CHILDREN OF THE CORN: REVELATION de Guy Magar (2001)

CHILDREN OF THE CORN: REVELATION

Titre original : Children of the Corn: Revelation
2001 – Etats Unis
Genre : Fantastique
Durée : 1h22
Réalisation : Guy Magar
Musique : Stephen Edwards
Scénario :  S.J. Smith d’après Stephen King

Avec Claudette Mink, Kyle Cassie, Troy Yorke, Michael Rogers et Michael Ironside

Synopsis : Jamie arrive dans un building délabré perdu au milieu de nul part dans le Nebraska pour trouver sa grand mère. Sur place, elle ne trouvera rien de plus qu’un appartement vide, des locataires étranges, deux enfants énervants et un peu de maïs à côté de l’entrée.

Dans les années 2000, Dimension Films  relance ses sagas, la plupart du temps en DTV (oui, la saga qui nous intéresse est en plein dedans depuis longtemps) et en changeant tout. On aura droit à un Hellraiser Inferno qui n’a plus grand chose à voir, et à ce Children of the Corn Revelation. Un nouvel opus qui se déroule dans… un building quasi intégralement. Pour autant, on retrouve les clés de la saga : des enfants, et du maïs. Faut dire qu’avec son titre, ça aurait été con si il n’y aurait rien eu. Et à ma grande surprise, cet opus m’a diverti et remonte grandement le niveau de la saga, sans pour autant être exceptionnel ou parfait. Ici, le réalisateur, un parfait inconnu, va jouer sur le mystère, avec deux enfants (parfois plus, mais bon, deux principalement) qui liquident les uns après les autres les locataires d’un vieux building paumé.

L’ambiance du métrage est dans un premier temps sa plus grande réussite. La réalisation est efficace, l’histoire a le mérite de changer et d’apporter un peu (mais pas trop) de neuf, et les meurtres, toujours présents, sont parfois inventifs, à défaut d’être vraiment sanglants. La photographie du film est agréable à l’œil, et on pense parfois à Hellseeker (le sixième Hellraiser) dans l’ambiance du métrage, et dans son ambiance musicale. Aucune surprise, vu que le compositeur est le même : Stephen Edwards, qui depuis ne fait plus vraiment grand chose de glorieux (Feast 2, Shark in Venice… no comment). Le rythme du métrage est plutôt lent, mais l’ambiance, si l’on rentre dedans, est prenante la plupart du temps. Le changement d’environnement apporte un plus indéniable, et il est dommage que certaines scènes se plantent lamentablement (la scène de l’ascenseur en vision nocturne… l’idée était bonne, le résultat moins). Il arrive même aux enfants d’être énervants. Michael Ironside viendra faire un petit coucou le temps d’une scène pour payer ses impôts, et le film touche le fond dans son final en voulant en faire comme souvent un peu trop, et en ayant donc recours aux effets numériques bas de gamme. Dommage.

Les plus

Une bonne ambiance

L’histoire change enfin

Quelques bons meurtres

Les moins

On veut parfois claquer les gosses

Quelques scènes ratées

Du numérique peu utilisé mais pas glorieux

En bref : La saga continue, et ose changer d’ambiance et de décors. Alors, c’est toujours du DTV fauché, mais il y a du mieux, clairement.

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