Daylight (2014 – Survival Horror – Playstation 4)

DAYLIGHT

2014
Studio : Zombie Studios
Editeur : Atlus
Genre : Survival horror
Multijoueur : Non
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, PC

Synopsis : Sarah se réveille dans un vieil hôpital désaffecté, avec comme seule source de lumière un téléphone portable. Elle va devoir avancer, en survivant aux attaques de spectres, tout en cherchant la sortie, et la vérité.

Alors que le survival horror à l’ancienne n’existe presque plus (voir les derniers Resident Evil, le dernier Dead Space…), certains projets durant cette année 2014 tentaient un retour aux sources, à la peur. On aura eu Alien Isolation, The Evil Within, Slender the Arrival, et ce Daylight, sortant d’on ne sait où. Un petit jeu sympathique, bien que se finissant très rapidement et n’ajoutant rien de particulier au genre. Il reprend une formule existante. On se réveille donc par terre, dans un hôpital désaffecté, avec comme seule source de lumière notre téléphone portable. Il va falloir avancer en s’éclairant avec la torche de celui-ci. Le jeu est découpé en plusieurs niveaux, mais d’un niveau à l’autre, l’objectif sera le même, tout comme la façon de jouer et d’évoluer. À savoir, trouver des lampes pour s’éclairer un peu mieux, et d’autres pour se protéger des nombreuses apparitions spectrales qui vont suivre, survivre, récupérer des documents afin de débloquer un objet spécial, qui nous permettra d’ouvrir la porte menant au monde suivant.

La progression de Daylight n’innove en rien et se fait même assez répétitive, puisqu’on avance, on récupère des objets, on débloque la porte et on passe au niveau suivant, à chaque fois. Les environnements sont d’ailleurs finalement assez peu nombreux, on aura l’hôpital, une grotte, des égouts et une forêt, le tout parfois découpé en plusieurs parties. Et puis ? Et puis c’est tout. Daylight mise beaucoup sur son côté exploration, puisque celui-ci, en plus de nous dévoiler un peu plus l’histoire du jeu, mixant certains éléments intéressants comme les fantômes, la magie et j’en passe, sera obligatoire pour pouvoir avancer. Dans chaque zone, il faudra obligatoirement ramasser 5 objets pour avancer. Les fantômes seront là pour nous retarder, mais dans l’ensemble, on trouve assez rapidement de quoi les repousser, même si parfois, leurs attaques seront rapides que la peur viendra face à Sarah qui mettra 4 plombes à utiliser l’objet qui nous sauvera.

Le téléphone aura beau nous prévenir si le mal n’est pas loin, à la manière de Silent Hill et des grésillements de la radio, on se fera avoir plusieurs fois. Le jeu serait d’ailleurs aléatoire. Dans le sens où les niveaux ne seront pas exactement les mêmes d’une partie sur l’autre, et donc, fatalement, l’emplacement des objets et des ennemis également. Malgré tout, le jeu se finissant très rapidement (quatre heures suffissent amplement) et s’avérant vite répétitif et sans vraie surprise, il faudra être véritablement motivé pour se replonger immédiatement dans l’aventure. Pourtant, Daylight part de très bonnes intentions, et s’il n’est clairement pas au top visuellement, l’ambiance sonore et visuelle se font plutôt bonnes, suffisamment pour nous faire peur par moment et nous faire hésiter sur le chemin à prendre. Car si les niveaux pourraient être vite labyrinthique (il fait noir, beaucoup de couloirs se ressemblent), la carte va se dessiner sur le dos de notre téléphone portable au fur et à mesure de nos explorations. Vous l’avez comprit, si l’on apprécie un tant soit peu le genre pour ce qu’il a de plus prenant (la peur, les sursauts, l’ambiance, l’absence d’arme), on se prendra facilement au jeu sans pour autant trouver l’ensemble exceptionnel, et on saura passer outre certains défauts.

Les plus

L’ambiance sonore et visuelle

Quelques sursauts

De bonnes idées parfois

Les moins

Très répétitif

Beaucoup de lieux vides qui se ressemblent

Pas très beau

Très court

En bref : Un survival horror sympathique bien que bourré de défauts.

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