LUST IN THE MUMMY’S TOMB de William Hellfire (2000)

LUST IN THE MUMMY’S TOMB

Titre original : Lust in the Mummy’s Tomb
2000 – Etats Unis
Genre : Érotique
Durée : 40 minutes
Réalisation : William Hellfire
Musique : –
Scénario : –
Avec Misty Mundae, Patty Peturbed et Ben Orange

Synopsis : Une étudiante réveille une momie qui vient d’être volée à un Musée.

Je sais, dans le fond, je suis débile à me taper des films nommés Lust in The Mummy’s Tomb. Avec tous les bons films que j’ai de côté, pourquoi ? Au final, la réponse est on ne peut plus simple. Si l’argument « il y a Musty Mundae » passait à l’époque où j’avais acheté le dvd (c’est-à-dire il y a tout de même plus de 15 ans, 15 ans qu’il prenait la poussière sur un meuble et que je n’avais jamais inséré la galette dans le lecteur), il ne passe plus du tout aujourd’hui. Et si aujourd’hui, j’ai sorti la galette (et soufflé un peu sur le boitier dvd), ce n’était pas parce qu’une envie soudaine de film érotique soft lowcost tourné avec les pieds était là, mais parce que, comme pour les films de Sarah Nicklin (d’un bien meilleur niveau je le précise), j’aime voir ce que font et ont fait les actrices avec qui je suis en contact. Et c’est ainsi que je me retrouve à essayer de vous parler de Lust in the Mummy’s Tomb, un film pseudo érotique de 40 minutes seulement qui trainait dans ma collection, aux côtés de Bikini Girls on Dinosaur Planet et Nude Raider.

Pas étonnant que j’étais fauché à l’époque si j’achetais tout ça, pour au final ne les voir que 15 ans après. Mais bref, voilà, mon introduction bien longue m’ayant fait gagner du temps, nous pouvons rentrer dans le vif du sujet…. Meeeeeeh ! La carrière érotique de Misty Mundae avant qu’elle ne devienne Erin Brown est clairement découpée en deux voir trois catégories. Il y a les films réussis car racontant quelque chose ou fait avec sérieux (Sinful, The Seduction of Misty Mundae), ceux qui tentent mais se plantent, mais détiennent des moments amusants (Spider-Babe), et les autres. Notamment les réalisations de William Hellfire. Soit un gars pas du tout né pour être réalisateur, et qui aura signé les premières œuvres de Misty, comme I Was a Teenage Strangler en 1997, The Duct Tape Killer et Going Under en 1998, et d’autres titres qui ne débarqueront en dvd que des années plus tard, comme le film du jour.

On reconnait facilement ces films. L’éclairage n’est en fait qu’un simple projecteur et basta, les angles sont fixes et longs, le scénario inexistant, les erreurs de raccords ou d’éléments pas supposés être dans les plans légion, et au final, ça a beau être court, qu’est ce qu’on s’emmerde. J’ai envie de dire que la seule qualité du cinéma de William Hellfire aura été de nous faire connaître Misty Mundae. Je ne vais pas pour autant être clément avec Lust in the Mummy’s Tomb, qui du haut de ses 40 minutes, ennuie à un point inimaginable. Pas d’histoire, quelques flous, aucun rire, aucun élément marquant à l’écran, rien pour divertir le spectateur au-delà de Misty Mundae. Et la jeune demoiselle, qui était pour le coup vraiment toute jeune à l’époque a beau être sublime, et bien ça ne suffit pas.

Donc on a Misty, une étudiante, qui rentre dans le bureau de son père en son absence (après une scène de douche de bien 6 minutes). Dans le bureau, elle trouvera une momie bien entendu comme le titre le suggère, et ça dérape. Oui, du sexe avec une momie dont même le membre est enrobé de bandelettes. Ça aurait pu être coquin, amusant, n’importe quoi. Mais non, pendant 20 minutes, nous verrons ça, des massages, la momie bougeant petit à petit les bras, tout ça pour mener à une scène dans un couloir où la petite Misty joue la fille apeurée, et la momie disparaît, privée de bandelettes. C’est tout ? Non, on aura également une scène gentiment érotique entre le fantôme de Cléopâtre et Misty, puis une jeune inutile de 5 minutes où la jeune femme s’habille et… fondu au noir et générique.

Je ne mentais pas, 40 minutes de vide, pour deux scènes de nudité (la douche et la fin), le tout avec deux scènes érotiques torchées n’importe comment, sans aucune touche artistique (le film n’essaye même pas), sans même parvenir à un seul moment à être soit attirant, soit excitant, ni rien. Juste de l’ennui. Une consolation, outre le fait d’avoir vu Misty Mundae sous tous les angles dans un bien piètre film ? Le fait que le dvd contient un petit film bonus de 25 minutes ? Pas forcément plus intéressant, mais essayant au moins un poil d’être plus artistique. Le fait que William Hellfire ne sait pas que filmer en multi-angle, c’est cool, mais qu’il faut éviter de mettre une caméra dans l’angle de la seconde caméra ? Je n’aurais même pas ri, mais à la place, me serais cogné le front. Le fait que la momie soit constamment en érection ? Non plus, le film étant tellement vide d’histoire, de dialogues, d’humour que cela ne fait parti que du vide qui l’entoure. William Hellfire, je te hais, mais oui, j’ai aussi Bikini Girls on Dinosaur Planet qui traîne, donc nous allons vite nous retrouver malheureusement. Quitte à voir les œuvres de mes amies actrices, le prochain sera une production plus récente sous le nom d’Erin Brown, où dans ce cas, si érotisme il y a, ça ne prendra pas les 100% du film, mais même pas 5%. Jeu bonus pour les courageux lisant mon avis, ou les fans de Misty : saurez-vous trouver dans mes captures la caméra visible dans un plan ?

 

Les plus

Misty Mundae

Les moins

Aucune histoire
Plat au possible
Aucun rire
Aucun élément divertissant

En bref : Misty Mundae a beau être toujours aussi charmante, ça ne sauve en aucun cas ce film, probablement l’une des pires productions que j’ai vu d’elle. Il faut bien commencer quelque part….

10 réflexions sur « LUST IN THE MUMMY’S TOMB de William Hellfire (2000) »

  1. MDR Rick j’ignorais que tu faisais aussi des critiques de films érotiques. Mais j’apprécie ta démarche on ne peut plus complète pour le coup ! Je réponds à ton mail très bientôt, je te demande pardon, je suis vraiment super occupé en ce moment ça craint ! Bises l’ami !!

    1. C’est rare, mais ça arrive :p Il y en a des intéressants avec des choses à dire, et il y a les autres. Je me sacrifie pour l’art 😀
      Pas de soucis moi j’ai passé la semaine dernière à écrire un scénario donc bon. Bise

  2. Pas encore vu ce bergmanien « Lust in the Mummy’s Tomb » mais tes captures d’écran invitent au voyage (effectivement, la caméra dans le champ n’est pas très discrète ! Une mise en abyme à la De Palma ?) ! Voir Misty en train de chevaucher une momie arborant fièrement un sguègue en bandelette, me fait penser à Nekromantik… C’est pas dans « Camping Paradis » qu’on verrait ça ! Bon après, s’il ne se passe pas grand chose en 40 minutes… Pas grave, ça fait plaisir de lire une chronique sur l’un des bis coquins de l’inoubliable play-mate of the apes. Et puis, vaut mieux s’envoyer une momie avec Misty qu’une autre avec Tom Cruise !

    1. Tout a été fait pour détourner l’attention de cette caméra avec cette « discrète » érection momifiée et ce splendide fessier, mais rien à faire, à l’instant où le plan est apparu, mon oeil a été immédiatement sur la droite, et paf, Facepalm comme on dit !
      Honnêtement, il ne se passe rien durant les 40 minutes. Si j’ai le courage, je me fais du même réalisateur le fameux « Bikini Girls on Dinosaur Planet », mais j’ai un peu peur pour le coup ! Et je ne pourrais pas refaire le coup de la longue introduction pour gagner du temps haha 😉
      Par contre j’ai pu voir hier soir son beaucoup plus récent (de 2017) « Strip Club Massacre », et… c’est dommage là clairement. Elle joue hyper bien dedans (un rôle de pétasse), l’histoire n’est pas si mauvaise mais la mise en scène saccage tout, la moitié des plans sont flous, ça cadre mal, tremble souvent. Il faut vite que je tourne un film avec elle pour rattraper tout ça !
      La Momie avec Tom Cruise, j’ai une chronique de côté depuis la sortie, toujours pas postée, c’est pas mieux en effet. Mais il se passe quand même plus de choses, damn !

  3. Une bien belle partie de bande(lettes) ma foi. M’est avis que sans la demoiselle allergique au textile, ces quarante minutes de supplices eurent pu être employées à faire avouer les plus récalcitrants dans les geôles de Guantanamo.
    Je note néanmoins les coordonnées de l’actrice et de cet émule de Jean Rollin. 😉

    1. Joli jeu de mot que j’ai presque honte de ne pas avoir pensé à utiliser.
      Attention hein, j’apprécie l’actrice (outre son charmant minois et le fait qu’elle est adorable, je trouve qu’elle sait jouer, mais bon les films…), ainsi que certaines oeuvres de Jean Rollin (même s’il n’a jamais su diriger un acteur haha) 😉

      1. Le nom d’Erin Brown a soudain titillé ma curiosité, et en fouillant dans mes archives je me suis aperçu que j’avais pu admirer l’actrice dans l’excellent épisode des Master of Horror « liaison bestiale » signé Lucky McKee.

        1. En effet, même si elle reste souvent dans les micro budget, elle a fait quelques excursions dans un cinéma plus sérieux, ou du moins plus appliqué et avec une plus grande visibilité du public. Le très bon épisode de McKee, mais aussi The Lost (produit par McKee), ou Dying God réalisé par le Français Fabrice Lambot (même si là je n’ai pas aimé, trop sérieux pour son sujet). Mais je la trouve très sérieuse dans sa manière d’aborder tous ces projets, peu importe le genre, le thème, le budget.
          Et comme la jolie demoiselle a l’air d’attirer, j’ai du rajouter une catégorie sur mon blog pour ces films haha ! En espérant pouvoir en révéler rapidement plus sur le projet que nous allons faire ensemble elle et moi.

          1. Voilà qui m’intéresse ! Je suivrai cela de près.

            Je n’ai pas vu « the Lost » (d’après Ketchum si mes souvenirs de Mad Movies sont bons) mais j’avoue que la présence de Miss Brown m’invite à combler cette lacune.
            Connais pas « Dying god » mais je m’en vais explorer ton blog (et invite les lecteurs à en faire autant) pour en connaître davantage sur le sujet. 😉

            1. En tout cas, c’est une actrice vraiment adorable avec qui j’ai réussi à prendre contact l’année dernière après mon dernier tournage, et depuis, on essaye de tourner ensemble. J’ai enfin le scénario, maintenant on va essayer de mettre ça en place plus tard dans l’année.

              Si tu aimes l’oeuvre de Ketchum, je te conseille vivement The Lost. Un film qui ne va pas te ménager, qui fait durer les choses, et qui va te marquer lors d’un grandiose et grotesque final. Miss Brown n’a malheureusement que 10/15 minutes à l’écran, mais marquantes 😉
              Dying God je ne conseille pas vraiment, je m’y étais plutôt ennuyé malgré la présence d’Erin Brown et de ce bon vieux Lance Henriksen.
              Rah maintenant je vais devoir me taper tous ces films pour combler les fans 😀 (bon de toute façon, c’était prévu que j’en vois d’autres, j’aime être calé sur le passé des gens avec qui je travaille, mais bon, Dickshark et ses 2h30 me fait bien peur…)

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