Corpse Party (2010 – Survie – PS Vita)

CORPSE PARTY

2010 (version PSP)
Studio : 5pb
Editeur : XSEED Games
Genre : Oh petites Japonaises, vous mourrez atrocement
Multijoueur : Non
Joué et testé sur : PS Vita
Existe sur : PC, PSP, Ps Vita, iOS, 3DS, Android

Synopsis : Plusieurs étudiants ainsi que leur professeur se retrouvent enfermés dans une école primaire délabrée et hantée par de nombreux fantômes après avoir fait un sort maladroitement…

Corpse Party au départ, c’est un jeu développé en 1996 par une seule personne en utilisant RPG Maker. Le phénomène va rapidement grandir, et le jeu sera refait et porté tout d’abord sur mobile, du moins au Japon, en 2009, avec un nouveau chapitre. Puis il reviendra sur PC, dans sa version la plus connue de 5 chapitres, vendu en kit (chapitre par chapitre, de 2008 à 2011), avec doublage intégral, des illustrations pour les scènes clés et les moments sanglants, plus de fins. Et finalement, en 2010, Corpse Party débarque à nouveau, sur PSP. Si cette version reprend en gros la version PC, elle y ajoute de nouveaux dessins, d’autres sont améliorés, les doubleurs changés. Mais tout ça, c’est au Japon, et c’est finalement en 2011 que le jeu débarque aux Etats Unis puis en Europe, uniquement en dématérialisé. Ce qui n’empêche pas la saga d’avoir une base de fans, et d’être un petit succès, menant à une suite en 2011 (qui débarquera dans le reste du monde en 2013), puis une seconde suite sur PS Vita en 2014. Moi, je vais vous parler de la version PSP, qui grâce au multi-support, fonctionne sur ma PS Vita. La version ultime du premier jeu donc, avec les meilleurs graphismes, les derniers doublages, toutes les illustrations. Corpse Party donc nous propose le long de 5 chapitres (plus quelques courts chapitres bonus) de jouer tour à tour différents lycéens qui se retrouvent piégés dans une école maudite censée être détruite depuis des années. Et qui dit Japon plus école maudite veut bien entendu dire fantômes aux cheveux longs, gore, rebondissements. Et qui dit Japon et jeu d’horreur veut bien entendu dire beaucoup de dialogues, des choix, et surtout des morts souvent injustes.

Qu’importe, Corpse Party nous propose souvent de sauvegarder, nous permet de refaire chaque chapitre, à la durée variant entre 1 et 2 heures suivant nos choix autant de fois que l’on veut, et on comprend vite de toute façon que dans Corpse Party, même ouvrir ou ne pas ouvrir une porte peut avoir de très lourdes conséquences. Basiquement, le jeu est un visuel novel avec quelques éléments de RPG. À savoir de longs moments de lecture dans une ambiance pas franchement joyeuse… même bien glauque en fait, entrecoupé d’un peu d’exploration et d’énigmes pas franchement difficile, dés que l’on comprend comment l’ensemble fonctionne. À chaque chapitre, le joueur va jouer un étudiant (ou deux), et devoir explorer l’école pour récupérer des indices, comprendre ce qu’il se passe autour de nous. Et surtout, il faudra prendre des décisions, parfois simples, et parfois un poil plus complexes, et éviter certains ennemis. Car pas d’armes ici, se faire toucher par un fantôme équivaut la plupart du temps à un game over cash, renommé ici Wrong End. Et des Wrong End, il y en a des tas, et autant dire qu’en général, le joueur se tapera au moins une Wrong End par chapitre avant de relancer sa sauvegarde pour essayer de ne pas tomber dans le même piège une seconde fois (sauf que parfois, on tombe dans un second piège, trois secondes après, mais c’est là une autre histoire).

Mais malgré ses morts injustes, malgré le nombre incalculable de dialogues, ça fonctionne du tonnerre, l’ambiance de Corpse Party étant tout simplement excellente, que ce soit au niveau des quelques moments de flippe (quand il faudra éviter un fantôme un poil trop collant), ou même tout simplement lors des déambulations dans des couloirs délabrés, l’ambiance se faisant souvent bien glauque, et le tout étant aidé par un doublage de qualité, mais également par d’excellentes musiques, parfois enjouées, parfois bien plus sombres et lentes. Le jeu tente même de nous faire flipper, rien que ramasser un objet au sol nous offrira un son un peu over the top mais nous questionnant sur la marche à suivre. Avions-nous raison de ramasser cet objet apparemment anodin, telle une planche en bois traînant au sol ? Souvent, Corpse Party parvient à se faire glauque, et même dérangeant au fur et à mesure que son intrigue se dévoile, intrigue on ne peut plus joyeuse (une histoire d’enfants à qui on a, au choix, arraché la langue ou les yeux). Et mine de rien, cet ensemble, entre le background de l’école, les fantômes, la musique vraiment excellente, et bien ça nous accroche, et on se surprend petit à petit à aimer les personnages que l’on incarne, malgré quelques éléments que l’on pourra dire comme étant un peu trop… Japonais. Comme Naomi et Seiko parlant toujours de leurs fesses au début de l’aventure.

On parvient malgré tout à les aimer ces personnages, ce qui rend l’aventure plus tendue, et les Wrong Ends, en cas d’oubli de sauvegarde, encore plus énervants. Car la mort est à chaque tournant, et avoir oublié de faire un détour d’un seul couloir pour sauvegarder à une bougie et devoir donc refaire entre 5 et 15 minutes de jeu, c’est plutôt rageant. Ici, on meurt. Souvent. Atrocement. Enterré, décapité, pendu, tout ce que vous voulez, Corpse Party le propose très probablement. Alors quand on se retrouve à jouer une petite fille sans défense qui ne fait que pleurer et demander l’aide de son frère, et qu’elle se retrouve poursuivie par un fantôme ET par un humain totalement fou qui veut buter tout le monde, on peut vous le dire, ces sauvegardes sont bienvenues, et que l’on aime ou pas Sayu (arrête de gueuler putain), on stresse pour elle… enfin avec elle, la PS Vita est entre nos mains ! Et si certains pourront crier au scandale en trouvant un certain déséquilibre entre les phases d’explorations (et donc de gameplay) et les phases de dialogues (très nombreuses il est vrai), n’oublions pas que Corpse Party reste au départ un petit jeu, et en parti un Visual Novel. Et dans un visuel Novel, le plus important, c’est bel et bien l’intrigue et la narration. Il est vrai que pour les joueurs qui ne sont pas habitués à ce style, Corpse Party leur demandera très probablement un certain effort.

Mais pour peu que l’aventure parvienne à vous captiver et surtout que vous vous investissiez dans le jeu et l’histoire qu’il vous propose, Corpse Party devient alors un véritable petit plaisir, où l’on s’investira, avec les personnages, en espérant pouvoir sauver tout le monde. En tout cas, l’aventure, pour peu que vous évitiez quelques Wrong Ending, vous tiendra en haleine pendant environ 10h, un peu plus si vous vous lancez dans les quelques chapitres optionnels qui mettent à jour certains mystères laissés en plan par le jeu principal, et beaucoup plus si vous faites vraiment toujours les mauvais choix (mais là, il faut clairement le vouloir). Et pour son bas prix (moins de 20 euros), cela vaut clairement le coup. Encore aujourd’hui, Corpse Party reste une expérience plus que sympathique, et même plutôt stressante suivant votre investissement pour le jeu et son intrigue. Après, pour ceux qui ne voudraient pas se laisser tenter par tant de lectures, il reste toujours l’adaptation en animé, 4 épisodes de 30 minutes, certes assez simplifiés, écartant même quelques éléments pour tenir sur la durée et gagner en rythme, mais fidèle et conservant l’ambiance glauque du titre. Mais si vous jouez sur PC ou possédez une portable Sony, vous pouvez vous laisser tenter par l’aventure.

Les plus

Une aventure prenante
Intrigue sympathique et glauque
D’excellentes musiques et doublages
Bon mix entre histoire et exploration

Les moins

Quelques morts parfois injustes

En bref : Entre exploration et Visual Novel, Corpse Party est une expérience réussie, glauque et parfois stressante, où la mort vous attend à chaque tournant. L’ambiance et les musiques sont tout simplement excellentes.

35 réflexions sur « Corpse Party (2010 – Survie – PS Vita) »

  1. Bon test ! J’ai joué à Corpse Party : Blood Drive sur Vita y a pas si longtemps… J’ai trouvé ça assez absurde en tant que jeu de survie. Par contre y a pas à dire, en tant que roman visuel ça envoie du lourd ! Même si j’ai pas trouvé l’expérience mémorable on va dire que c’est le genre de jeu qui attise ta curiosité morbide tout en y ajoutant une légère pointe de voyeurisme (écolières en mini jupe obligent) XD

    1. Pas encore testé ce Blood Drive, mais le peu que j’ai vu me faire peur, notamment le design des personnages, le style graphique qu’ils leur ont choisis, je sais pas, c’est space j’accroche pas.
      Forcément oui, il faut des mini jupes (et des culottes). Japon, quand changeras tu? xD

    1. La toute première version était avec RPG Maker, la version Vita a été améliorée, mais sur un si petit écran (qui est grand pour une portable certes), c’est vraiment très beau. J’avais offert la version PC à une amie, ça pixelise un peu plus déjà, mais ça donne un aspect bien rétro. Je conseille en tout cas, il faut juste ne pas être allergique à l’anglais vu qu’il n’y a aucune traduction française.

        1. C’est un peu ça oui. Je suis devenu bilingue à force de voir les films en VO depuis mon jeune âge, et du coup, film comme jeux, maintenant je cris si je n’ai pas de langue anglaise (pour les films, si je n’ai pas le choix au cinéma, je ne vais pas les voir et j’attend la sortie Blu-Ray pour la VO, je suis comme ça haha).
          Mais en jeu, l’aspect visual novel et petit jeu n’intéressant qu’une petite partie du public, je comprend qu’ils ne payent pas un traducteur vu le nombre de dialogues.

            1. Ben (en mode je raconte ma life), je suis passé à la VO jeune mais par accident, ils passaient sur Arte le film Dune de David Lynch (ce qui a commencé mon amour pour l’oeuvre de Lynch) en VOST et à l’époque, j’avais un mal fou à régler mon antenne, si bien que j’avais raté la moitié du film. J’avais embêté ma brave maman pour avoir le DVD le jour suivant, et après avoir tenté la VF, ça sonnait faux. Je ne suis plus jamais repassé aux doublages depuis… tout comme je n’ai jamais raté une oeuvre de Lynch 😀

              1. Ahahah très bonne histoire (à garder pour raconter à tes petits enfants) qui illustre très bien la facilité avec laquelle on peut « tomber dedans ». Très souvent (pas toujours, certes) le doublage français sonne étrange voir super niais (je pense à the walking dead et game of thrones). Souvent par contre, ça s’arrête à la première fois (si on a regardé en VO ou VF), et l’habitude rend difficile tout changement (genre je peux pas regarder les simpsons en anglais (que je voyais petite à la TV) je rigole pas. Alors que south park en anglais me fait exploser de rire (je l’ai découvers plus tarc en streaming vo)).

              2. Oui, ben on a le temps alors, car petits enfants, faut d’abord les enfants, et je n’ai absolument pas le temps pour ça (déjà que mes proches ne comprennent pas comment je peux voir tous ces films et faire tous ces jeux alors que j’écris déjà mon prochain film à côté et dépanne pleins de gens haha).
                Mais oui, on tombe facilement dedans avec un peu de bon sens ^^ Rien ne remplacera un travail d’acteur de plusieurs mois contre un doubleur qui arrive après que le projet soit tourné.
                South Park, la VF est bonne, un des rares trucs où j’aime les deux. Mais si par contre tu me mets un épisode en VO, je ne pourrais pas regarder le suivant en VF, juste impossible.
                Après pour les premières fois, j’ai l’avantage de ne pas avoir vu de VF depuis tellement d’années, que par exemple tous les films de ma jeunesse, je les vois maintenant en VO, je ne me souviens absolument plus des doublages.

              3. Certains doublages français ont du bon, surtout du côté des dessins animés, mais je dois reconnaitre que la VO c’est la vie.
                Et oui c’est pareil pour moi pour South Park.
                Tu as écrit un film ? De quel genre ?

              4. Je veux bien te croire oui, je pense que pour les dessins animés, les doubleurs ont sans doute également plus de temps, ce qui doit aider. Mais la VO avec les vraies intentions, intonations, c’est tellement mieux ^^
                Euh ben j’ai écris plus d’un film, j’en ai filmé un en 2009, un second en 2016, et j’en prépare un autre haha ! Le premier était un drame, le second un thriller horrifique, le prochain sera indescriptible (bon on va dire fantastique, ça enveloppe beaucoup de choses ça).

              5. Au collège (ou primaire, je sais plus), quand les profs demandaient ce qu’on voulaient faire plus tard, je disais que je voulais être scénariste. Maintenant, je réalise en plus pour garder le contrôle total (et je fais le montage, touche au sound design, fais la photographie sous pseudo haha).
                Ça prend en effet énormément de place. Hier par exemple, j’ai du lancer un encodage 1080p pour des copies Blu-Ray de mon dernier film, bon ça a prit 9h à l’ordinateur, mais voilà 😀

              6. C’est la chance de savoir ce que tu veux faire depuis toujours !
                C’est super de connaitre et apprendre et de pouvoir monter tout un projet soi même. Et par exemple explique-moi, tu passe par quel type d’entreprise pour faire un Blu-Ray (je suis plus du côté du graphisme/illustration, avec imprimeries, agences, etc) ? Tu travailles avec des éditeurs ou tout en indé ?

              7. J’ai beaucoup de mal à déléguer, pour ça que je touche un peu à tous les domaines sur un projet, jusque la musique (soit je fais quelques morceaux d’ambiance, soit parfois j’écris des paroles).
                Pour mon premier film, j’avais voulu tout faire en indé, ça m’a coûté cher (les Blu-Ray n’était pas à la mode, ce n’était que du DVD), mais bon, là je ne referais pas ça, je grave juste le film sans pochette en Blu-Ray depuis chez moi et j’envois à des distributeurs jusqu’à trouvé celui qui sera intéressé pour le sortir et s’occuper de toute l’édition. De toute façon, tout ce qui concerne la promotion, l’après montage (tout ce qui ne concerne pas l’oeuvre artistique en elle-même en fait) ne m’intéresse absolument pas.

              8. Oui dans le fond, mais ça reste la partie où il faut « se vendre » un peu, chose que je ne sais pas faire (ou ne veut pas, à voir). Je m’occupe de l’oeuvre, du premier mot du scénario jusqu’à l’étalonnage final du film, mais voilà, une fois le film terminé, pour moi l’oeuvre est complète. Même faire une bande annonce, ça me gave (et pourtant j’en fais).
                On croise les doigts, ça facilitera le financement du prochain, et motivera encore plus l’équipe.

              9. Ok, je croise les doigts pour ce projet !
                Et bien sur je comprends exactement ce que tu dis, mais c’est une vraie problématique de l’art et de la culture aujourd’hui, et c’est vraiment scindé en deux avec les artistes (je compte dedans écrivains, illustrateurs, scénaristes…) qui estiment que leur oeuvre se suffit à elle-même, et ceux qui veulent accompagner celui qui reçoit l’oeuvre. C’est un vrai débat, et je penche pour dire qu’il faut rendre l’oeuvre le plus accessible possible par la communication faite autour, dans une idée de démocratisation de la culture. Cela dit je comprends et reçois certains aurguments inverses (que l’oeuvre se suffit), mais les trouve un peu élitistes. C’est pour ça que je trouve important l’après d’une oeuvre, mais c’est souvent un (ou des) métiers à part entière.

              10. Croise les doigts pour le projet suivant, j’ai les acteurs, l’équipe, le scénario en cours (que personne ne va comprendre mais tant pis haha).
                Disons que maintenant, on veut toujours prendre le public par la main, et je n’aime pas ça. Pour ça que je me balade peu sur internet, je n’ai pas la radio, je n’ai aucun chaîne de télévision, je regarde ou écoute ce qui m’intéresse tout seul sans compagne de pub envahissante (mes amis ne comprennent pas comment j’ai pu ne pas voir une seule image de Batman V Superman par exemple, vu toute la communication autour).
                Après, une oeuvre forte continue de vivre même après, par elle-même. Mais je comprend ton point de vue, et je suis en parti d’accord, la communication est importante, mais c’est pas un truc pour lequel je suis doué et qui m’intéresse, donc je fais presque l’impasse dessus.

              11. C’est souvent le cas !
                Pour les films et la pub et ce que tu dis je suis d’accord à 100% ! Mais il y a le côté plus de proximité (dans un musée pour une expo, pour du théatre de pouvoir parler avec l’auteur…). Je n’ai pas la TV et je n’écoute pas la radio, je deteste qu’on me dise quoi aimer. Avant qu’on m’amène voir star wars 8 au ciné je n’avais vu aucune image et ne connaissais aucun acteurs ou personnages du 7 ahah. Je vis dans une grotte presque, et mes seuls infos sont celles que les gens me donnent, ou celles des blogs que je suis, ou celles des chaines youtubes (joueur du grenier, fossoyeur, benzaie…) ! C’est pas si mal ☺

              12. Souvent le cas ?
                Nous vivons à une époque où les studios mettent des millions dans la pub pour nous dire quoi aimer justement, et ça m’énerve.
                Je n’avais pas vu la bande annonce de Star Wars 8 (je ne regarde que les bandes annonces des films qui ne m’intéressent pas forcément, car je déteste les spoilers).
                Un peu pareil vis-à-vis de youtube, le joueur du grenier, le fossoyeur, et… c’est tout en fait, je suis très limité (je vais d’ailleurs voir ce qu’il dit sur Twin Peaks, j’avais zappé la vidéo car je n’avais pas encore terminé la saison).

    1. Tu vois, pour te donner un exemple, certaines personnes à qui j’ai permis de voir mon dernier film se posent toujours des questions sur certains éléments ou autres. J’aime que l’oeuvre continue de vivre ainsi, par le public. Mais je crois que je m’égare quelque peu du débat là.

        1. Très bon exemple oui, Blade Runner sans cette réponse fonctionne super bien. J’aime ce genre de cinéma qui laisse le public se faire son propre avis sur certains éléments.

            1. Ce qui est dommage, c’est qu’il a répondu à la question (longtemps après certes), dans ce cas pourquoi faire une fin ouverte là-dessus ? Ça me dépasse.

              1. Oui mais bon, on en arrive au sujet épineux du mot « adaptation ». Un réalisateur doit s’approprier une oeuvre. La seule chose que je demande, c’est de respecter l’ambiance. (et désolé du long temps de réponse, je suis en plein montage)

              2. Ahah en même temps, discuter par commentaire interposés c’est déjà particulier.
                Moi j’avoue que je suis plus proche des oeuvres écrites que vidéo. J’adore quand ça se complète bien.

              3. Oui c’est vrai, mais on fait comme on peut haha 😉
                J’aime raconter des histoires par le visuel, donc forcément, tu te doutes de mon choix. Pas pour rien que je supprime toujours des tonnes de dialogues.

              4. Et je trouve qu’un film de toute façon ne peut pas en dire autant qu’un livre, puisqu’il montre. Donc ça ne m’étonne pas que tu supprime des dialogues. Et avec des bons acteurs, le dialogues peut s’effacer (en partie) au profil d’un jeu d’acteur nuancé. Puis ce que tu transmets par image n’est pas la meme chose qu’en « expliquant » et décrivant. Je suis tellement heureuse que tout ça existe (films, livres, oeuvres d’art, jeux vidéos…). On a de la chance avec ça’ nous les humains quand même. De pouvoir créer soi même, mais aussi expérimenter le travail d’autres.

              5. Chaque support est différent, et a sa propre grammaire. Pour ça que j’ai beaucoup de mal avec les adaptations trop fidèles (les téléfilms Dune, Shining). Oui ça reprend mot pour mot le roman, mais en film, sur un support visuel, qu’est ce que c’est chiant !
                Je tente toujours d’avoir de moins en moins de dialogue, et d’expérimenter de plus en plus.

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