Titre original : Frankenshark
2016 – Etats Unis
Genre : Oui je suis un blaireau
Durée : 1h30
Réalisation : Bill Zebub
Musique : –
Scénario : Bill Zebub
Avec Bill Zebub, Erin Brown, Kayla Browne, Rachel Crow, Greg Fuller, John Giancaspro et Derek Hunt
Synopsis : Un homme utilise une crème qui a des conséquences étranges, changeant son pénis en requin assoiffé de sang. Sa copine le tue et se débarrasse de la bête dans les toilettes, mais la bête n’est pas morte, et va revenir, et violer les jolies demoiselles du coin.
Il y a quelques jours/semaines, je vous ai parlé de ce chef d’œuvre qu’était Dickshark. Oui je suis d’humeur ironique aujourd’hui ! Parce que vous savez quoi ? Trois jours après avoir subit le montage de 2h30, j’ai reçu par la poste le montage plus court de 1h30 en Blu-Ray, sous le doux nom de Frankenshark. Alors oui bien entendu, j’en veux un peu à Bill Zebub d’avoir changé le titre de son film et de m’avoir donc amené dans un piège, me faisant dépenser l’énorme somme de 8 dollars sur le Amazon américain pour un film que j’avais déjà subit. Mais bon, quand on est courageux, on est courageux que voulez-vous. Retirant le cellophane, profitant du magnifique minois de Erin Brown en couverture (et derrière également), voilà que je met la sublime galette dans mon lecteur. Alors, est-ce que couper une heure du métrage le rend plus digeste ? Assurément oui. Est-ce que ça le rend meilleur ? Euh, là ça se discute. Frankenshark, le court montage de Dickshark donc, c’est la même chose, mais en plus court. D’ailleurs, on se sent arnaqué au début, car la scène d’ouverture, amusante en passant, est exactement la même. Même durée, mêmes plans, même musique métal en fond, même actrice intégralement nue. Seule l’apparition du titre dit bye bye. Bon alors là, vous vous dites qu’en plus d’être con, je me met à écrire sur un film que j’ai déjà chroniqué ici, à revoir (avec la touche accéléré, tout de même) un film que j’ai déjà vu. Bon, à ma décharge, au moins, vous avez ce coup-ci des captures Full HD 1080p pour accompagner mon texte, je suis gentil non ?
Par contre, toujours par respect envers les courageuses actrices, je me suis censuré sur les captures. Un peu de dignité bordel de Dieu ! En réalité donc, pour revenir sur le film, on peut presque dire que les 50 premières minutes du film sont identiques. Bon, ça tombe bien, ce sont dans les 50 premières minutes qu’Erin Brown est présente, avant sa malheureuse rencontre avec une araignée en caoutchouc rebondissant sur son beau fessier. Quelques scènes sont raccourcies oui (une dizaine de minutes de coupes), mais le cœur de cette première partie reste sensiblement identique. Donc oui, toujours des faux raccords, un éclairage naturel très amateur, du ralenti à me faire apprécier Zach Snyder (non là je déconne), des gros plans sur l’anatomie féminine à me faire rougir de honte pour les actrices, et surtout, du méééétaaaaaaaal en bande son. Ça discute toujours de religion, de politique, de beurre de cacahuète même (faut bien meubler), mais, activons le mode fanboy, voir Erin en Full HD, c’est cool. Attention, je ne dis pas que le film devient meilleur, car non ! Bill Zebub monte toujours ça un peu n’importe comment, et en profite toujours pour toucher les seins d’absolument toutes les actrices devant lui, juste pour l’amour des boobs, et je me dis encore qu’au final, il n’est pas réalisateur, mais profiteur.
Il aime le métal, il aime débattre de sujets sérieux avec ces amis, et il aime les filles nues, donc voilà le film avec tout ça. Bon, passé donc ces 50 premières minutes pas si différentes, Frankenshark n’a plus que 40 minutes au compteur, compilant ainsi 1h30 de métrage. C’est immédiatement beaucoup mieux, beaucoup plus sérieux, beaucoup moins chiant, même si la touche accélérée ne fut jamais bien loin (honte à moi, je sais). Au final, que ce soit en version ultra longue, en version longue, ou en version courte, Frankenshark / Dickshark ne s’adresse qu’à des spectateurs qui certes veulent une vision de cinéma différente, mais une vision de cinéma qui se fiche des règles. Quelqu’un qui se fichera de la pauvreté des décors, de l’éclairage naturel qui varie un peu suivant les plans, de l’histoire qui n’en est sans doute pas vraiment une, des longs dialogues, du rythme qui se fiche d’être soutenu ou non. Car Frankenshark, ou même Dickshark, ce n’est pas que c’est lent le problème, c’est que c’est long ! Puis elles doivent avoir froid ces pauvres actrices toutes nues dans les bois, ou dans un lac ! Bref, maintenant que j’ai fais le tour de cette œuvre, je laisse l’œuvre artistique (ou pas) de Bill Zebub à d’autres. Oui, je sais que j’ai le DVD de Nightmare on Elmo’s Street de Bill Zebub en stock, je sais qu’il y a Erin Brown dedans mais… 2h04. Mon cerveau réclame du vrai cinéma à présent. Le Blu-Ray va pouvoir bien sagement aller entre Fog de maître Carpenter et le coffret de l’intégrale Freddy…
Les plus
Une proposition de cinéma ultra différente
Erin Brown, rien à redire, elle est charmante
Un montage bien plus court, et donc digeste
Les moins
Toujours ces longs dialogues sur tout et rien
Et toujours tous ces ralentis
Et toujours ces satanés gros plans sur l’anatomie féminine
Malheureusement, toujours aussi peu drôle
En bref : On ne pourra pas me reprocher de ne pas essayer, mais non, même en ne durant qu’1h30 et en changeant de titre, le métrage ne fait toujours pas rire, il ennuie toujours. Je ne retiendrais encore une fois que l’amusante scène d’ouverture et la présence d’Erin Brown.
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