WISHMASTER 4 (Wishmaster 4: The Prophecy Fullfilled) de Chris Angel (2002)

WISHMASTER 4

Titre original : Wishmaster 4 : The Prophecy Fullfilled
2002 – Etats Unis
Genre : Fantastique
Durée : 1h32
Réalisation : Chris Angel
Musique : Daryl Bennett et Jim Guttridge
Scénario : John Benjamin Martin

Avec Michael Trucco, Tara Spencer Nairn, Jason Thompson et John Novak

Synopsis : De nouveau libéré de l’opale incandescente qui contient son âme, le démoniaque Djinn surgit du néant. Plus vieux que le monde, cruel, il s’empare de l’esprit et du corps de l’avocat Steven Verdel. Machiavélique, toujours prêt à enrichir sa collection d’âmes humaines de nouvelles captures par d’odieux stratagèmes, le Djinn se lance sur les traces de Lisa Burnley, la jeune femme qui l’a délivré de sa prison…

Après la vision du très mauvais Wishmaster 3, on a très peur de ce nouvel épisode, par le même réalisateur qui plus est. Et au final, même si le niveau est un poil au-dessus (était-il possible de faire pire ?), on est tout de même déçu. Le scénario met cette fois-ci beaucoup moins de temps à se mettre en place, ce qui n’est pas un mal, puisqu’arrivé au quatrième opus, on sait à quoi s’attendre. Inutile d’attendre une demi-heure pour voir ce que l’on veut voir, un quart d’heure suffit, et permet au film de débuter au quart de tour. Malheureusement, ce n’est pas un meilleur rythme qui sauvera le film du naufrage. Loin de là. Car les mêmes erreurs du précédent opus refont leur apparition. Dés la départ, la réalisation téléfilm frappe à l’oeil. Aucun progrès, amélioration ou autre à ce niveau. Mais bon, sachant devant quel produit on se retrouve, le véritable problème n’est pas là. Il est, comme pour le précédent opus, au niveau de ses choix d’histoire.

Le ridicule ne tue pas. Ainsi, lorsque l’héroïne, Lisa, formulera son troisième voeu au Djinn, mais que celui-ci sera dans l’impossibilité de l’exaucer (à ce titre, ce petite rebondissement est une des excellentes surprises du film), un homme arrivera, sorte d’Highlander chasseur de Djinn munit de son épée, pour éliminer soit celle qui réveille le Djinn, où le Djinn lui même. Ce retournement ridicule donnant encore une fois, comme le précédent opus, une histoire et des situations dignes des pires série Z d’action, avec combats et courses poursuites, aurait pu être évité. Il n’ajoute simplement rien à l’histoire (même si le concept d’un chasseur au moment du troisième voeu aurait pu être intéressant) et ne fait que combler le film, amenant ainsi sa durée à un long métrage classique d’une heure et demie.

L’acteur jouant le Djinn en costume est toujours aussi peu convainquant, heureusement que ces apparitions sont rares. L’acteur jouant par contre le Djinn sous son apparence est bien mieux que celui du précédent opus. De ce côté, le scénario est assez astucieux d’avoir placé le personnage du Djinn dans la peau d’un avocat, cela permettant au Djinn d’exaucer des vœux intéressants concernant son statut. Mais si cela est une excellente idée et fonctionne parfaitement, ce bon côté ne fait absolument pas le poids comparer au désastre du reste. À noter tout de même les excellents effets spéciaux, qui eux non plus ne sauvent absolument rien. Un ratage de plus pour cette série qui n’a décidément pas du tout révolutionné le monde du cinéma de genre.

Les plus

Quelques rares bonnes idées

Les moins

Des choix ridicules

Des acteurs au rabais

 

En bref : De bonnes idées sous exploitées au milieu d’un ratage total, à tout point de vue. Histoire, interprétation, réalisation, le tout ne fonctionne absolument pas.

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