux second opus, la saga Children of the Corn décide d’envoyer la mythologie en ville. C’est plus gore que d’habitude, plus rythmé, plus sérieux également, mais ça ne vole toujours pas bien haut, et ce final vient ridiculiser le tout.

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