6 thoughts on “SWEET HOME (スウィートホーム) de Kurosawa Kiyoshi (1989)

  1. Oui, un bon petit film vraiment, pas très personnel mais rien d’infamant, un divertissement horrifique très ancré dans son époque. Sympa. Kurosawa peut quand même remercier Itami Jûzô pour l’avoir aidé à revenir dans une salle de cinéma.

    1. C’est ça en fait, c’est bien ancré dans les années 80 et ça lui donne beaucoup de charme. Puis comme dit, il faut bien commencer quelque part, et pas sûr que Kurosawa aurait percé à l’international par la suite s’il avait commencé cash sa carrière en « film de cinéma » avec un CURE ou KAIRO. Je me trompe peut-être, et le cinéma Japonais était peut-être bien moins frileux durant ces années là mais bon.

  2. Jamais vu, mais la générosité dont il fait montre déborde de ton superbe texte et des photogrammes qui l’accompagnent. Une grande naïveté également, que Kurosawa confesse volontiers dans ses entretiens : « Quand j’ai décidé de faire un film d’horreur, je n’ai fait que reproduire ce que j’avais vu des années auparavant.(…) Mon désir n’était pas de faire peur à mes contemporains – juste de reproduire ce qui m’avait effrayé jeune. »
    On peut, sans doute, comparer les débuts de Kurosawa dans le genre à ceux de Cronenberg qui se laissait aussi aller à une horreur très démonstrative avant de se replier vers un style plus mesuré et réfléchi.
    Jamais vu « Hausu », mais tu m’intrigues du coup…

    1. Beaucoup de réalisateurs, pas que Kurosawa ou qu’au Japon, mais durant ces années là, beaucoup rendaient hommage et tentaient de reproduire ce qui les a marqué gamin. Comme Hickox avec son WAXWORK (l’exemple me vient en tête, l’ayant revu il y a une semaine en blu-ray du Chat qui Fume). Quand à Cronenberg, hmmmmm, je ne sais pas. Même si c’était bien plus frontal durant ses premières années, tous ces thèmes étaient déjà en place et ce dés FRISSONS. Il en a fait beaucoup de variantes, souvent passionnantes (j’adore RAGE, SCANNERS, VIDEODROME mon préféré, LA MOUCHE), et une fois qu’il en a fait le tour, il a développé ses thématiques de manière moins démonstrative. Et c’est tout à son honneur, il n’est pas resté enfermé dans un style unique, et il n’a pas renié ses thèmes. Mais bon, je m’égare.
      HAUSU de Ôbayashi, c’est culte, et enfin reconnu comme tel. Depuis il y a eu de nombreuses sorties dvd et blu-ray (mais pas en France, toujours en retard ici), notamment en Angleterre, et il faudra d’ailleurs que je remplace mon vieux dvd zone 1. C’est barré, tu as 30 idées à la minutes, c’est un peu naïf, mais terriblement attachant, fun. Limite c’est un film qui a un style unique : le sien.

      1. Oui je te rejoins totalement sur Cronenberg. La comparaison n’était pas forcément la meilleure, si ce n’est sur le côté visuel, très brut à ses débuts. Cronenberg, d’ailleurs, autre grosse influence de Kurosawa.

        1. On sent que tu es un grand fan de Kurosawa en tout cas, et que tu connais ton sujet (bien mieux que moi pour le coup) Du coup, hâte de pouvoir parler plus en détails des films que nous avons tous les deux vus de lui. Car mine de rien, entre les films de cinéma, les DTV, les séries, les expérimentations étranges (son film d’une heure tourné en Russie), il ne chôme pas le Kurosawa !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *