8 thoughts on “SANS UN BRUIT (A Quiet Place) de John Krasinski (2018)

  1. Très bonne analyse. Film intelligent qui m’avait surpris dans son traitement. Ce n’est pas le film d’horreur standard loin de là. J’ai moi aussi ressenti un agacement, un malaise ou une déception, quant au plan final.

    1. Merci beaucoup pour ton commentaire.
      C’est ce genre de métrages qui me fait aimer le cinéma de genre, même si on tombe plus souvent sur des films faciles que ce genre de petites perles. Du coup vraiment dommage pour ce plan final, qui donne un côté « bad-ass » au personnage comme pour en faire une Ellen Ripley dans une suite (qui a été annoncée en plus), mais qui me semble bien trop… too much vu le personnage de base. Famille à protéger ou pas.

  2. Je suis d’accord avec toi, j’ai beaucoup aimé ce film dont je ne connaissais pas l’histoire. C’est le mélange film d’horreur/Emily Blunt/John Krasinski qui m’a donné envie de le voir. La scène finale ne m’a pas dérangée tant que ça, j’ai trouvé l’utilisation de l’appareil auditif plus problématique car on le sent venir de très loin et j’ai même été frustré qu’ils ne l’utilisent pas plus tôt. Mais effectivement un très bon film, et si c’est vrai qu’il y aura une suite j’ai un peu peur.

    1. J’ai été un peu me documenter du coup, et effectivement, le second volet est en écriture actuellement, on peut donc facilement penser à une sortie pour 2020. On ne sait du coup forcément rien pour le moment, mais soit ce sera une suite directe et donc dans un sens forcément plus « musclée », soit de nouveaux personnages.

      1. Je pense qu’une suite sera forcément dans un genre différent et va vouloir expliquer des choses laissées en suspens. C’est dommage de ne pas pouvoir garder un peu de mystère, de laisser le spectateur imaginer. Car j’imagine qu’ils vont vouloir expliquer d’où viennent les créatures

        1. J’espère pas honnêtement. C’est en général quand même hyper rare qu’on ai droit à une préquelle sur l’origine de quelque chose dés le second opus, ils attendent en général de ne plus avoir d’idées… ou de ressortir une saga des années après (The Thing avec sa préquelle 30 ans après, Prometheus).
          Donc sincèrement, je croise les doigts pour que l’on ai pas la préquelle !

  3. J’ai plusieurs gros problèmes avec ce film parce que je suis ressortie de ma séance en me sentant totalement flouée (j’aime les critiques objectives).
    Déjà par la promesse de « film d’horreur ». C’est l’éternelle histoire de la promotion mensongère parce qu’on vise un public adolescent venu pousser des cris en meute aux séances de 22h… Pas nouveau, on a déjà fait le coup pour The Witch ou It Comes At Night mais je me fais avoir à chaque fois, c’est rageant.
    Admettons que ce soit un « film d’ambiance »… Je trouve que le silence est plutôt mal exploité, justement. Y’a toujours un brouhaha sonore en fond, et puis y’a des fois où on peut faire un peu plus de bruit que d’autres parce que là, c’est moins pratique si on peut pas se faire s’entrechoquer deux assiettes tandis que les ratons-laveurs font des bonds sur le toit en TOTALE impunité.
    Alors que je m’attendais à être crispée à mon siège tout du long (parce que comment vivre sans faire le moindre bruit hein ? C’est encore pire qu’un scénario d’invasion zombie), les seules scènes où j’ai véritablement eu des gros coups de pressions sont au nombre de… deux : l’introduction avec leur expédition dans la pharmacie et ce fameux jouet à piles (un court-métrage dans le film, qui condense parfaitement tout ce que je m’attendais à retrouver durant l’ensemble du film, en fait) et la balade en forêt avec le vieux édenté qui surgit de nul part.
    Je rejoins le commentaire précédent sur la découverte du « comment qu’on va retourner leur sensibilité auditive contre eux ». Ils s’en rendent vraiment compte DEUX ans après ? Alors qu’on nous assomme de zooms sur l’intérieur de leur crâne purulent (subtilité) ?
    Et personnellement, j’ai trouvé que Krasinski en faisait des caisses (les yeux exorbités, les sourcils haussés en permanence et cet index tellement enfoncé dans sa joue desfois qu’on doute qu’il est en train de faire « CHUUUUTEEUUUUH » à ses enfants…). Emily Blunt moins, mais seulement parce que je la comparais à son mari et du coup, ça pouvait difficilement être pire, à mes yeux.

    Du coup, je suis moins convaincue que toi : bonne idée, mais tellement mal traitée… Penser qu’une suite (ou pire, un préquel) est en préparation me laisse grandement perplexe. Encore que savoir comment l’humanité a compris qu’il fallait désormais bannir le bruit * , la parole et la musique de son existence pourrait m’intéresser mais on va pousser non plus…

    * Les Unes de journaux affichées dans leur bureau et qui proclament « PAS DE BRUIT POUR RESTER EN VIE », j’avoue m’être demandée comment elles avaient pu 1) Être imprimées, 2) distribuées à travers le pays et 3) Arriver jusqu’à leur bled de campagne isolé de tout).

    1. Wow, ça en fait un long commentaire dés mon réveil !
      Ah, le film a été vendu par le marketing comme un film d’horreur ? Je l’ignorais ça. Et je ne m’en porte pas plus mal, ça me permet de découvrir les films vierge de toute information. Il me semble par contre que le public a été néanmoins plus réceptif à ce Sans un Bruit comparé à The Witch et It Comes at Night. J’ai bien aimé les 3 métrages, mais je ne les range pas dans la catégorie film d’horreur. Fantastique et Ambiance en effet.
      Au niveau de l’utilisation du silence, comme je le dis, moi c’est plutôt au niveau de la musique que j’ai trouvé ça dommage. Ils auraient du faire comme pour No Country for Old Men : aucune bande son. Surtout que le choix de Marco Beltrami en compositeur, je ne suis pas fan de son travail, je trouve ses compositions beaucoup trop bruyantes et appuyants trop souvent les effets que l’on voit déjà à l’image (Scream, The Thing, Die Hard 5, Carrie, Cursed, Underworld, ou même sa courte participation à l’univers de Rodriguez avec The Faculty).
      Pour l’absence de subtilité avec les monstres, je trouve néanmoins que le film n’abuse pas de leur présence (sur la fin, un peu quand même, mais sinon, le film sait prendre son temps, heureusement). Cette semi-subtilité (ou non-subtilité), je la résumerais à la bonne/mauvaise surprise lorsque le générique de fin s’est abattu et que j’ai vu le nom de Michael Bay à la production. Cela peut expliquer pour toi le manque de subtilité et les facilités du film, pour moi ça m’a surpris dans l’autre sens.

      Mais par contre, connaissant le milieu Hollywoodien et l’univers des suites, l’idée d’une préquelle me laisse totalement de marbre, car même si, comme tu le dis si bien, l’idée de découvrir comment l’humanité veut bannir le bruit peut amener de bonnes choses, le cahier de charge des suites/préquelles à Hollywood, le tout allié à ce plan final qui en dit long me laisse plutôt penser à une direction plus musclée pour ce futur second opus.

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