The Park (2015 – Walking Simulator – Playstation 4)

THE PARK

2015
Studio : Funcom
Genre : Horreur courte et peu interactive
Multijoueur : Non
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : PC, Playstation 4, Xbox One

Synopsis : Lorraine, veuve et mère célibataire au passé trouble, recherche son fils Callum qui disparait à L’Atlantic Island Park alors que la nuit tombe.

Débarquant au départ sur PC via Steam en Octobre 2015, c’est en Mai 2016 que The Park débarque ensuite sur Xbox One et Playstation 4. Développé par Funcom, dont le dernier jeu solo date tout de même de 2006, The Park utilise le moteur d’un jeu multijoueur du studio, The Secret World. Mais à sa sortie, The Park ne se prend pas que des bonnes critiques, loin de là. Mais la curiosité l’emportant tout de même, je me suis lancé dans The Park lors de sa sortie sur Playstation 4. Après tout, les jeux en vue subjective où les interactions sont minimales, parfois, ça me plait. J’avais aimé Layers of Fear pour rester dans le survival horror, j’avais beaucoup aimé Firewatch découvert par hasard grâce à la chaine Youtube de Nao, et même si court, j’avais aimé le Point & Click en mode FLV The Bunker même s’il ne lançait guère un grand défi au joueur. The Park pouvait donc malgré tout me plaire. Et pourtant, après une session de jeu de tout de même… 1h30, non, The Park n’aura pas été une bonne expérience. Pourtant, le début était prometteur, en nous lançant directement à l’entrée du parc, suivant notre fils qui n’en fait qu’à sa tête et décide d’y entrer alors que celui-ci ferme ses portes et que les premières lueurs de la nuit se profilent à l’horizon. Oui, d’emblée, on remarque que le jeu n’est pas particulièrement beau, mais on se dit que si l’expérience parvient à être prenante, on n’y fera pas forcément attention. Monumentale erreur !

Car si dans The Bunker par exemple, il était possible en ratant un QTE de mourir (oui, ça m’est arrivé, dans les derniers instants du jeu en plus, la loose), rien de tout cela ici. La mort ne sera jamais présente. Si dans le même jeu, les énigmes étaient d’une simplicité extrême, elles étaient malgré tout présentes. Encore une fois, rien de tout cela dans The Park, aucune énigme, si ce n’est suivre des traces, faire toutes les attractions, et arriver à la fin. Si Firewatch était très directif, il nous faisait tout de même marcher dans un gigantesque monde, plaisant à regarder, et de plus, permettait des interactions nombreuses via la radio avec un personnage féminin, nous offrant des dialogues tout bonnement excellents. Encore une fois, rien de tout ça ici, aucune interaction à part monter dans les attractions. Du coup forcément, en évoluant en ligne droite dans un lieu aussi restreint, on fait plutôt attention aux différents éléments qui nous entourent. Et là, le jeu qui n’est de base pas très beau se fait encore moins beau. Les bugs sont nombreux, on aura des soucis de collisions, des éléments apparaissent très tardivement à l’écran, la modélisation de nombreux éléments sont chaotiques.

Oui, The Park regorge de défauts qu’il est difficile de passer sous silence tant l’expérience à côté se révèle bien décevante. Le graphisme ne fait pas tout, mais quand à côté de ça, l’aventure dure réellement 1h30 et ne nous fait qu’avancer et écouter du texte (lire pour ceux parlant moins bien anglais, même si les sous titres sont également en anglais). La preuve, j’avais beaucoup aimé Deadly Premonition, jeu très moche par excellence, mais proposant une aventure longue et surtout un univers intéressant lorgnant beaucoup vers Twin Peaks. Ici, rien. Quelques jumpscares, qui seront d’ailleurs souvent (toujours ?) les mêmes du début à la fin, et voilà c’est pesé emballé. Pas de cheminement alternatif, pas de fins différentes, en 1h30, on en a fait le tour. On aura bien des documents à ramasser qui nous promettent de la lecture, mais l’équipe ne s’est encore une fois pas cassé la tête, si vous voulez lire, il faudra que vous utilisiez une loupe car on ne voit littéralement rien du tout, c’est minuscule, on ne peut pas zoomer, il n’y a pas de sous titres pour nous aider. Paresseux ces développeurs ? On pourra dire que l’équipe s’occupant du jeu était extrêmement réduite, mais ce genre de détails auraient pu être optimisés pour proposer d’emblée une meilleure expérience au joueur. Du coup The Park, au bout d’une heure et demi, on peut tout simplement l’effacer du disque dur et ne jamais y revenir. Une bien belle déception.

Les plus

Un parc, de nuit, pour nous tout seul
Une excellente idée de départ

Les moins

Ultra court
Aucune interaction ou vraie possibilité
Pas très beau
Pas hyper passionnant

En bref : The Park est une grosse déception, un jeu avec peu voir pas d’interactivité et se bouclant en une petite session de moins de 2h.

Une réflexion sur « The Park (2015 – Walking Simulator – Playstation 4) »

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