4444444444 de Shimizu Takashi (1998)

4444444444

Titre original : 4444444444
1998 – Japon
Genre: Court Métrage / Fantômes
Durée : 3 minutes
Réalisation : Shimizu Takashi
Musique : –
Scénario :  Shimizu Takashi

Avec  Andô Kazushi

Synopsis : Un jeune homme trouve un portable où un numéro appelle sans arrêt. Le numéro : 4444444444.

Avant le lancement de la saga Ju-On, bien plus connue sous le nom de The Grudge, qu’il a eu beaucoup de mal à laisser, Shimizu Takashi était déjà à ces histoires de fantômes avec deux courts métrages, donc ce 4444444444.  Un court métrage vraiment très court (pas plus de trois minutes au compteur) qui annonçait déjà tout ce que l’on allait avoir droit par la suite, et ce jusqu’à écœurement (2 téléfilms, 2 films cinéma, 3 remakes, 2 fausses suites V-Cinéma). Sorte de coup d’essai tourné à l’économie (un lieu unique, dans la rue, un seul acteur, aucun figurant), on ne peut pas dire que le métrage brille par ses qualités quand on le voit aujourd’hui en ayant connaissance de la filmographie de Shimizu. Les couleurs sont parfois hésitantes, les blancs semblent parfois être brûlés notamment dans les plans larges où le ciel apparaît, le scénario simpliste et la mise en scène, si elle n’est pas non plus mauvaise, ne parvient pas à faire monter la tension sur une durée aussi courte, et surtout sans explications. L’absence intégrale de musique sera aussi un handicap, même si cela permet dans un sens de mieux apprécier le travail sonore du film sur les bruitages et l’ambiance, déjà crée par Ashiya Gary et Shimizu Hitomi, mais étonnement, cela privera également le court de son ambiance. De plus, revu aujourd’hui, le métrage n’apporte rien de plus à ce que l’on savait déjà sur l’ensemble de l’œuvre de Shimizu. Néanmoins, cela prouve que le bonhomme savait déjà où il voulait en venir, en mettant déjà en scène Toshio, le petit garçon qui miaule,  et livre quelques plans intéressants, ce qu’il exploitera bien mieux par la suite. Mais Shimizu avait déjà de l’idée, puisque le jeune homme que l’on voit dans le métrage, Tsuyoshi, réapparaîtra dans le premier film de la saga Ju-On, et le titre même du métrage, ce fameux numéro de téléphone, n’est pas si innocent que ça, le chiffre 4 symbolisant dans quelques pays d’Asie un chiffre de malchance. Une curiosité intéressante et une bonne mise en bouche pour qui ne connaît absolument pas son univers.

Les plus

Il y a de l’idée

Le début du mythe, avec Toshio

Les moins

Un court un peu décevant revu aujourd’hui

Les couleurs parfois hésitantes et un peu brulées

 

En bref : Un premier court métrage simpliste qui annonce la suite de la carrière de Shimizu.

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