7 thoughts on “CURSED de Wes Craven (2005)

  1. Sans doute le Craven qui se traîne la réputation la plus calamiteuse (quoique, « la Créature du Marais »…) et je constate que ton texte ne vient pas à son secours.
    Je me suis toujours gardé de ternir la bonne image que j’ai de Craven (quoique, « la Créature du Marais »…) en évitant ce « Cursed » comme la peste.
    Il faut dire, come tu le rappelles dans ton texte, que le thème du lycanthrope a été battu et rebattu avec plus ou moins de bonheur d’ailleurs. Tu cites à l’époque les formidables « Ginger snaps » et dans une (très) moindre mesure le film de Marshall, mais je me souviens aussi d’un film avec Julie Delpy, comment s’appelait-il déjà ?… 😉
    De toute façon, les films de Loups-Garous, à commencer par les plus anciens (celui avec Chaney Jr) ne m’ont jamais vraiment convaincus. J’ai toujours trouvé qu’ils reprenaient peu ou prou l’histoire de Stevenson et de son savant bipolaire. Mais tout de même, c’est vrai, il y a eu Fisher, Brahm, Wadleigh, Dante, Landis, voire Tourneur pour une variante plus « Féline ». 😉

    1. Tu devrais le tenter pourtant, rires assurés 😉 Sauf oui si tu es fan de Craven, là ça doit faire bien plus mal. Personnellement, à l’exception des Griffes de la Nuit et à la limite du Sous-Sol de la Peur, je ne suis pas fan du monsieur. Par contre tu m’as rendu très curieux pour La Créature du Marais, que je n’ai jamais vu.
      Le Dog Soldiers de Marshall, c’est un plaisir coupable pour moi, c’est pas franchement bon, mais divertissant et j’aime bien le look des loups, donc capital sympathie malgré tout. « Le Loup-Garou de Delpy » je l’ai heureusement un peu totalement zappé de ma mémoire suite à la première vision sur Canal + donc il y a bien 20 ans….

      1. J’ai eu mes hauts et mes bas avec Craven, mais à bien y regarder, et après m’être un peu documenté sur le bonhomme, c’est tout de même un réal qui a compté et qui compte encore.
        Tu peux tenter « la créature du marais », rires garantis également, et s’il te reste un peu de courage, « le retour de la créature du Lagon » signé d’un des plus grands artistes du Z en la personne de Jim Wynorski.
        Les loups de Marshall sont effectivement très chouettes, même s’il sont très clairement inspirés de ceux de Hurlements. Celui de Delpy est clairement effaçable.

        1. Disons que je trouve qu’il compte en effet, c’est indéniable, et qu’il a un certain capital sympathie, mais je trouve la plupart de ses oeuvres assez bancales (La Dernière Maison sur la Gauche et La Colline a des Yeux, j’adhère pas rien à faire. La Ferme de la Terreur ben c’est du téléfilm et ça se sent. Même Scream j’ai beaucoup de mal mais pour des raisons complexes, au final je reconnais que c’est pas mal.
          Mon dieu, Jim Wynorski, j’ai vu quelques films de lui (son Sorority House Massacre 2 m’aura tellement fait rire), et j’en ai d’autres à voir, notamment l’apparemment immonde Camel Spiders, mais une amie joue dedans, donc bon, pour compatir…
          Ironiquement, même si je préfère largement Le Loup-Garou de Londres par exemple à Hurlements, qui a un peu vieillit, j’ai toujours une préférence pour les loups-garous qui se tiennent sur leur patte arrière, ce qui en fait un bon croisement entre l’homme et l’animal, donc Marshall m’a brossé dans le sens du poil on dira.

          1. C’est vrai que ses films ont des défauts, mais ce qui me plaît, c’est la manière qu’il avait, dans ses meilleurs films (et même dans « le sous-sol » qui me séduit moins) c’est de montrer par le fantastique ou le slasher comment la violence infuse en chaque être, comment la victime peut soudain se changer en bourreau (Freddy lynché par les parents, la famille de « la colline », celle de « la dernière maison sur la gauche »). Et puis j’ai aimé cette exploration de nos peurs véhiculées par les médias et les images populaires (Shoker, les Scream, le dernier Freddy) et le folklore traditionnel (« the serpent and the rainbow » ou même ce « Cursed » ).

            Entre comédie et ironie, on sent que Marshall tente de se frayer une place entre les deux jalons du genre, sans pour autant avoir le même talent de mise en scène me semble-t-il.

            1. J’aime bien Le Sous-Sol de la Peur, et je ne l’explique pas, le film utilisant un humour parfois assez… « lourd » on dira, qui est quasi le même que dans Shocker, avec lequel j’ai beaucoup de mal. Enfin je pense que ça reste un metteur en scène intéressant malgré ces défauts en tout cas. The Serpent and the Rainbow est le second film de Craven que je n’ai pas vu.

              Marshall est en quelque sorte tombé dans le piège du premier film qui veut être référentiel mais essaye d’utiliser l’humour pour avoir une certaine distance, sans pour autant vraiment savoir sur quel pied danser. Les gros défauts techniques de Dog Soldiers sont clairement son montage parfois trop cut quand ça se bouge, et l’éclairage nocturne parfois bien trop lumineux, mais j’y reviendrais quand je me déciderais de parler du film ^^

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