7 thoughts on “THE LAIR de Neil Marshall (2022)

  1. J’ai l’impression qu’il n’y a plus que toi pour venir au secours de Neil Marshall. Les captures parlent d’elle-mêmes pour afficher le côté cheap du film. On se croirait presque chez Asylum à certains endroits. Dis moi, ça ne sort pas au ciné ?

    1. C’est ça, Rick seul contre tous ! 😀
      Plus sérieusement, c’est sûr que c’est un peu cheap, ça se ressent, et même si la photographie est souvent neutre, c’est elle aussi qui donne un côté cheap, notamment aux monstres trop souvent montrés, car elle éclaire trop naturellement le tout. Mais la comparaison avec Asylum reste un poil méchante quand même monsieur ! Marshall essaye au moins d’éviter tout CGI, et de ne pas mentir sur la marchandise (ah les prods Asylum qui te promettent une créature que tu verras 4 secondes en CGI lors du final…). Ce n’est pas vraiment bon, on ne va pas se mentir, mais il y a pire, et surtout je trouve que ça reste « honnête » dans ce qu’il propose. Reste à savoir pourquoi Marshall reste dans ce genre de films cheap, si c’est par choix, car on ne lui propose plus rien. Mais là encore, DOG SOLDIERS et THE DESCENT étaient de minuscules budgets aussi, c’est vrai.

    1. Vu aussi oui, faut que je pense à poster ma chronique qui attend depuis bien 3 ans… Même verdict, pas mal de défauts, bancal, mais je l’ai pas trouvé si catastrophique que tout le monde voulait bien le dire.

  2. Non Rick, tu n’es pas seul, moi aussi je me dis qu’un jour, Marshall nous refera un très bon film !

    Il commence bien ce THE LAIR d’ailleurs, j’y ai cru pendant 15 ou 20 minutes ! Et puis il y a des soucis, comme des scènes vraiment ratées qui sortent de nulle part, une actrice principale qui livre une prestation que je qualifierais de moyenne, un vrai manque de tension comme tu dis et puis le scénario improbable et certaines prises de décision ubuesques. Les monstres aussi (sortis du premier jeu RESIDENT EVIL ?!), parfois ils sont presque invincibles (y’en a un qui se met debout après une vivisection), hyper forts (un coup de griffe arrache la tête), et d’autres fois tu les tues d’une balle, d’un coup de couteau bien placé, ou tu peux te prendre des coups de poing mutant et te relever… Mais ça reste divertissant comme une toute petite série B, je suis d’accord avec ta review globalement.

    SPOILER : pourquoi à la fin une escouade de 5/6 soldats exténués décide de plonger dans le Lair (laboratoire dans l’obscurité, labyrinthique, peuplé de monstres hyper puissants) alors qu’ils n’ont plus presque aucune munition, qu’il leur suffit d’appuyer sur un bouton pour tout faire sauter ? Certes, c’est pour sauver l’un des leurs qui a été entrainé dans le Lair par un monstre, mais c’est une mission suicide. Si c’etait pour sauver le président des États-Unis (encore que ça dépend duquel ahah), j’aurais pu comprendre, mais là, ça n’a aucun sens. ILS N’ONT QUASIMENT PLUS DE MUNITIONS ET ILS SE JETTENT DANS LA GUEULE DU LOUP. D’ailleurs on voit le résultat à la fin du film…

    1. Un jour, va savoir. Car mine de rien, outre THE DESCENT, DOG SOLDIERS c’est de la série B très solide, et même ses oeuvres mineures, je ne les trouve jamais détestables. Innabouties, bancales, décevantes, mais jamais abominables.

      Bon par contre oui ça fait deux films qu’il est avec sa femme en actrice principale et coscénariste, et là c’est un peu dommage, même si on a vu pire actrice.

      Et pour la fin, ben, ça aussi, un cliché facile de la série B (Z?) que Marshall utilise sans trop se soucier du reste. Car il faut toujours sauver le soldat Ry… enfin tu vois.

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