35 thoughts on “Corpse Party (2010 – Survie – PS Vita)

  1. Bon test ! J’ai joué à Corpse Party : Blood Drive sur Vita y a pas si longtemps… J’ai trouvé ça assez absurde en tant que jeu de survie. Par contre y a pas à dire, en tant que roman visuel ça envoie du lourd ! Même si j’ai pas trouvé l’expérience mémorable on va dire que c’est le genre de jeu qui attise ta curiosité morbide tout en y ajoutant une légère pointe de voyeurisme (écolières en mini jupe obligent) XD

    1. Pas encore testé ce Blood Drive, mais le peu que j’ai vu me faire peur, notamment le design des personnages, le style graphique qu’ils leur ont choisis, je sais pas, c’est space j’accroche pas.
      Forcément oui, il faut des mini jupes (et des culottes). Japon, quand changeras tu? xD

    1. La toute première version était avec RPG Maker, la version Vita a été améliorée, mais sur un si petit écran (qui est grand pour une portable certes), c’est vraiment très beau. J’avais offert la version PC à une amie, ça pixelise un peu plus déjà, mais ça donne un aspect bien rétro. Je conseille en tout cas, il faut juste ne pas être allergique à l’anglais vu qu’il n’y a aucune traduction française.

        1. C’est un peu ça oui. Je suis devenu bilingue à force de voir les films en VO depuis mon jeune âge, et du coup, film comme jeux, maintenant je cris si je n’ai pas de langue anglaise (pour les films, si je n’ai pas le choix au cinéma, je ne vais pas les voir et j’attend la sortie Blu-Ray pour la VO, je suis comme ça haha).
          Mais en jeu, l’aspect visual novel et petit jeu n’intéressant qu’une petite partie du public, je comprend qu’ils ne payent pas un traducteur vu le nombre de dialogues.

            1. Ben (en mode je raconte ma life), je suis passé à la VO jeune mais par accident, ils passaient sur Arte le film Dune de David Lynch (ce qui a commencé mon amour pour l’oeuvre de Lynch) en VOST et à l’époque, j’avais un mal fou à régler mon antenne, si bien que j’avais raté la moitié du film. J’avais embêté ma brave maman pour avoir le DVD le jour suivant, et après avoir tenté la VF, ça sonnait faux. Je ne suis plus jamais repassé aux doublages depuis… tout comme je n’ai jamais raté une oeuvre de Lynch 😀

              1. Ahahah très bonne histoire (à garder pour raconter à tes petits enfants) qui illustre très bien la facilité avec laquelle on peut « tomber dedans ». Très souvent (pas toujours, certes) le doublage français sonne étrange voir super niais (je pense à the walking dead et game of thrones). Souvent par contre, ça s’arrête à la première fois (si on a regardé en VO ou VF), et l’habitude rend difficile tout changement (genre je peux pas regarder les simpsons en anglais (que je voyais petite à la TV) je rigole pas. Alors que south park en anglais me fait exploser de rire (je l’ai découvers plus tarc en streaming vo)).

              2. Oui, ben on a le temps alors, car petits enfants, faut d’abord les enfants, et je n’ai absolument pas le temps pour ça (déjà que mes proches ne comprennent pas comment je peux voir tous ces films et faire tous ces jeux alors que j’écris déjà mon prochain film à côté et dépanne pleins de gens haha).
                Mais oui, on tombe facilement dedans avec un peu de bon sens ^^ Rien ne remplacera un travail d’acteur de plusieurs mois contre un doubleur qui arrive après que le projet soit tourné.
                South Park, la VF est bonne, un des rares trucs où j’aime les deux. Mais si par contre tu me mets un épisode en VO, je ne pourrais pas regarder le suivant en VF, juste impossible.
                Après pour les premières fois, j’ai l’avantage de ne pas avoir vu de VF depuis tellement d’années, que par exemple tous les films de ma jeunesse, je les vois maintenant en VO, je ne me souviens absolument plus des doublages.

              3. Certains doublages français ont du bon, surtout du côté des dessins animés, mais je dois reconnaitre que la VO c’est la vie.
                Et oui c’est pareil pour moi pour South Park.
                Tu as écrit un film ? De quel genre ?

              4. Je veux bien te croire oui, je pense que pour les dessins animés, les doubleurs ont sans doute également plus de temps, ce qui doit aider. Mais la VO avec les vraies intentions, intonations, c’est tellement mieux ^^
                Euh ben j’ai écris plus d’un film, j’en ai filmé un en 2009, un second en 2016, et j’en prépare un autre haha ! Le premier était un drame, le second un thriller horrifique, le prochain sera indescriptible (bon on va dire fantastique, ça enveloppe beaucoup de choses ça).

              5. Au collège (ou primaire, je sais plus), quand les profs demandaient ce qu’on voulaient faire plus tard, je disais que je voulais être scénariste. Maintenant, je réalise en plus pour garder le contrôle total (et je fais le montage, touche au sound design, fais la photographie sous pseudo haha).
                Ça prend en effet énormément de place. Hier par exemple, j’ai du lancer un encodage 1080p pour des copies Blu-Ray de mon dernier film, bon ça a prit 9h à l’ordinateur, mais voilà 😀

              6. C’est la chance de savoir ce que tu veux faire depuis toujours !
                C’est super de connaitre et apprendre et de pouvoir monter tout un projet soi même. Et par exemple explique-moi, tu passe par quel type d’entreprise pour faire un Blu-Ray (je suis plus du côté du graphisme/illustration, avec imprimeries, agences, etc) ? Tu travailles avec des éditeurs ou tout en indé ?

              7. J’ai beaucoup de mal à déléguer, pour ça que je touche un peu à tous les domaines sur un projet, jusque la musique (soit je fais quelques morceaux d’ambiance, soit parfois j’écris des paroles).
                Pour mon premier film, j’avais voulu tout faire en indé, ça m’a coûté cher (les Blu-Ray n’était pas à la mode, ce n’était que du DVD), mais bon, là je ne referais pas ça, je grave juste le film sans pochette en Blu-Ray depuis chez moi et j’envois à des distributeurs jusqu’à trouvé celui qui sera intéressé pour le sortir et s’occuper de toute l’édition. De toute façon, tout ce qui concerne la promotion, l’après montage (tout ce qui ne concerne pas l’oeuvre artistique en elle-même en fait) ne m’intéresse absolument pas.

              8. Oui dans le fond, mais ça reste la partie où il faut « se vendre » un peu, chose que je ne sais pas faire (ou ne veut pas, à voir). Je m’occupe de l’oeuvre, du premier mot du scénario jusqu’à l’étalonnage final du film, mais voilà, une fois le film terminé, pour moi l’oeuvre est complète. Même faire une bande annonce, ça me gave (et pourtant j’en fais).
                On croise les doigts, ça facilitera le financement du prochain, et motivera encore plus l’équipe.

              9. Ok, je croise les doigts pour ce projet !
                Et bien sur je comprends exactement ce que tu dis, mais c’est une vraie problématique de l’art et de la culture aujourd’hui, et c’est vraiment scindé en deux avec les artistes (je compte dedans écrivains, illustrateurs, scénaristes…) qui estiment que leur oeuvre se suffit à elle-même, et ceux qui veulent accompagner celui qui reçoit l’oeuvre. C’est un vrai débat, et je penche pour dire qu’il faut rendre l’oeuvre le plus accessible possible par la communication faite autour, dans une idée de démocratisation de la culture. Cela dit je comprends et reçois certains aurguments inverses (que l’oeuvre se suffit), mais les trouve un peu élitistes. C’est pour ça que je trouve important l’après d’une oeuvre, mais c’est souvent un (ou des) métiers à part entière.

              10. Croise les doigts pour le projet suivant, j’ai les acteurs, l’équipe, le scénario en cours (que personne ne va comprendre mais tant pis haha).
                Disons que maintenant, on veut toujours prendre le public par la main, et je n’aime pas ça. Pour ça que je me balade peu sur internet, je n’ai pas la radio, je n’ai aucun chaîne de télévision, je regarde ou écoute ce qui m’intéresse tout seul sans compagne de pub envahissante (mes amis ne comprennent pas comment j’ai pu ne pas voir une seule image de Batman V Superman par exemple, vu toute la communication autour).
                Après, une oeuvre forte continue de vivre même après, par elle-même. Mais je comprend ton point de vue, et je suis en parti d’accord, la communication est importante, mais c’est pas un truc pour lequel je suis doué et qui m’intéresse, donc je fais presque l’impasse dessus.

              11. C’est souvent le cas !
                Pour les films et la pub et ce que tu dis je suis d’accord à 100% ! Mais il y a le côté plus de proximité (dans un musée pour une expo, pour du théatre de pouvoir parler avec l’auteur…). Je n’ai pas la TV et je n’écoute pas la radio, je deteste qu’on me dise quoi aimer. Avant qu’on m’amène voir star wars 8 au ciné je n’avais vu aucune image et ne connaissais aucun acteurs ou personnages du 7 ahah. Je vis dans une grotte presque, et mes seuls infos sont celles que les gens me donnent, ou celles des blogs que je suis, ou celles des chaines youtubes (joueur du grenier, fossoyeur, benzaie…) ! C’est pas si mal ☺

              12. Souvent le cas ?
                Nous vivons à une époque où les studios mettent des millions dans la pub pour nous dire quoi aimer justement, et ça m’énerve.
                Je n’avais pas vu la bande annonce de Star Wars 8 (je ne regarde que les bandes annonces des films qui ne m’intéressent pas forcément, car je déteste les spoilers).
                Un peu pareil vis-à-vis de youtube, le joueur du grenier, le fossoyeur, et… c’est tout en fait, je suis très limité (je vais d’ailleurs voir ce qu’il dit sur Twin Peaks, j’avais zappé la vidéo car je n’avais pas encore terminé la saison).

    1. Tu vois, pour te donner un exemple, certaines personnes à qui j’ai permis de voir mon dernier film se posent toujours des questions sur certains éléments ou autres. J’aime que l’oeuvre continue de vivre ainsi, par le public. Mais je crois que je m’égare quelque peu du débat là.

        1. Très bon exemple oui, Blade Runner sans cette réponse fonctionne super bien. J’aime ce genre de cinéma qui laisse le public se faire son propre avis sur certains éléments.

            1. Ce qui est dommage, c’est qu’il a répondu à la question (longtemps après certes), dans ce cas pourquoi faire une fin ouverte là-dessus ? Ça me dépasse.

              1. Oui mais bon, on en arrive au sujet épineux du mot « adaptation ». Un réalisateur doit s’approprier une oeuvre. La seule chose que je demande, c’est de respecter l’ambiance. (et désolé du long temps de réponse, je suis en plein montage)

              2. Ahah en même temps, discuter par commentaire interposés c’est déjà particulier.
                Moi j’avoue que je suis plus proche des oeuvres écrites que vidéo. J’adore quand ça se complète bien.

              3. Oui c’est vrai, mais on fait comme on peut haha 😉
                J’aime raconter des histoires par le visuel, donc forcément, tu te doutes de mon choix. Pas pour rien que je supprime toujours des tonnes de dialogues.

              4. Et je trouve qu’un film de toute façon ne peut pas en dire autant qu’un livre, puisqu’il montre. Donc ça ne m’étonne pas que tu supprime des dialogues. Et avec des bons acteurs, le dialogues peut s’effacer (en partie) au profil d’un jeu d’acteur nuancé. Puis ce que tu transmets par image n’est pas la meme chose qu’en « expliquant » et décrivant. Je suis tellement heureuse que tout ça existe (films, livres, oeuvres d’art, jeux vidéos…). On a de la chance avec ça’ nous les humains quand même. De pouvoir créer soi même, mais aussi expérimenter le travail d’autres.

              5. Chaque support est différent, et a sa propre grammaire. Pour ça que j’ai beaucoup de mal avec les adaptations trop fidèles (les téléfilms Dune, Shining). Oui ça reprend mot pour mot le roman, mais en film, sur un support visuel, qu’est ce que c’est chiant !
                Je tente toujours d’avoir de moins en moins de dialogue, et d’expérimenter de plus en plus.

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