THE 33D INVADER (蜜桃成熟時33D) de Cash Chin (2011)

THE 33D INVADER

Titre original : 蜜桃成熟時33D
2011 – Hong Kong
Genre : Comédie érotique
Durée : 1h22
Réalisation : Cash Chin
Musique : Kenneth Tjon et Lin Ka-Chun
Scénario : Sean Chan

Avec Yoshizawa Akiho, Taka Kato, Monna Lam Yi-Chi, Wu Qing-Qing, Gill Mohindepaul Singh, Law Kar-Ying, Samuel Leung, Justin Cheung et Chen Jun-Yan

Synopsis : Une femme est envoyée depuis 2046 dans le passé, en 2011, afin de trouver un homme sein pour tomber enceinte. En effet, en 2046, les hommes sont stériles à 99%, et les femmes à 80%. Deux aliens sont également envoyés dans le passé pour l’empêcher d’accomplir sa mission.

Certains se souviennent encore du réalisateur Cash Chin, aussi appelé Chin Man-Kei. Débutant dans le milieu des années 90, il se sera surtout spécialisé dans les Cat III érotiques, que ce soit en tant que réalisateur (Sex & Zen 2, Naked Poison), assistant réalisateur (Sex & Zen 3D) ou acteur (Erotic Nights en 89). Aucune surprise à le retrouver en 2011 à la tête d’un nouveau délire érotique, qui va repousser encore plus loin les limites de la bêtise pour le plaisir de l’amateur de spectacles décérébrés, le tout avec dans un des rôles principaux une ancienne AV idole venue tout droit du Japon pour nous montrer sa plastique une nouvelle fois, j’ai nommé Yoshizawa Akiho. Pour ceux qui ignorent tout de sa sainte personne, la demoiselle aura quitté le cinéma pour adultes pour se lancer dans des films plus « sérieux », notamment en tournant pour Tomomatsu Naoyuki (il y a mieux en films sérieux), notamment dans ses deux Maid-Droid. Bref, The 33D Invader n’est pas un film intellectuel, on s’en rend compte dés les premiers instants où l’histoire nous est exposée à coups d’effets numériques d’un autre temps (normal, le prologue se déroulant en 2046…), ou par la magie du pompage à Terminator, une femme est envoyée dans le passé pour sauver l’espèce humaine, poursuivie par deux extra-terrestres qui vont tout faire pour l’empêcher d’accomplir sa mission.

L’on se retrouve alors en 2011 en compagnie de quatre jeunes puceaux qui n’ont qu’un but dans la vie : voir des boobs par tous les moyens possibles et imaginables, même les plus improbables. Longue vue avec vision de nuit, hélicoptère télécommandé armé de caméra, ou encore déguisement les plus improbable comme un beau maquillage bleu pour ressembler à Avatar, tout y passer, à un rythme fou, dans la joie et la bonne humeur. Leurs proies ? Quatre jeunes femmes, avec de gros boobs, dont Yoshizawa Akiho notamment. On se croirait revenu dans les années 80, où Wong Jing et compagnie nous fournissaient chaque année des films de drague à l’humour plus ou moins lourd. Car The 33D Invader en respecte absolument tous les codes, de l’étotisme soft, en passant par un humour débile, des plans boobs ou cul totalement gratuits, des acteurs qui cabotinent et ont l’air de se faire plaisir. On pourra même y ajouter attention, une mise en scène plutôt bien foutue, avec quelques beaux plans et une photographie correcte, et des effets numériques ratés qui ne semblent déranger personne. Mais alors, le film est-il bien ?

Techniquement, et en restant sain d’esprit, non. Ça ne raconte pas grand-chose à part plagier quelques films par-ci par-là (Terminator bien entendu), le film possède un humour pas très fin et tout semble être en roue libre. Par contre, en sachant à quoi s’attendre, et en appréciant les folles idées du scénariste, comme un pénis cactus, des scènes de sexe risibles, des techniques de drague space, des aliens hermaphrodites arracheurs de bites, des musiques de téléfilms érotiques made in M6 et j’en passe, on passe un excellent moment, très court (1h22) et pas prise de tête à même de nous faire décrocher des rires à chaque scène qui semble aller plus loin que la précédente pour se renouveler, et pour l’amateur, c’est un festival. Pour apprécier the 33D Invader, il faut mettre son cerveau au placard, apprécier les délires made in HK, ou tout simplement être nostalgique d’une certaine époque révolue, puisque le métrage semble vraiment nous parvenir de cette belle époque où Hong Kong nous sortait des spectacles totalement hallucinants dans les années 80 et début 90. Fun !

Les plus

Con comme la lune

Chaque scène semble vouloir faire plus que la précédente

Un film qui respire la bonne humeur

Les moins

Ne s’adresse pas à tous les spectateurs

Trop débile pour certains

 

En bref : The 33 Invader, c’est débile, très débile, toujours plus débile. Le métrage nous ramène des années en arrière, à l’âge d’or de la Cat III érotique.

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