DOUCE NUIT, SANGLANTE NUIT 5 : LES JOUETS DE LA MORT (Silent Night, Deadly Night 5 The Toy Maker) de Martin Kitrosser (1991)

DOUCE NUIT, SANGLANTE NUIT 5 : LES JOUETS DE LA MORT

Titre original : Silent Night, Deadly Night 5 The Toy Maker
1991 – Etats Unis
Genre : Fantastique
Durée : 1h27
Réalisation : Martin Kitrosser
Musique : Matthew Morse
Scénario : Martin Kitrosser et Brian Yuzna

Avec William Thorne, Jane Higginson, Van Quattro, Mickey Rooney, Tracy Fraim, Neith Hunter et Conan Yuzna

Synopsis : Quelques jours avant noël, un jeune enfant voit son père se fait assassiner par un jouet meurtrier. Il semblerait qu’un certain Joe Petto, tenant un magasin de jouet, soit en fait à la source des problèmes…

Brian Yuzna avait rejoint la saga lors du précédent et sympathique opus. Mais le succès ne fut pas au rendez-vous, le public trouvant son métrage trop éloigné de l’esprit des trois premiers opus. Pour cause, ça n’avait plus rien à voir. Yuzna reste sur un nouvel opus, mais uniquement en tant que producteur et coscénariste, et s’allie avec Martin Kitrosser, ayant œuvré à divers postes sur la saga Vendredi 13. Il aura supervisé l’écriture sur les deux premiers opus, avant d’écrire complètement le scénario des troisième et cinquième opus. Pour Douce Nuit Sanglante Nuit 5, les deux compères qui s’y connaissent un minimum en horreur décident de recentrer leur histoire pour intégrer plus d’éléments de la saga, tout en revisitant le mythe de… Pinocchio ! Curieux mais vrai ! Ainsi, on se retrouve de nouveau réellement en période de fête de fin d’années, avec ce que cela implique de jouets, de cadeaux, de père noël dans les magasins, de guirlandes entourant les maisons, de familles souriantes et heureuses ! Mais comme nous sommes dans un film de genre, les familles heureuses, c’est surtout dans l’introduction, puis quelques secondes avant le générique. Martin Kitrosser passe à la mise en scène pour la première fois, et Screaming Mad George rempile pour les effets spéciaux, lui qui restera toujours fidèle à Brian Yuzna. Malheureusement, autant le réalisateur que Yuzna au scénario ou le japonais fou aux effets spéciaux, personne ne semblait franchement inspiré.

Car malgré son concept qui pouvait donner un film sympathique à défaut d’être original ou de casser la baraque, Douce Nuit Sanglante Nuit 5 se fait surtout un film long, et lent. Passé la scène d’introduction où un jeune garçon voit son père se faire tuer par une boule père noël, on attendra longtemps avant de voir l’intrigue décoller. Non, entre temps, d’interminables discussions, un petit garçon traumatisé qui ne veut pas ouvrir ses cadeaux, un vendeur de jouet et son fils, et encore des discussions. Pour l’anecdote, il est étonnant de voir dans le rôle du vendeur de jouet kidnapper d’enfants Mickey Rooney, étant donné que l’acteur, à l’époque de la sortie du premier opus, s’était montré violent à l’égard du métrage, refusant de voir un film détruisant l’esprit de noël. En 7 ans, les choses ont bien changées… Mais rien à faire, la sauce ne prend pas vraiment. Par moment le métrage tente bien de nous mettre une ou deux scènes pour nous réveiller, mais rien à faire. Surtout que Screaming Mad George fournit là un travail bien en deçà de ses capacités. Les jouets tueurs du métrage ne marqueront pas les esprits, surtout à l’heure où Chucky en est à son troisième film (pas terrible en passant), tout comme les Puppet Master avec le réussi troisième opus de David DeCoteau (oui, il a fait un bon film !).

Rien de franchement original ou même de marquant n’émane en vérité de ce cinquième opus, du moins durant toute sa première heure, longue et pas franchement intéressante. On en vient à bailler, jusqu’à ce qu’un téton pointe le bout de son nez… Euh, enfin vous me comprenez ! Oui, nous sommes néanmoins dans une production Yuzna, certes, très bas de gamme, mais on le sait, chez lui, quand le sexe débarque, les débordements débarquent aussi. Malheureusement, tout cela débarque un brin trop tardivement pour remporter l’adhésion, surtout que malgré des idées totalement folles, l’ensemble reste gentillet. En jouets tueurs, nous aurons des petits soldats qui tirent des vraies balles, des serpents qui prennent vie pour immobiliser leurs victimes alors en pleins ébats sexuels et puis… ah oui, les rollers qui fonctionnent tout seuls. Oui, pas la joie… Quand les scénaristes se décident enfin à dévoiler le fin mot de l’histoire dont le spectateur se doute depuis déjà de très très longues minutes, voir Pinocchio vouloir se taper l’héroïne n’amuse plus vraiment, et on a juste envie que ça se termine. Triste fin pour la saga, mais bon, de toute façon, ça n’a jamais volé haut.

Les plus

Pinocchio veut se taper l’héroïne !!!!

Non mais allo, Pinochhio veut… oui je sors ⇒

Les moins

Que c’est loooooong

Un manque flagrant d’imagination

Une heure calme et inutile

La fin ne fonctionne pas

 

En bref : La saga tente un ultime retour en se déroulant de nouveau durant les fêtes de noël. Malheureusement, le métrage n’est jamais intéressant. Une perte de temps en fait…

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