Titre original : Oppai Baree – おっぱいバレー
2009 – Japon
Genre : Comédie
Durée : 1h42
Réalisation : Hasumi Eiichiro
Musique : Sato Naoki
Scénario : Okada Yoshikazu d’après le roman de Mizuno Munenori
Avec Ayase Haruka, Aoki Munetaka, Nakamura Toru, Taguchi Hiromasa, Ishida Takuya, Ohgo Suzuka, Fukushi Seiji, Mitsuishi Ken et Ichige Yoshie
Synopsis : Mikako est une jeune prof de lycée qui vient d’être transférée dans une nouvelle école. Très heureuse de commencer un nouvel emploi, elle travaille comme bénévole au sein du club de garçons de volley-ball. Mais, elle découvre qu’il n’y a presque aucune activité dans le club … Il n’ya que 5 membres, et ils sont tous des perdants qui n’ont même pas touché un ballon de volley et ne pensent qu’au filles … Pour leur donner l’envie de s’investir, elle fait la promesse de montrer ses seins s’ils gagnent un jeu! Depuis lors, les garçons travaille d’arrache pied. Heureuse de voir leur changement d’attitude, Mikako commence à les aimer et leur fait confiance. Elle apprend également en travaillant avec eux et récupère sa confiance qui l’avait quittée auparavant.
Oppai Volleyball, c’est un peu une comédie pop-corn classique au Japon, un peu lisse, parfois divertissante, faisant passer un bon petit moment si l’on sait à quoi s’attendre et que l’on est dans de bonnes conditions. En voyant le titre, on peut s’imaginer plein de choses, Oppai signifiant seins. Mais à peine le film commence, on se doute bien que le spectacle ne sera pas ecchi (coquin), mais plutôt juste un brin stupide, mais familial tout de même. Le logo de Warner Bros, Ayase Haruka au casting, et toutes nos espérances de voir un spectacle un peu osé et différent s’effondrent. On nous propose donc simplement de suivre les aventures de Mikako, une nouvelle prof dans un lycée, qui va devoir s’occuper du club de volley-ball. Club de jeunes pervers (qui font du vélo très vite car suivant la vitesse, en levant les mains, ils ont l’impression de serrer des seins…), qui n’a même pas le nombre de joueurs requis (seulement 5), et pour couronner le tout, ils n’y connaissent rien en volleyball. Si bien que pour les motiver à bosser enfin et pour gagner un match, la prof leur promet de leur montrer ses seins. Point de départ amusant, mais l’on sait bien que le concept n’ira pas plus loin, puisqu’en effet, la prof, c’est Ayase Haruka, et il ne faudra rien attendre de coquin ou d’osé, car la jeune idole (chanteuse aussi) ne peut être salie.
Jouant habituellement dans des produits ternes et des rôles lisses (The Incite Mill de Nakata, Ichi de Fumihiko Sori), la petite Ayase m’avait quelque peu surpris en trouvant un rôle sur mesure dans Cyborg She, un rôle d’androïde peu expressif et lisse, qui lui convenait donc forcément à merveille. Pour Oppai Volleyball, ma surprise fut également de taille, car sans montrer un jeu extrêmement juste ou même exceptionnel, elle s’en sort plutôt bien pour rendre le tout crédible et surtout divertissant. Elle a une présence à l’écran correspondant plutôt bien au personnage. A côté de ça, le film va plutôt nous montrer l’entraînement des 5 membres du club, qui seront bientôt 6 bien évidemment (sinon un match ne pourra pas avoir lieu), à coups de courses à pieds ou d’échanges de balles, le tout en criant bien fort OPPAI ! Le scénario n’a rien d’exceptionnel, il est même plutôt vide et ne sortira jamais des sentiers battus. L’entraînement, quelques embrouilles parmi les membres, quelques soucis pour le professeur, son passé romantique dévoilé, et voilà, c’est dans la poche, il ne faudra pas chercher plus loin. Les événements sont prévisibles au possible, et l’ensemble très mince. Pire, l’humour que le métrage aurait pu amener avec ces situations se fera très discret, prenant alors un ton sérieux la plupart du temps.
L’humour, les seins, tout cela est finalement absent du métrage, qui, outre la plutôt bonne prestation des acteurs, a un autre atout dans sa poche, mais ne venant absolument pas sauver l’ensemble : sa mise en scène. Hasumi Eiichiro livre en effet un film propre, bien filmé, avec une ambiance des années 70 plutôt bien retranscrite. Il filme le tout, certes, gentiment et sans surprises, mais l’ensemble passe plutôt bien, avec quelques jolis plans, une jolie ambiance. Oppai Volleyball, ça ne vise pas plus loin, pas plus haut. Quelques scènes amusent, c’est bien filmé, plutôt bien joué, mais un peu vide, sans réelle surprise. Ça suit son bonhomme de chemin jusqu’à son final que l’on voit venir à des kilomètres, mais néanmoins, cela reste rythmé, et donc, divertissant, à défaut d’être vraiment bon.
Les plus
Les années 70 bien retranscrites
Des acteurs qui s’en sortent bien
Les moins
Pas si drôle que ça
Un peu vide
Prévisible
En bref : Ne vous fiez pas au titre, Oppai Volleyball n’a rien de coquin. Comédie pas franchement hilarante, le tout est emballé avec sérieux et l’ensemble ne réserve aucune surprise.
8/20 quand même. ^^ Ayase Haruka est devenue une actrice de pub, elle est un peu l’image de femme parfaite. Pour moi elle n’est pas/plus une vraie actrice, obnubilés par son image importante pour la publicité, son studio et elle ne peuvent accepter que des rôles cinéma lisses et dans lesquels elle est bien coiffée !
Ça reste en dessous de la moyenne hein, donc pas recommendable, sauf si on n’a rien d’autre sous la main, car bon, c’est pas non plus un supplice 😉
D’ailleurs je me rends compte que ce réalisateur, j’ai noté tous ces films 8/20…. Donc, un yes man quoi.
En ce qui concerne Haruka, bon étant en France j’ai forcément un regard extérieur. Parfois je tombe sur un film ou un drama avec elle en tête d’affiche, et c’est assez rare quand je me laisse tenter. Mais je crois que ce que les agences imaginent comme « femme parfaite » et ma vision de la femme parfaite, ce n’est pas trop la même chose. Surtout si tu évolues dans la sphère médiatique, je préfèrerais toujours une idole qui galère, fait parfois des erreurs et accepte un peu de se salir (dans du V-Cinema par exemple haha). Bref, quelqu’un qui a des failles humaines. Et qui ne jouera pas toujours le même rôle.
Ah mais on est 1000 fois d’accord ! D’ailleurs Ayase Haruka avec cette image prémâchée et fantasmée de la « femme parfaite » m’insupporte. Hélas des « actrices » comme elle, il y en a de plus en plus (Ishihara Satomi, etc.). Moi je choisis Aoi Yû et Terajima Shinobu !
En tous les cas, sympa la chronique. Y’a des pépites sur ce site, ahahah.
Bon du coup j’ai été checker, car de nom comme ça, Ishihara Satomi ne me disait rien…. Bon oui, voilà, en plus vu ces choix de carrière au cinéma (en gros, on sauve SHIN GOJIRA, et le reste, aie aie méga aie).
Mais oui, comme toi, large préférence pour les idoles/actrices que tu cites. Aoi Yû a quelques faux pas dans sa carrière (de mémoire, elle jouait dans TOKYO GHOUL, j’ai toujours refusé de voir le second film…), mais aussi des réussites. Et puis oui, elles sont juste humaines, certains choix ne peuvent pas toujours être payants ^^ Pour ça que parfois je suis et encourage des actrices (ou idoles) de seconde ou troisième zone, car elles ont ce côté plus humain, moins factice. Tout en étant parfois ouverte au dialogue (j’ai pu avoir de sympathiques discussions avec une gravure idole tiens cette année haha. Elle était adorable et super cultivée en vrai).
Si un jour on m’avait dit que cette chronique ressortirait des tréfonds du site… Comme quoi tout est possible haha. Et même pas grâce au pouvoir de son titre qui m’avait attiré (oui, j’assume, tu me mets Oppai dans le titre, je fonce !).
Pour moi, Aoi Yû est l’une des meilleures actrices de sa génération.
TOKYO GHOUL ? C’est quoi ? Connais pas ahahah !
Tu sais que très souvent, mais vraiment, extrêmement souvent, depuis un an, quand je me balade sur des sites asiatiques, on me propose souvent des articles ou de voir ce TOKYO GHOUL S (pourquoi S ? J’en sais rien. S pour sequel ?). Je vais finir par craquer un jour je le sens haha.