Titre original : Wishmaster 3: Beyond the Gates of Hell
2001 – Etats Unis
Genre : Fantastique
Réalisation : Chris Angel
Musique : Daryl Bennett et Jim Guttridge
Scénario : Alex Wright
Avec John Nowack, A.J. Cook, Tobias Mehler, Jason Connery et Louisette Geiss
Synopsis : En sortant de son tabernacle, une précieuse opale rouge, l’étudiante Diana Collins ignore encore qu’elle vient de délivrer de sa prison millénaire le Djinn, un démon immortel. Sous l’apparence du professeur Joel Barash, le Djinn tue et tue encore, toujours plus cruel, toujours plus féroce. Son but : pousser Diana Collins à prononcer trois voeux. Après quoi, si personne ne l’arrête, il pourrait plonger le monde dans un nouvel âge des ténèbres…
Troisième opus de la série Wishmaster, ils sont à présent distribués directement en vidéo, et l’ensemble subit une légère modification. Si l’histoire est en soit toujours la même, le Djinn réveillé, il doit accomplir trois voeux à celle ou celui qui le réveille pour que les siens envahissent la terre, de nombreux changements sont à noter. Dans le ton de de son sujet d’abord, mais aussi pour l’acteur jouant le fameux Djinn. Le film commence très lentement, nous présentant les différents personnages, avec pour certains, notamment le personnage principal, très mimi, un passé qui pourrait s’avérer intéressant, mais qui malheureusement, ne l’est pas et ne sert pas à grand-chose. Les personnages sont donc inintéressants, vu et revus. Mais bon, c’est une série B, et tous les poncifs du genre sont là : ados, sexe, héroïne que personne ne croit, autres personnages cons, et le méchant très très méchant. Cela a tellement été vu et revu que ça en devient énervant, mais pourquoi pas.
La réalisation du film fait très téléfilm pour un programme en seconde partie de soirée sur M6. Normal, puisqu’il s’agît d’un DTV probablement tourné pour peu d’argent et dans l’urgence la plus totale. Rien de transcendant du côté de l’histoire non plus, et on suit donc pendant la première demi-heure une histoire assez plate qui n’avance pas du tout. Le réveil du Djinn arrive alors et on espère rapidement que le film va bouger, que ça va gicler. Mais encore une fois, ce ne sera pas vraiment le cas. Le nouvel acteur jouant le Djinn joue comme une andouille et n’a pas du tout le charisme d’Andrew Divoff. Le film tenant sur les épaules de ce personnage, ça ne peut être qu’un ratage. C’est en effet le cas, le personne ne convainc pas du tout, et pire que tout, le scénario n’aide pas le nouvel acteur. Les voeux qui sont en effet formulés sont, d’une, très rare, beaucoup trop rare, et un peu trop facile. Si les effets gores qui les accompagnent en général sont de très bonne facture, cela ne suffit pas à sauver le film du naufrage.
Mais pire que tout, c’est la façon dont est abordé le mythe qui fait très mal ici passé un certain stade. Si jusqu’à là, le scénario se montrait sans aucune originalité, banal, et reprenant en gros tous les poncifs des deux précédents opus, un étrange choix, qui se retrouvera dans l’opus suivant, fait son apparition. Le film se barre en quelque sorte dans un curieux délire. L’héroïne, Diana, se retrouve aux prises avec le Djinn dans une église, et formule son voeu : que l’ange Michael lui prête ses forces pour l’aider à combattre le mal. Et hop, l’ange Michael arrive et rentre dans le corps de son petit ami. C’est parti pour un délire qui ne fonctionne pas : duel entre Michael et le Djinn à l’épée, dans l’église. La suite continuera dans la même voie, avec autres duels à l’épée, à mains nues, courses poursuites en voiture, explosions. Quand la série B très limite série Z se mélange avec le cinéma d’action Z, et oui, ça donne bel et bien Wishmaster 3.
Les plus
Vraiment rien
Les moins
Le nouvel acteur pour le Djinn
Lent à démarrer
Mal filmé
Juste nul de bout en bout
En bref : Un gros gâchis, l’acteur principal est fade, tout comme le scénario ridicule dans ses choix et la réalisation de téléfilm.