CARRIE de David Carson (2002)

CARRIE

2002 – Etats Unis / Canada
Genre: Fantastique
Durée: 2h12
Réalisation: David Carson
Musique: Laura Karpman
Scénario: Bryan Fuller d’après Stephen King
Avec Angela Bettis, Patricia Clarkson, Rena Soffer, Tobias Mehler et Katharine Isabelle

Synopsis: Carrie White est une lycéenne seule, à l’écart, qui subit tous les jours la moquerie de ces camarades de classe. Elle est ridiculisée, et souffre chez elle des pratiques de sa mère, religieuse fanatique. Mais elle cache à l’intérieur d’elle même un incroyable pouvoir télékinésique.

Nouvelle adaptation d’un roman de Stephen King, déjà adapté à l’écran en 1976 par Brian De Palma, c’est cette fois ci pour la télévision qu’est développé le métrage (comme beaucoup d’autres avant, Shining, Les Langoliers, Le Fléau, les Tommyknockers… Souvent avec le résultat que l’on connait : pas fameux, voir chiant). Un film réussi ayant déjà été fait sur le sujet, notamment grâce au style de son réalisateur, on pourrait se demander l’intérêt d’un tel métrage. Peut-être pour se rapprocher plus du roman ? Peut-être, vu que le film de De Palma prenait quelques petites libertés. Par contre, indépendamment du fait qu’il s’agisse d’une adaptation, le film, où plutôt téléfilm, s’avère plutôt sympathique à suivre, même si très loin d’être exceptionnel.

Cette nouvelle version dure 2h15, et on ne s’ennuie pas, on suit avec intérêt les aventures de cette lycéenne, qui commence comme un drame, et ce pendant la majeure partie du métrage. Aucune surprise du point de vue de l’histoire, elle est identique à celle du film de De Palma, en plus longue. Cela ne nous empêche pas de la suivre avec intérêt, tant la qualité générale de l’interprétation est correcte. Les acteurs sont tous excellents, en particulier Carrie (Angela Bettis) et sa mère. Nous retrouvons dans le film Katharine Isabelle (Ginger Snaps, Freddy VS Jason), dans le rôle d’une salo*e, et on s’aperçoit qu’elle peut absolument jouer tous les rôles. Dans le rôle de Carrie White, on retrouve Angela Bettis donc, la révélation de May. Mais si ils sont si bons ces acteurs, on ne peut s’empêcher de regretter John Travolta, qui avait plus de style. En tout cas, le casting est sans aucun doute une des raisons pour laquelle on sera clément avec le métrage, qui, dans les faits, ne reste qu’un téléfilm pour les fans de Stephen King.

Donc, l’histoire est plus ou moins intéressante (le roman n’est pas le meilleur de King), tout comme l’évolution des personnages (l’assurance que prend Carrie face à sa mère), et les acteurs sont plutôt bons. Qu’en est-il du point de vue technique ? La réalisation est en tout point correct, les éclairages fonctionnent, et les angles de camera souvent bien trouvés, le réalisateur aimant bien placer sa camera de travers, donnant un aspect clairement différent à cette nouvelle adaptation. Mais certains passages souffrent d’un grain parfois désagréable (budget TV oblige), mais, c’est assez rare, heureusement. Passons à présent aux effets spéciaux. C’est là un des points faibles du film. En effet, si les quelques effets spéciaux de maquillages sont plutôt bien en valeur par une belle photographie, nous donnant ainsi de très belles images, les effets numériques sont ratés, et il y en a pas mal sur la fin. Des objets volent, les salles sont en feux, explosions, accidents de voitures. Le tout en numérique bas de gamme comme il se doit, et c’est bien dommage. Mais cela n’empêchera pas le spectateur de passer un agréable moment, s’il n’est au final pas très regardant sur la qualité.

Les plus
Plus développé que le film
Katharine Isabelle
Agréable à suivre
Les moins
Du numérique ignoble
Limité techniquement

En bref : Un téléfilm soigné dans sa réalisation et ses personnages, tout comme dans son interprétation, dont le véritable problème ne vient pas de la longueur, mais d’effets spéciaux numériques, ainsi que de certaines limites, de par son statut de téléfilm.

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