6 thoughts on “REAL (リアル〜完全なる首長竜の日〜) de Kurosawa Kiyoshi (2013)

  1. Content de voir une bonne chronique d’un film que j’apprécie, moi aussi. Les fantômes de Kurosawa sont définitivement à part… Quant à Ayase Haruka… Oui je l’ai trouvée trop lisse, même dans ICHI. Je n’aime pas du tout cette actrice (attention je dis bien « actrice », je n’ai rien contre la personne). Mais elle est aussi prisonnière d’un système (dont elle profite allégrement donc on pourrait parler de prison dorée), celui des studios japonais et de la dictature de la télé. En gros, parce qu’elle privilégie les cachets de la télé (drama et surtout pubs elle est partout même dans le métro Ayase : elle multiplie les cachets pour les JO par ex), elle ne peut pas écorner son image au cinéma. Du coup, moi oui : sa présence m’a gâché plus d’un film. Toujours bien coiffée, polie, ongles manucurés, jolie comme un cœur même dans un jidai-geki comme ICHI… En gros quand tu as Ayase Haruka dans un film, c’est presque un spoiler d’entrée : tu sais que son personnage sera « encadré », « propre »… Quand je vois les prises de risque d’une actrice comme Koike Eiko par exemple, elle aussi issue du « mannequinat/idolu », je me dis que finalement, Ayase doit bien s’y sentir, dans sa prison dorée. Elle n’a pas l’air de faire beaucoup d’efforts pour s’en extirper.

    1. Finalement, plus de choses à dire sur Ayase Haruka que sur le film lui-même, qui est du bon Kurosawa, et pour les connaisseurs de son style, presque un Kurosawa « classique » (pas au sens péjoratif du terme hein).
      Dans ICHI, oui, elle est lisse, comme toujours en fait nous sommes d’accord. Mais de mémoire, ça t’avait totalement gâché le film. J’avais malgré tout réussi à l’apprécier, malgré ce gros défauts, et aussi quelques cabotinages en trop de Takeuchi Riki, même si ce n’était rien à côtés de BATTLE ROYALE 2 ou TOKYO TRIBE. Je pense que tant que ça marchera bien pour elle dans cette direction de carrière là, elle ne ressentira jamais le besoin de briser son image, de prendre des risques. Par contre le jour où nous la verrons à l’affiche du prochain film de Nishimura, là on pourra espérer. Mais je rêve je pense haha.

        1. Si tu savais pourtant à quel point j’ai galéré pour écrire sur le film, pour trouver les mots, avoir un texte qui ne fasse pas 10 lignes. Je suis dans le même cas maintenant pour CURE, que j’adore, mais j’ai du mal à en parler.

  2. Vu en salle (6 ans déjà!). Tres belle chronique pour ce Kurosawa que j’ai bien aimé, sans avoir adoré. Pas très fan du dino final par exemple. Mais tout le début est excellent.

    1. Ce n’est pas son meilleur il est vrai. Ma préférence va vers CURE. Il était très facile de tomber dans le ridicule avec le dinosaure final, mais il l’évite totalement. C’est un choix qui peut rebuter oui, mais qui passe je trouve. On s’éloigne juste de la sobriété et de la simplicité du début.

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