6 thoughts on “LIMBO (智齒) de Soi Cheang (2021)

  1. Superbe film. Ça m’a rappelé cette époque ou le cinéma HK me transportait encore complètement. J’adore Soi Cheang depuis LOVE BATTLEFIELD, j’avais acheté le DVD HK à sa sortie : baffe cloutée ! J’ai enchainé tous ses premiers films, puis un brin déçu par ses suivants. Enfin MOTORWAY super sympa et voilà le grandiose LIMBO. Techniquement c’est monstrueux, cette photo, ces acteurs, la musique… On se sent enseveli sous les ordures, hors du temps, on pense un peu au cyberpunk par moment. Vive Soi Cheang !

    1. Oh bien vu pour l’ambiance cyberpunk, c’est vrai que la vision de ce Hong Kong pluvieux, sombre, sous les ordures, peut un peu faire penser à ça.
      Tu as l’air bien plus connaisseur que moi sur Soi Cheang, je l’ai découvert sur le tard, avec MOTORWAY justement que j’avais acheté en BR par hasard car pas cher en boitier métal. Vu son SPL 2, sympa bien qu’un poil trop câblé, la seconde vision fut moins bonne. Ces premiers films, toujours pas vu, ils doivent sortir en France en HD cette année, ce sera peut-être l’occasion de se plonger dans sa filmographie au final.

      1. Je les avais chroniqués sur hkmania ces vieux films, il y a longtemps (2005 ou 2006 ?), Ced les a peut-être remis sur DarkSide, tiens je vais aller jeter un coup d’œil ! ^^

  2. D’enfer cette critique ! Que ne suis venu plus tôt la consulter.
    Bien content que « Limbo » rafle son prix en France et l’ajoute aux autres glanés en Asie.
    Tu sembles mitigé sur la musique de Kawai, moi je la trouve dingue ! Elle rappelle celle de « Ghost in the Shell » don’t le visuel urbain s’inspirait d’ailleurs de Hong Kong. Tout se rejoint.
    Et quel visuel ! Pas étonnant que ce soit le chef op’ de Johnnie To qui soit derrière. J’ai d’ailleurs pensé à PTU quand le jeune flic perd son flingue.
    Déjà très hâte de me le refaire.

    1. A force d’en entendre parler un peu partout depuis quelques jours, envie de me le refaire aussi. On dit qu’il ne faut pas abuser des bonnes choses, mais c’est vrai que ce genre de « claques » viscérales, ça se fait plutôt rare depuis quelques temps, donc autant en profiter.
      Pour Kawai, je sais pas, disons que pour entendre beaucoup son oeuvre un peu partout (revu les GHOST IN THE SHELL il y a peu, vu les deux derniers IP MAN aussi dont il fait la musique, ainsi que d’autres films moins connus), là ça m’a moins convaincu, ou moins marqué du moins. On verra si une seconde vision confirme cette impression ou pas.

      1. Je peux t’assurer qu’en salle, avec l’image immense de la ville noircie à l’encre dégoulinant sur les décharges publiques et les détritus humains, c’était raccord.

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