4 thoughts on “DOG SOLDIERS de Neil Marshall (2002)

  1. C’est pas franchement fabuleux mais ça aurait peut-être pu faire un « Hurlements 2 » honnête. On sent bien l’hommage de Marshall à l’école Corman : Dante + Cameron.
    J’avais pas tilté que le casting très viril serait ensuite remplacé par un cast exclusivement féminin dans le film suivant. Bien vu. Je préfère largement le côté fille perso.
    « Car que le film veule nous mettre une scène d’ouverture » … euh là j’ai pas tout compris à ce bout de phrase. Sûrement un coup de Pleine Lune 😉
    J’ai moi-aussi profité des beaux atours de l’astre sélène pour hurler avec les loups : je me suis refait « The Howling » justement et, même s’il affiche vingt piges de plus que ce « Dog Soldiers », il porte encore beau. Et surtout, je suis resté scotché sur la morale finale avec cette transformation en directe à la télé et les téléspectateurs qui se disent « dis donc, qu’est-ce qu’on fait pas avec des effets spéciaux ». Le vrai et le faux ne se distinguent plus, comme aujourd’hui avec les images générées par IA. Flippant.

    1. C’est ça, pas un grand film, mais on sent l’amour pour ce que Marshall met en scène, pour ses hommages, qu’il est difficile d’en vouloir au métrage. Un bon B, produit par Christopher Figg, producteur des deux premiers HELLRAISER d’ailleurs.

      Changé mon bout de phrase pour la peine 😛 Mais le début des années 2000 marque le début de ses scènes d’ouverture qui te mettent déjà la menace en avant, comme si le public devait savoir dés qu’il rentre dans la salle ce que le film va lui proposer par la suite, et je n’aime pas ce procédé.

      Le premier HOWLING est très sympa même si je trouve qu’il a un petit coup de vieux, notamment dans son rythme. Mais les effets spéciaux, l’humour noir de Dante, la musique de Donnagio, bon ben voilà, ça reste très bon. Et surtout, le seul bon film dans cette bien trop longue saga. Ce final, tu sens que c’était le début des révolutions dans les effets pratiques, une réelle maitrise dans ce qui apparaît à l’image et surtout une réelle envie d’aller plus loin dans ces années là, de déformer la chair en quelque sorte, ce qu’on retrouvera chez Landis avec AN AMERICAN WEREWOLF IN LONDON sur le même thème lycanthrope, et THE THING de Carpenter aussi.

      1. Ron Keen aux animatronics, Le papa des Cenobites, ce « Dog Soldiers » sous une belle étoile (lune ?) tout de même.

        Le préambule fait typiquement 2000, tu as raison. Mais cette manière d’annoncer la couleur des le départ remonte même aux « dents de la mer » me semble-t-il.

        Les effets spéciaux très organiques de Bottin dans « Hurlements » sont vraiment épatants. Je ne me souvenais plus qu’il y en avait autant d’ailleurs dans le film. Mais ce qui m’a le plus frappé, comme je te disais, c’est ce constat sur la vérité des images. Le film est clairement une critique des médias, contre la toute puissance aveuglante de la télévision (avec Kevin McCarthy, l’acteur de Body Snatchers en patron de chaîne à l’ego démesuré). Aujourd’hui, c’est évidemment internet qui a pris le dessus avec un déversoir d’infos et d’images en tous genres absolument vertigineux. Mais à 40 ans d’écart, le constat est le même. Le type qui regarde à la télé Karen se transformant en loup n’y croit pas du tout (alors qu’elle se sacrifie pour alerter le monde du danger). Aujourd’hui, les IA sont capables de générer des images fausses qui ont tendance à nous faire douter de la réalité des choses. Je trouve ça dingue que nous en soyons finalement au même point.

        1. Pas un manchot oui. Il faudrait que je me procure le blu-ray, s’il existe en France, de ce DOG SOLDIERS, j’avais lu que le costume des loups était assez complexe et rendait les déplacements compliqués, un making of ne serait pas de refus.

          Tu as raison pour ce préambule et son origine avec JAWS. Mais là où dans JAWS et quelques autres, c’était un procédé narratif établissant une menace invisible, au début des années 2000, c’est plus devenu un gimmick envahissant et obligatoire (je m’étais fais la première fois la réflexion lorsque j’avais vu au cinéma le remake d’EVIL DEAD en 2013, très sympa, mais avec ce préambule qui faisait un peu tâche).

          Quand tu regardes bien, beaucoup de films du début des années 80 avertissaient un peu sur le pouvoir et le côté dangereux des images (VIDEODROME de Cronenberg également par exemple), et qu’ironiquement, plus le temps passe et les technologies évoluent et sont présentes, plus le sujet de ses films qui ont 40 ans est d’actualité, voire plus vrai. Ca fait peur dans le fond…

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