DRUM LIMIT: HOLE (ドラムリミット 穴) de Koshizaka Yasushi (2012)

DRUM LIMIT: HOLE

Titre original : Drum Limit Ana – ドラムリミット 穴
2012 – Japon
Genre : Pinku Végétarien
Durée : 1h
Réalisation : Koshizaka Yasushi
Musique : –
Scénario : Koshizaka Yasushi

Avec Tatsumi Yui, Ayase Ren, Noma Seishi, Nakata Hiromi et Kawana Ryuuhei

Synopsis : Saki se réveille nue dans un tonneau, avec un trou au niveau du visage. Yuhei, un jeune chercheur, l’a capturé et enfermé là. La demoiselle va alors devoir sucer toute une sorte de pénis différent pour espérer survivre.

Koshizaka Yasushi est un cas bien spécial. Après un surprenant premier film (surprenant pour du V-Cinéma j’entends), le monsieur n’a fait que montrer film après film qu’il n’avait pas de talent. Livrant des films trop longs (Idol Bomb), torchés n’important comment (les Missing), parfois amusants (les suites de Man Hunting), il n’y avait, outre ces métrages amusants, que le premier Drum Limit qui, de par sa courte durée et une réalisation un poil plus sérieuse, tenait la route. Bien entendu, il ne pouvait en rester là, et c’est en ce fatidique 28 Septembre 2012 (j’aime bien me la jouer dramatique) que débarque une suite, Drum Limit : Ana (Ana voulant dire trou). Première constations : jolie pochette, mais en dessous des capacités habituelles du metteur en scène à nous vendre une superbe pochette pour un film torché. Si ses pochettes deviennent classiques ou pourries, peut être que la qualité de ces films vont s’améliorer après tout. Malheureusement, on se rend vite compte après quelques minutes de son court film (une heure) que ce n’est pas le cas. Tatsumi Yui, une AV idole (rien d’étonnant, il faut bien ça pour faire jouer quelqu’un à poil pendant tout un film) ayant débutée dans les films pour adultes il y a de ça déjà 4 ans, joue Saki, une pauvre jeune femme se réveillant dans un tonneau. Même point de départ que pour le précédent film, qui plagiait sans vergogne le prenant Buried. Sauf qu’ici, attention, le réalisateur décide d’innover. Le film ne sera pas téléphoné, il n’y aura même pas de téléphone. Saki ne passera pas tout son film au téléphone à parler de sexe NON messieurs. Car comme annoncé dans le titre, le tonneau se retrouve cette fois ci avec un trou. Oui, un gros trou, au niveau du visage de Saki. Ce qui lui permet de voir où elle se trouve, et surtout, son ravisseur. Yasushi évite la redite, mais ne livre pas un bon film pour autant, même si au début, j’ai voulu y croire.

En effet, comme pour le premier Drum Limit, il nous livre une réalisation étonnamment calme et stable. Les plans sont souvent fixes, c’est filmé avec retenue, on aura pas des gros plans seins toutes les 4 secondes (désolé messieurs, j’admets avoir été un poil déçu également). Pour la photographie, encore une fois minimaliste, le réalisateur change. Après les teintes bleutées du premier film, les couleurs sont bien plus chaudes, et ici, le orange domine. Bref, passons sur les qualités (ou pas) techniques du film, la réalisation n’a rien de désagréable, la photographie n’est pas trop crade et pour ces deux points, ça change des Missing, il faut avouer. Le produit est emballé plus sérieusement. L’ambiance sonore sera la même tout le long, rien d’exceptionnel. Bon, passons sur l’histoire. Saki est enfermée par un cinglé en blouse de docteur, et va devoir… sucer. Beaucoup sucer. On aura bien quelques explications et un ou deux flashback par ci par là, mais rien de passionnant, avouons le. C’est après un petit quart d’heure qu’on comprend que le réalisateur ne se casse même plus la tête et qu’après un Missing 66 que j’ai soigneusement évité (je me suis fais avoir 4 fois déjà), il fait du pinku, à point c’est tout. On pourrait limite dire qu’avec ce métrage, il voulait tout simplement nous livrer du porno, mais sans les mosaïques. Et pour palier ceci, quoi de mieux que de changer les pénis par des légumes. En toute sorte. A ce stade, on pourra même dire que nos personnages ne sont plus importants, mais que c’est uniquement le type de pénis et la bouche de Tatsumi Yui qui deviennent les « stars » du métrage. Amusant au début, devant autant de, disons, liberté et d’idées stupides, le concept finit par lasser quand on comprend bel et bien que le film n’ira pas plus loin. Pendant plus d’une demi-heure, nous ne verrons que Saki sucer des légumes, et il faut bien avouer que ça devient ennuyeux.

On aura bien quelques petits moments qui feront rire (on aura aussi droit aux variations de testicules, attention les yeux) et à quelques tardives giclées de sang, mais il faut bien avouer que c’est extrêmement peu pour en faire un métrage, aussi court soit-il. On ne pourra pas dire que le film est le plus mauvais de son réalisateur (Missing 44 : Final Stage doit remporter la palme de l’ennui et du réalisateur parti en plein tournage), pas non plus son meilleur (ah, Man Hunting premier du nom), mais il n’est assurément pas un bon film, même pour du V-Cinéma (de tête, Incubus et Man Hunting, c’est du bon V-Cinéma). Inférieur au tout juste sympathique premier opus, Drum Limit : Ana pourra faire rire un temps si on est de bonne humeur, endormir si il est trop tard, ou tout simplement dégoûter par sa bêtise. Vous voilà prévenu. D’autant plus qu’au lieu d’exploiter la plastique de son actrice, le réalisateur n’a exploité que sa bouche. Reste à savoir si elle l’a exploitée pour avoir le rôle…

Les plus

Quelques passages amusants

De furtives giclées de sang

Réalisation plus sérieuse que d’habitude

Les moins

C’est chiant

Vite répétitif

Pas très bien joué

La pochette est moins jolie que d’habitude

En bref : Toujours mieux qu’un Missing 44 (ou 55, ou 66), toujours moins bon qu’un Man Hunting, et inférieur au premier opus, Drum Limit – Hole amuse un temps avant d’ennuyer.

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