MPD PSYCHO épisode 2 (多重人格探偵サイコ) de Miike Takashi (2000)

MPD PSYCHO ÉPISODE 2

Titre original : Tajuu Jinkaku Tantei Saiko – Amamiya Kazuhiko No Kiban – 多重人格探偵サイコ
2000 – Japon
Genre : Policier (série)
Réalisation : Miike Takashi
Musique : Gotô Tsugotoshi et Shirakura Yumi
Scénario : Ootsuka Eiji, Ootsuka Gichi et Sirakura Yumi d’après le manga de Ootsuka Eiji

Avec Hosaka Naoki, Nakajima Tomoko, Osugi Ren, Shiota Sadaharu et Miura Shiota

Synopsis : La vie de l’inspecteur profileur Kobayashi Yosuke bascule le jour où il reçoit un étrange colis sur son lieu de travail. Abasourdi, il découvre dans une glacière le corps démembré et maintenu en vie de sa petite amie. Kobayashi traque le meurtrier et le tue de sang froid. Il prend alors une nouvelle identité et se fait appeler Amamiya Kazuhiko…

L’aventure continue pour Amamiya. L’enquête également, et elle évolue grandement. Dans le premier épisode, les meurtres étaient (comme toujours) très visuels : des fleurs étaient plantées directement dans le cerveau des victimes. Le tueur, Nishizono Shinji, a le pouvoir d’entrer dans le corps des personnes ayant un code-barre sur l’œil. En plus de prendre possession des corps, une nouvelle clé nous est à présent donnée dans ce second épisode de la mini-série. Nishizono, en plus de contrôler ses victimes, développe leur propre instinct meurtrier. Ainsi, les pots de fleurs humains du premier épisode laissent la place à quelque chose de radicalement différent, mais de toujours aussi morbide. Les victimes sont des femmes enceintes. Leur fœtus est retiré de leur ventre, remplacé par… un téléphone. Une vague de meurtres qui n’est pas inconnue d’Amamiya, puisque cinq ans plus tôt, sa femme fut victime de Nishizono de cette manière. Cette nouvelle vague fait ainsi ressortir des souvenirs, sans pour autant dévoiler grand-chose de l’intrigue, continuant d’évoluer en quelque sorte dans le flou pour le moment. On retrouve en tout cas la patte visuelle du précédent épisode, et cela fait grandement plaisir, tant Miike semble prendre du plaisir à réaliser et mettre en image cette histoire, se rapprochant dans ses thèmes (dévoilés plus tard) de certaines de ces œuvres.

Néanmoins, on a vite l’impression que l’intrigue ne veux pas se révéler, préférant ainsi nous sortir une histoire secondaire, avec cette nouvelle vague de meurtres, comme le faisait le premier opus. On pourra regretter cela, ce qui n’empêche pas de savourer cet épisode, dévoilant un peu plus ses personnages, notamment Nishizono, le meurtrier, et l’inspecteur Sasayama, interprété par Ren Osugi. Un personnage aperçu dans le premier épisode prend également un peu plus d’ampleur, c’est celui du journaliste free-lance vendant des snuff-movies (des vidéos montrant de vrais meurtres). On a en quelque sorte l’impression qu’Amamiya est laissé en arrière plan dans cet épisode, mais cela permet d’en apprendre plus sur les autres personnages. Lors du final, on en apprendra également un peu plus sur Isono Machi, aidant Amamiya et Sasayama dans l’enquête, sous-entendant déjà des choses à son sujet que le manga mettait beaucoup plus de temps à révéler. Malgré ses quelques défauts, cet épisode est tout de même agréable à suivre, le rythme ne faiblit pas vraiment, et toutes les qualités du premier épisode sont toujours présentes. La violence également est toujours là, et toujours par moment mosaïquée (série pour la télévision oblige), ce qui n’empêche pas l’épisode d’être violent. Si le gore n’est que très rarement montré (on aura tout de même droit à une gorge tranchée en gros plan, furtivement), les explications données se suffissent. L’épisode 3 rattrapera en quelque sorte ses quelques erreurs, fort heureusement, puisqu’il aurait été bête que l’univers de MPD Psycho tombe dans la redite pure et simple à chaque épisode.

Les plus

Un univers sombre et torturé
Mise en scène inventive
Ambiance particulière

Les moins

Un peu décevant après le premier épisode

En bref : Un second épisode un peu plus faible, l’histoire principale n’évolue pas des masses, mais ça reste captivant tout de même, et les personnages secondaires se développent.

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