10 thoughts on “MIDSOMMAR de Ari Aster (2019)

      1. J’ai beaucoup aimé Hérédité en effet. Ce réalisateur a une touche de mise en scène vraiment intéressante, navigant toujours à la lisière du réel et du fantastique.

        1. Je me souviens que l’on avait pas mal débattu sur le film sur ton blog. Notamment sur la fin, car j’adore la première heure sinon. Un sans faute déjà.
          Mais je suis malgré tout d’accord, c’est un réalisateur qui sait ce qu’il fait, et qui filme ces scènes d’une manière marquante, et avec une raison derrière, ce qui est assez rare dans le cinéma de genre maintenant. Tu trouveras cette sensation entre réel et fantastique encore une fois dans Midsommar, qui continue l’exploration de thèmes similaires, mais avec plus de radicalité, ou de liberté d’expression.

  1. Tu l’as adoré… Je comprends ton point de vue. Moi j’ai complètement décroché à partir d’un certain évènement présent dans le récit, qui à mon sens tue les enjeux, et fait encore baisser la crédibilité d’un cran. Il ne reste plus grand-chose alors, à part la réalisation. Je me suis surpris à rire, vraiment, à plusieurs reprises face à des scènes qui se voulaient choquantes. J’ai cru être face à une comédie très noire, mais je ne pense pas que c’était l’effet recherché.

    Ma femme n’a pas trop aimé non plus.

    Attention je ne dis pas que le film est mauvais, il a une vision, quelque chose, mais bon… Ça n’a pas pris avec moi.

    1. Ne t’inquiètes pas, sur ce genre de film, c’est normal j’ai envie de dire. Et je comprends également ton point de vue. J’aurais plus pensé que tu aurais adhéré à celui-ci et moins à The Lighthouse, mais ce fut finalement l’opposé haha.
      Scénaristiquement, comme je le dis (il me semble), il y a des facilités et incohérences, sans doute corrigées dans le Director’s Cut, mais je ne l’ai toujours pas vu.

  2. ça y est, j’ai le voyage jusqu’à Hargar. Et je ne regrette pas, loin s’en faut (mes impressions dans le détail dispo dans mon article).
    Je suis surpris qu’Oli n’ait pas adhéré, même s’il a raison, il y a un aspect ridicule dans tout ce cérémonial (on sourit jaune face à ces simagrées new age). Mais ici le ridicule tue, et c’est d’ailleurs bien souvent le cas dans toutes ces idéologies d’inspiration païennes. « The Wicker Man » n’est pas loin tu as raison. Lui s’en prenait à la religion chrétienne, véritable corset qui entravait les êtres. Mais tu as raison de dire que Aster gagne sur la technique et les intentions, il ne filme pas « Midsommar » comme un thriller d’épouvante des seventies. Ici c’est puissant, révélé au grand jour, et même annoncé à l’avance sur les dessins naïfs qu’il nous laisse le temps de contempler. Bien plus fort que Shyamalan et son « Village », Aster s’impose comme un digne descendant de Kubrick.

    1. Prépare toi comme d’habitude à une vague de commentaires sur plusieurs articles ^^
      Content que ce voyage ensoleillé ai également fonctionné sur toi.
      Comme je disais à Oli, c’était soit MIDSOMMAR, soit THE LIGHTHOUSE niveau ambiance. Deux films extrêmes dans leur façon de faire mais deux films à ambiance. J’ai l’impression d’être le seul à avoir aimé les deux d’ailleurs 😀
      Le rapprochement avec Kubrick est intéressant, puisque l’on trouve quelque chose d’assez millimétré dans la mise en scène d’Aster je trouve, et quelque chose de lourd dans l’ambiance. Ce qui éloigne donc le film du ton parfois plus « léger » de The Wicker Man, qui lui chantonnait.

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