TWIN PEAKS SAISON 1 de David Lynch et Mark Frost (1990)

TWIN PEAKS SAISON 1

Titre original : Twin Peaks
1990 – Etats Unis
Genre : Série made in Lynch
Durée : 8 épisodes
Réalisation : David Lynch, Duwayne Dunham, Tina Rathborne, Tim Hunter, Lesli Linka Glatter, Caleb Deschanel et Mark Frost
Musique : Angelo Badalamenti
Scénario : David Lynch et Mark Frost
Avec Kyle MacLachlan, Michael Ontkean, Mädchen Amick, Dana Ashbrook, Richard Beymer, Lara Flynn Boyle, Sherilyn Fenn, Warren Frost, Peggy Lipton, James Marshall, Everett McGill, Jack Nance, Ray Wise et Joan Chen

Synopsis : La ville de Twin Peaks est bouleversée depuis la découverte du cadavre de Laura Palmer, une étudiante apparemment bien sous tout rapports, retrouvée enroulée dans un sac plastique au bord d’une rivière. L’agent du FBI Dale Cooper est envoyé sur place pour enquêter.

En 1990, Twin Peaks fut un choc, je l’ai déjà dit récemment lors de mon avis sur la troisième et récente saison, qui a divisée le public, mais également les fans, David Lynch s’était refusé le fan service gratuit pour faire ce qu’il fait de mieux. Du coup forcément, c’était comme avant, mais en totalement différent, et je peux comprendre que certains n’aient pas adhéré au voyage proposé. Personnellement, malgré des faiblesses notamment au début, j’y ai adhéré, même à 200% passé l’épisode 8, mais j’en ai déjà parlé (mais le choc est toujours présent). Du coup, quoi de mieux pour se remettre de la vision que de sortir le magnifique coffret intégral Blu-Ray de la saison 1 et 2 (et du film, déjà revu, l’avis est écrit depuis un bail, et je le connais par cœur de toute façon) et de se replonger à la base de l’univers. Au départ, Twin Peaks, c’était un pilote commandé à Lynch et Frost, un pilote de 1h30, qui eu même une fin spéciale pour la sortie en Europe, sans doute au cas où la série n’était pas achetée. Et il faut dire que le mix entre l’intrigue policière, l’ambiance parfois volontairement très soap (et donc niaise) et l’onirisme façon Lynch, et bien, si ça fonctionne, on se dit que voir ça à la télévision, surtout à l’époque, ce n’était pas gagné. Et pourtant, Twin Peaks eu droit dans un premier temps à une première saison, une saison courte, pour boucher un emploi du temps. 7 épisodes de 45 minutes furent donc produits ensuite pour faire suite à ce pilote, supervisés de près par Lynch et Frost, et ça s’en ressent. La Saison 2, bien plus longue, 22 épisodes, on y reviendra une autre fois par contre (mais très bientôt, promis).

Twin Peaks donc, c’est une petite ville de 51 201 habitants. Ou plutôt de 51 200 habitants, puisque lorsque la série commence, Pete (joué par l’habitué Jack Nance, qui tenait le rôle principal de Eraserhead), part pécher mais est vite arrêté puisqu’il découvre le corps de Laura Palmer (Sheryl Lee) sur le bord de la rivière. Et c’est le début de l’aventure. Une aventure longue, passant d’un genre à l’autre, d’un ton à l’autre, et trouvant étrangement rapidement un équilibre parmi tout ça. Tout du moins dans cette première courte saison. Car Frost et Lynch parviennent habillement à mélanger l’enquête policière autour du meurtre de Laura Palmer avec des moments plus légers, avec les moments tranche de vie des différents habitants de Twin Peaks. Du coup, on alterne des moments faisant avancer l’intrigue, des moments plutôt sombres d’ailleurs, et des moments bien plus légers, qui ne font certes rien avancer du tout, mais qui nous font aimer les habitants, la plupart joués par de grands acteurs. Si on pourra noter quelques fausses notes, l’ensemble passe malgré tout comme une lettre à la poste, mais ne nous mentons pas, quelques éléments ont malgré tout pris un petit coup de vieux dans les dents. Déjà, c’est tout bête, mais relancer la journée aujourd’hui, à l’heure où tout le monde est équipé de grosses télévisions 16/9, et bien c’est accepter le fait de se retrouver plongé dans un univers filmé en 4/3, donc en format 1.33. Et donc accepter, techniquement, de très grosses bandes noires sur les côtés.

Rien de dramatique on me dira, mais nous n’y sommes tellement plus habitués aujourd’hui. Alors si cela fait clairement parti de l’expérience, si cela encre Twin Peaks dans, au final, ce qu’il est censé être, à savoir une série télé en 1990, il ne faut qu’un petit temps d’adaptation et nous n’y ferons clairement même plus attention. Malgré tout, malgré le format très télévisuel, on reconnaîtra immédiatement la patte de Lynch lorsqu’il est le réalisateur, à savoir donc dans cette première saison sur le pilote et l’énorme épisode 3. Probablement les deux meilleures épisodes de la saison 1, avec l’épisode final, réalisé par Mark Frost (le seul épisode qu’il réalise). Ensuite, autre point qui ne dérange plus après un petit temps d’adaptation, le côté soap opéra un peu léger instauré dés le début par la série. Oui, nous n’y sommes plus habitués non plus, et ce côté est presque totalement absent de la récente saison 3, et donc, la révision de la saison 1 nous force à nous replonger dans cette ambiance légère, un peu parodique parfois, mais qui semble clairement venir des années 50. Pour accentuer ce côté d’ailleurs, il est amusant de constater que Frost et Lynch poussent le bouchon assez loin, allant jusqu’à faire regarder un vieux soap (un peu naze) aux personnages de la série, directement sur leur télévision, et ce soap, il s’appelle Invitation to Love.

Mais passé ces quelques éléments demandant un petit investissement pour se replonger totalement dans l’aventure, cette première saison de Twin Peaks reste à pas mal de niveaux parfaite et même addictive. On nous offre un univers unique, des personnages un peu fou, et ça passe comme une lettre à la poste. Notamment grâce à la structure narrative bien foutue et très solide. À savoir, les égarements du scénario et les personnages développés qui n’ont pas forcément de rapport avec l’intrigue principale restent savoureux grâce au sérieux et au mystère bien entretenu de cette intrigue principale. On peut donc passer de l’enquête de Dale Cooper aidé par le shérif Harry S. Truman, avec des moments sombres ou tristes, à des moments beaucoup plus léger entre Ed et sa femme Nadine, ou encore entre Shelly Johnson et son petit ami Bobby, alors que celle-ci est déjà mariée à Leo. De toute façon dans Twin Peaks, tout le monde trompe un peu tout le monde, tout le monde couche un peu avec tout le monde, et on se rend clairement compte que la patte de Lynch est finalement très présente sur l’ensemble de l’intrigue et ses divers arcs narratifs. Comme dans Blue Velvet, il nous présente l’herbe verte, il nous présente un univers merveilleux, mais dés qu’il s’aventure sous la surface, on y trouve la crasse, l’inceste, les meurtres, les trahisons, les bordels à la frontière avec le Canada, et finalement tout le monde à un lourd secret à cacher.

Sauf peut-être Pete Martell (Jack Nance) donc, qui trouve le corps de Laura Palmer, incarnant sans doute le personnage le plus « normal », qui n’a pas de secrets, mais fait rire à chaque apparition grâce à son élocution si particulière et surtout grâce à son humour totalement abstrait et parfois qui n’a pas de sens (« There’s a Fish in the Percolator », j’en rigole encore). Lynch et Frost ne révèlent pas le gros mystère de Twin Peaks, l’intrigue avance entre rationalité et onirisme (le final de l’épisode 3, juste génial), entre douceur et noirceur, et on se laisse entrainer avec l’agent Dale Cooper dans la découverte de Twin Peaks, de ses mystères et de ses habitants. Et on apprend à les aimer. Que ce soit Dale, qui semble souvent plus intéressé par les tartes à la cerise et le bon café que par l’enquête, Harry sortant en cachette avec Josie, Shelly maltraitée par son mari, Bobby et ses nombreux secrets, Donna et James tentant de résoudre le mystère eux-mêmes, ou encore Big Ed et Norma avec leur histoire d’amour impossible. Sans oublier bien entendu la famille Palmer déchirée par le deuil, ou la famille Horne, haute en couleur, entre Ben qui gère d’une main de fer l’hôtel mais aussi un bordel, son frère, son fils un peu en retard mentalement Johnny et la divine Audrey Horne, magnifique Sherilyn Fenn (que Lynch mettra rapidement en scène dans Sailor et Lula la même année), dont j’étais amoureux plus jeune (on ne me juge pas !), amoureuse de l’agent Cooper et prenant des risques insensés pour être bien vue. Non, passé le petit temps d’adaptation pour se replonger dans l’ambiance de Twin Peaks, cette première saison reste géniale, bien pensée, addictive, amusante et lourde également parfois, sans oublier le score musical de Angelo Badalamenti, sans doute un peu limité (les mêmes musiques reviennent très souvent), mais capturant à merveille l’ambiance si spéciale. Une réussite.

Les plus

Une ambiance particulière
L’enquête
Les personnages et leurs acteurs
Par moment amusant, parfois bien plus lourd

Les moins

Un temps d’adaptation pour retourner au 4/3
Pareil pour le côté soap opéra
 

En bref : Twin Peaks saison 1, sous la supervision totale de Frost et Lynch, même si ça a prit un petit coup de vieux, ça reste excellent. Ça ose des choses, ça amuse, ça perturbe, c’est entre le rationnel et l’onirisme. Bref c’est très bien.

16 réflexions sur « TWIN PEAKS SAISON 1 de David Lynch et Mark Frost (1990) »

  1. Ton article me met en joie et accompagne très largement ma réflexion sur cette série unique en son genre.
    « le passé dicte le futur » mais « quelque chose manque et la façon dont vous le trouverez a quelque chose à voir avec votre héritage ». La Femme à la Bûche (RIP Margaret) a toujours été un excellent guide dans l’univers abscons de « Twin Peaks ». De ses introductions tissées d’aphorismes à ses coups de fil angoissés au milieu de la nuit dans cette saison, elle aura su accompagner nos périples d’épisode en épisode dans ce monde lynchien qui, à nul autre pareil, aura créer un programme qui convoque l’ensemble des séries existantes ou ayant existé dans une synthèse hybride et fascinante. Comme toi, je me suis pris une claque au sortir de cette nouvelle saison qui, tu as raison de le dire aussi, a ses creux et ses bosses ( ou ses « Peaks » pourrait-on dire), ses temps forts et ses temps faibles (comme toutes les séries), ses arcs narratifs dispersés plus ou moins passionnants. Mais la grande force de Lynch, c’est d’avoir su procurer une unité à ce matériau composite dont, il ne faut d’ailleurs pas l’oublier, il n’est pas le seul géniteur (il convient de donner à Mark Frost la part qui lui revient dans cette œuvre (d’art ?) unique en son genre). Comme aucun autre sans doute, Lynch s’est nourri dans ce hiatus temporel considérable (25 ans !) pour élaborer un univers qui prend en considération non seulement la question du vieillissement de ses personnages, mais aussi de leur disparition pure et simple. Mais personne ne disparaît vraiment à « Twin Peaks » : Diane, qui n’était que fantasme durant les deux premières saison s’incarne ici en une actrice éminemment Lynchienne, tandis que parallèlement, le Sheriff Truman (un nom de président qui résonne du passé comme un essai nucléaire en pleine guerre froide) interprété par Michael Ontkean, n’est plus qu’une voix au téléphone, une absence remarquable qui se voit, comme de bien entendu compensée par un double, un « jumeau » qui s’ajoute à la flopée des Döppleganger qui peuplent ce monde de « Twins » Peaks. Ils peuplent depuis longtemps d’ailleurs l’univers du réalisateur de « Lost Highway », composent ses références cinéphiliques (le mythique portrait de « Laura » de Preminger, les doubles « Judy » et « Madeleine » de « Vertigo », sans parler de la star vieillissante de « Sunset Boulevard » d’où surgit son propre personnage de Gordon Cole !) Lynch parvient même à tromper la mort, en ramenant un personnage mort à la vie (Audrey, mais est-elle réellement vivante ?), en faisant dialoguer acteurs toujours en vie avec leurs homologues trépassés mais pas disparus dans la série (Bowie, Silva, Nance, Piper Laurie, …), voire en accompagnant d’autres vers leur fin de vie en leur procurant par ce miroir de gémellité, une existence perpétuelle (Coulson, Ferrer, Stanton). Lynch ne partage pas avec Cocteau que l’amour du surréalisme, mais certainement aussi celui du mythe d’Orphée (comme le laisse imaginer la scène dans les bois en Laura et Cooper), une manière d’utiliser le pouvoir des images pour conjurer la mort, pour repousser la sienne. Chef d’œuvre.

    1. Et voilà le genre de commentaires que j’aime lire et qui me met également en joie ! Lynch, je suis fan depuis mon très jeune âge, m’étant d’ailleurs mis à la VO grâce à Dune diffusé sur Arte il y a bien longtemps, puis ayant découvert dans la foulée Blue Velvet, Lost Highway et tant d’autres. Mulholland Drive au cinéma par la suite.

      SPOILER La femme à la bûche, j’ai eu un vrai pincement au coeur dans la saison 3, lorsque Hawk annonce son décès… Tu sais que je ne me suis toujours pas remis en tout cas de cette troisième saison, et c’est la raison principale pour laquelle je n’enchaîne pas de gros films en ce moment, mon esprit est toujours perdu à Twin Peaks. Et ayant terminé la revision de la saison 2 la semaine dernière, j’hésite même à relancer cette troisième saison pour y voir de nouvelles clés, de nouvelles pistes.
      Frost et Lynch ont livrés une oeuvre unique, à la fois totalement différente de ce qu’on pouvait en attendre, mais en même temps tellement proche. Une oeuvre d’art qui parle avant tout aux sens et aux émotions. Le travail accomplit (18h tout de même, tout réalisé juste par Lynch) est énorme, encore plus quand on sait que ce n’était pas prévu. J’ai lu qu’à la base, si le film Fire Walk With Me avait été un succès, il devait faire parti d’une trilogie, avec un film se focalisant sur le personnage de Bowie, et le dernier qui se serait déroulé après la saison 2 et aurait mit un terme à l’univers. Et si je suis très curieux de ce qu’ils auraient pu faire dans les années 90, vu la qualité de cette saison 3 que je défends corps et âme (malgré ses défauts), je ne regrette absolument pas la direction prise.
      Lynch a toujours été fasciné par les doubles. Déjà dans Blue Velvet, avec Laura Dern qui est le côté clair et Isabelle Rosselini qui est le côté sombre, puis la saison 1 de Twin Peaks avec le double rôle de Sheryl Lee, Lost Highway et le double rôle de Patricia Arquette, Mulholland Drive.
      En ce qui concerne Audrey (qui était un de mes personnages favoris des deux premières saisons, malgré son arc raté dans la saison 2), j’ai été en parti rassuré de comprendre dans la saison 3 ce qui lui était vraiment arrivé, vu que le roman de Mark Frost (je ne sais plus si c’est le premier ou le second) révèle ce qui lui est arrivé entre le final de la saison 2 et cette nouvelle saison), et que j’avais vu juste. Et comme j’adorais son personnage, cela me laisse une sensation amère, triste.
      Et je suis d’accord, ça m’a fait malgré tout bizarre de voir Ferrer et Stanton, ainsi que les autres à l’écran, sachant leurs décès après le tournage. Un petit pincement au coeur.
      Et la scène dans les bois de l’épisode 17, rien que ce moment, qui aurait pu conclure joyeusement tout l’univers, chef d’oeuvre. Une telle puissance émotionnelle, puissance de l’image (et des CGI discrets mais totalement bluffants). Ça y est, je veux la revoir !

      1. Attention SPOIL :
        J’ai lu que la femme qui ouvre la porte de la maison « Palmer » dans le dernier épisode est la véritable propriétaire de la maison ! Ce qui donne une dimension et une profondeur plus vertigineuse encore à cet épilogue !
        Ok, on se la refait (vivement le Blu-ray) ! 🙂

        1. Exact, la vraie propriétaire. Quand au nom du personnage, et du personnage qui avait la maison avant elle, cela ramène aux personnages que l’on voyait dans la saison 2 (Donna leur apportait un repas) et dans le film. Un tel casse tête mais qui tient tellement la route, sur tant d’années, je redis félicitations perso ! Mais…. « en quelle année sommes nous ? » ….
          Le Blu-Ray est précommandé depuis qu’il est annoncé ! Si c’est le même que le Blu-Ray Américain, on va être servis également en bonus (apparemment, un making of en 10 parties, de je crois 45 minutes par parties). Il se tiendra fièrement à côté du coffret regroupant les précédentes saisons et le film !

    1. Tu es tout pardonné, c’est sans doute un coup du Evil Cooper 😉 Le Major Briggs l’avait prédit !! Puis comme je poste un peu toutes les saisons dans le désordre aussi.

  2. J’ai tout revu ces trois dernières semaines : S1 et 2, le film. La S3 ce sera pour août car ma femme veut faire une pause – franchement ça me gonfle ahah, j’aimerais la lancer sur le champ !!!

    Mais cette saison 1… quelle merveille ! Je me souviens l’avoir découverte à la télé lors de sa première diffusion en France – sur quelle chaîne ? La 5 non ? J’étais ado, je regardais ça le soir, dans le noir, punaise c’était hypnotisant et en même temps flippant. Incroyable.

    J’ai revu cette saison 1 avec un plaisir infini. Un spectacle incroyable engoncé dans un écran de télévision. Le rêve torturé en grand.

      1. Ahahah. J’ai même craqué en cours de saison 1. Je suis parti à vélo, acheter des donuts chez Mister Donuts. Afin de regarder l’épisode suivant en dégustant une sucrerie avec Dale.

        Dale Cooper, le premier influenceur O_o !

        1. Voilà, chacun son vice !
          Toi avec les donuts, alors que quand je m’étais refais les deux saisons en prévision de la 3, c’était le petit café que je me servais dans une belle tasse juste avant de lancer les épisodes 😀

    1. En même temps, et tu parles à un fan de cette S3 (pas parfaite, mais quand même quoi haha), mieux vaut faire une pause pour l’encaisser. Elle ne va pas te brosser dans le sens du poil. Je suis d’ailleurs surpris que niveau critique (public, c’est une autre histoire), elle ai été si bien accueillie, quand on se souvient de l’accueil glacial du film par exemple lors de sa présentation à Cannes (dont un certain Quentin Tarantino, qui y présentait son premier long, et qui avait maudit le film et dit qu’il ne verrait plus jamais un film de Lynch… j’étais retombé sur l’anecdote il y a peu).

      De mémoire ouais c’était diffusé sur la 5 à l’époque. Cette saison 1 passe toujours comme une lettre à la poste, avec bien entendu un encore plus grand plaisir quand la nostalgie vient donner un petit coup de fouet à tout ça ^^

      1. Tarantino a dit ça ?!?

        Bon alors en fait… Je suis chaud. J’ai cherché comment voir la S3 légalement au Japon et une chaîne en streaming la propose (UNEXT). Visiblement un mois d’essai gratuit. J’ai presque réussi à convaincre ma femme. On risque de la lancer la semaine prochaine – je ne crie pas victoire trop vite, mais elle semble d’accord.

        1. Oui, Cannes 92 pour le film. Comme tout le monde, personne n’avait aimé le long métrage, les fans ont défoncé le film aussi. C’était limite un film maudit jusqu’à sa resortie dans les années 2000 et où avec le recul, tout le monde a finis par apprécier et reconnaître ses qualités. Faut dire que le passage de la télé (même si pour de la télé de l’époque, TP reste violent) à un film de cinéma où Lynch faisait du pur Lynch, il y a un fossé, et ça n’a pas plu, du tout.

          Prépare bien le terrain pour la saison 3, car après tu auras donc pile un mois pour voir 18 épisodes d’une heure ! 😀

            1. Je ne jugerais pas… Après tout la saison 3, ma super patience a fait que j’ai du bouffer genre les 8 ou 9 derniers épisodes en 3 jours, c’est te dire ! Le temps de parfaitement rentrer dedans, de commencer dans ma tête a relier quelques éléments. Et une seule envie une fois tout vu, tout revoir !

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