5 thoughts on “INVISIBLE MAN (The Invisible Man) de Leigh Whannell (2020)

  1. Raté avant le confinement, failli le voir à la réouverture des cinés (et puis j’ai changé de plan), je crois que je n’y couperai pas en DVD.
    Néanmoins, toit ce que tu dis sur le discours d’arrière plan m’inquiète un peu. Blumhouse semble, depuis quelques années maintenant, vouloir donner dans le film à message, sans doute un moyen de se donner une légitimité, de redorer son blason (c’est sur que dans Paranormal Activity fallait chercher loin pour le trouver). Le fait d’y aller de manière systématique et avec de gros sabots aurait plutôt tendance à m’agacer. Mais je tenterai quand même.

    1. Ce qui est ironique, vu qu’à côté, Blumhouse continue de sortir tous les ans des films d’horreur pour djeuns absolument ratés et détestables (Fantasy Island en début d’année, le pire film de 2020 pour le moment pour moi). Après, est-ce qu’ils laissent la liberté aux réalisateurs de faire ce qu’ils veulent ? Vu les bas budgets, cela me semble possible, surtout que dans ce genre de film qui veulent avoir un message, le réalisateur est souvent aussi le scénariste.
      Mais Invisible Man reste sympathique, perso c’est vraiment la durée qui m’a dérangé, ça s’étire dans le dernier tiers. Ce qui n’était jamais arrivé avec Leigh Whannell, avec Insidious 3 ou Upgrade, c’était toujours la durée parfaite.

  2. Tu as raison. J’ai vu le film il y a quelques jours, et j’ai beaucoup aimé. Et puis, quand j’y repense, quand je rumine plusieurs scènes du film 2/3 jours après, quand je lis ta chronique… je me rends compte qu’il y a pas mal de petites choses qui ne vont pas. Des erreurs, des trucs pas logiques, des facilités éhontées en particulier dans le dernier tiers. Comme les évènements s’enchainent, que c’est bien joué et filmé, on n’y fait pas forcément attention sur le coup, mais… Bref. Ça reste malgré tout un bon suspense horrifique grand public.

    SPOILER :
    Pourquoi au début du film, le souffle de l’homme invisible, dans le froid, devient visible ? Il porte un casque !!!! Une faute assez énorme, qui induit en plus le spectateur en erreur car à ce moment-là moi j’ai naïvement pensé que l’homme invisible était nu, que sa peau était invisible, comme dans les films précédents.
    Pourquoi l’homme invisible reste dans la petite cellule de Cecilia, vers la fin, avant qu’elle ne prenne sa douche ? On est d’accord qu’il est enfermé à l’intérieur, qu’il décide donc d’être enfermé dans la cellule. Toute petite. Il pensait donc y rester toute la nuit ? Pourquoi il est là ?
    Comment Cecilia arrive-t-elle à tuer son concubin à la fin ? Il faut qu’elle sorte des toilettes, qu’elle parte récupérer le deuxième costume (le FBI ne l’a pas trouvé ?!?), qu’elle le mette (c’est pas sa taille !), qu’elle arrive à faire fonctionner cette merveille de technologie qu’elle ne connait absolument pas, etc. C’est pas un peu ridicule ?
    Pourquoi le FBI, l’armée, ne mettent-ils pas la main sur les créations du génial inventeur du costume invisible ? Le 1er homme invisible a été arrêté. Le FBI découvre donc le costume – cassé, visiblement. Mais ça reste une découverte INCROYABLE ! Ça change le monde ! Et on va me faire croire qu’après avoir trouvé ça, l’armée, le FBI, toutes les têtes pensantes des Etats-Unis ne fouillent pas la maison de l’inventeur de fond en comble ? Qu’ils ne soumettent pas l’inventeur en question à des tonnes d’interrogatoires ? Qu’ils ne le poussent pas immédiatement à travailler pour eux ? Qu’ils ne le mettent pas sous la plus étroite surveillance imaginable ?
    Etc.

    1. Oh je pensais que tu ferais l’impasse sur celui-là tiens 😉
      Tu remarques même des petits éléments que mon esprit n’avait pas fait attention, mais comme dit, c’est beaucoup trop long, ça a finit par perdre mon attention. Ça reste clairement sympa, et même dans la dernière partie, quelques scènes sont bonnes (l’évasion de l’hôpital, très bien filmé, ça rappelle un peu UPGRADE dans les mouvements de caméra). Mais beaucoup de facilités assez aberrantes, peut-être aussi une envie d’en faire trop, je ne sais pas. Ça aurait du garder en tête une certaine simplicité.

      Mais vu le niveau assez bas des productions Blumhouse cette année (Nightmare Island, You Should have Left), ce INVISIBLE MAN ne s’en sort pas trop mal en tout cas.
      Plot twist : il n’est pas dans mon top de l’année !

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