LE RETOUR DES MORTS-VIVANTS 5 RAVE MORTELLE (Return of the Living Dead : Rave to the Grave) de Ellory Elkayem (2005)

LE RETOUR DES MORTS-VIVANTS 5 RAVE MORTELLE

Titre Original : Return of the Living Dead : Rave to the Grave
2005 – Etats Unis
Genre : Horreur
Durée : 1h33
Réalisation : Ellory Elkayem
Musique : Robert Duncan et Ralph Rieckermann
Scénario : William Butler et Aaron Strongoni

Avec Aimee-Lynn Chadwick, Cory Hardrict, John Keefe, Jenny Mollen, Peter Coyote, Claudiu Bleont, Sorin Cocis, Cain Manoli et George Dumitrescu

Synopsis : Un étudiant calé en chimie utilise le Trioxen 5 pour concocter une nouvelle drogue. Cette dernière va alors circuler sur le campus, transformant les étudiants et étudiantes en cadavres mangeurs de cerveaux.

Quand on signe une bouse monumentale en signant une suite tardive à une saga culte et oubliée depuis plus de 10 ans, qu’est ce qui peut arriver de pire ? Mais oui, bien entendu, filmons deux films en même temps à l’économie en Roumanie, c’est ce que veulent les fans non ? Non ?… NON ! Après avoir subit le quatrième opus, le fameux Retour des Morts-Vivants Necropolis, je ne pouvais pas m’arrêter en si bon chemin et donc, me voilà devant Le Retour des Morts-Vivants : Rave Mortelle. Une rave, trop bien, les fans en rêvaient ! On retrouve donc Peter Coyote, l’oncle très très méchant du précédent métrage, qui s’était enfui en voiture avec un baril de Trioxin à la fin du film, en prenant la route d’un bâtiment censé être cerné par l’armée (mais on le sait, l’armée ne couvre que la route principale, jamais les routes alternatives), et qui va donc tenter de revendre son baril. Scène d’ouverture totalement inutile en réalité, si ce n’est pour introduire deux personnages de ce nouveau film, des agents secrets Italiens qui tentent de retrouver tous les barils. Enfin, inutile, non, on apprendra que lorsque le docteur utilise le Trioxin sur un mort, le mort respire (c’est bien voyant) avant même qu’on ne lui donne la substance. Du coup, je le crie haut et fort, ce docteur est un imposteur, le mort est un faux mort payé pour jouer la comédie, fin du film, on remballe allez ! Non vraiment, je dois continuer ? Car il reste quand même encore 1h27 au compteur là… Bon au moins, soyons clair, cette ouverture nous donne du gore à l’ancienne, des headshots, et tous les défauts du premier film, à savoir mise en scène sous somnifère, montage à la ramasse, photographie dégueulasse même pas digne d’un sitcom, acteurs risibles, mais au moins, ça démarre en gore. Sauf que la suite vient tout anéantir. Vous croyiez que ce cinquième film allait être généreux et jouer la carte du rythme ?

Que dalle, nous voici alors pour 50 minutes d’un sitcom avec des étudiants qui font du sport, qui draguent, qui trouvent un baril, et comme ce sont des jeunes, décident d’en faire une drogue, qu’ils vendent sur le campus, et puis il y a une super Rave, annoncée dans le titre, donc il faut préparer tout ça, pendant que nos deux agents Italiens regardent tout ça de loin, et que notre héros baisse les sourcils si bien qu’on croit qu’il va se mettre à chialer tout le long du film, conscient du navet dans lequel il joue. Et puis on a des filtres dégueulasses pour faire genre, wow, la drogue, c’est trop fun t’as vu, puis des premiers consommateurs qui se changent en zombies et puis… non stop stop stop. C’est quoi ce scénario pathétique ? Non parce qu’on est d’accord, c’est tout nul, et en plus, le gore, il est où ? Ah pardon, le budget était pour deux films, du coup il faut attendre un bon 50 minutes pour que ça se réveille vraiment, en ayant avant juste droit à l’habituel zombie qui croque l’arrière des têtes, et à une décapitation furtive à coup de… guitare électrique. Il en a de la force, car je vous assure que zombie ou pas, décapiter à coup de guitare, il faut y aller à fond. Le film n’est pas à une connerie près de toute façon, puisqu’ici, c’est un festival, non pas pour amener le film dans le second degré, mais parce que l’équipe derrière le film n’en ai clairement plus rien à battre. On reprend donc le casting du 4 dans des nouveaux rôles. Hop, une nouvelle coupe de cheveux et on ne reconnaîtra pas la blonde ! Sauf que je te reconnais, toi et ton petit popotin ! Et puis voilà, ça parle, oh la Rave, oh des agents, oh non des barils, oh tiens, un baril qui s’ouvre encore une fois, c’est à se demander pourquoi ils peuvent être fermés à force, au bout de 5 films ! Puis tiens, un petit montage dégueulasse de nos acteurs qui préparent la fête sur du rock. Puis comme il ne faut pas trop endormir le spectateur, hop, une hallucination avec de la nudité gratuite.

Et c’est à ce moment là que, dépité, voyant mon âme quitter mon corps, j’ai appuyé sur la télécommande pour voir où j’en étais, remarquant avec peine que cela ne faisait que 45 minutes, et qu’il restait la moitié du film… 45 longues minutes où il ne se passe rien. Et là c’est le drame, l’équipe se rappelle que c’est censé être Le Retour des Morts-Vivants, du coup on fait sortir un zombie un peu plus crade que les autres du baril, pour rappeler le premier film. Zombie dont le temps de présence à l’écran doit se solder à 1 minute et 45 secondes. Allez, bon point pour le film, le plan du zombie sortant du baril est sans doute le plan le plus réussi du film… Le seul ? Peut-être bien au final. Bon et après, je vous la fais rapidement, mais ça donne : Aaaaaaah – Bazooka – Rat – Drogue – Brain – Blague pourrie – Décapitation – Musique de merde – Costumes – Brains – Fin. Voilà, vous êtes contents ? Voilà, c’était nul, on remballe, et pitié, on laisse la saga mourir. Le pire étant que même en prenant le film comme un simple film de zombies, non rattaché à la saga, le résultat est le même, ce n’est pas la déception ou la différence de ton qui joue en défaveur du film, mais juste que tout y est incroyablement mauvais, incroyablement débile, mais pas drôle, juste affligeant. Sans parler de la fameuse bombe finale, censé tous nous sauver en éliminant la menace, et faisant bien sagement un trou de 5 mètres dans le sol au centre de la Rave. Ça messieurs, ce n’est pas une bombe, non, c’est juste un CGI dégueulasse de la part d’un petit blagueur qui nous prend pour des cons. Oui, le film nous insulte, jusqu’à son plan final d’ailleurs.

Les plus

Le gore est fait à l’ancienne

Les moins

Techniquement toujours une catastrophe ambulante
Débile mais jamais drôle
Ça met 3 plombes à démarrer
Le film nous prend pour des cons
En fait, c’est encore pire que le 4

En bref : Le Retour des Morts-Vivants 5 fait fort. C’est encore plus détestable que le 4, et ça se cache derrière un côté faussement drôle pour tenter de nous faire croire que c’est comique, c’est second degré, allez, rigole spectateur. Non !

A FEW WORDS IN ENGLISH
THE GOOD THE BAD
♥ Some old school gore effects ⊗ Technically, still incredibly bad
⊗ Stupid, but never funny
⊗ It takes forever to start
⊗ The film thinks we are stupid
⊗ In fact, it’s even worst than the previous one
Return of the Living Dead 5 does a great job to be worst than part 4, and tries to hide it behind a « cool and fun » atmosphere, to make us think this is funny, so laugh. But no.

2 réflexions sur « LE RETOUR DES MORTS-VIVANTS 5 RAVE MORTELLE (Return of the Living Dead : Rave to the Grave) de Ellory Elkayem (2005) »

  1. Quelle souffrance ! C’est ce qu’on ressent en lisant ta chronique sur ce 5eme volet.
    Ce sont mes yeux où sur la dernière image on voit des types déguisés comme au Parc Asterix ?

    1. Oui oui, ce sont des agents secrets Italiens déguisés pour infiltrer une rave en Roumanie (enfin, aux States, mais le film a été tourné en Roumanie donc bon)…. Ah je me suis un peu forcé pour les voir, en me disant que ça ferait une saga de plus, et que peu de gens les ont vu, donc si je peux mettre deux ou trois âmes en garde, mon job est accompli. Heureusement qu’à côté, je vois beaucoup de bons films aussi sinon, pfiou !

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