Titre original : Kyuuketsu Gaaruzu – 吸血ガールズ
2011 – Japon
Genre : Horreur / Érotique
Durée : 1h18
Réalisation : Miki Daisuke
Musique : –
Scénario : –
Avec Hatsune Minori, Kato Hiroto, Honjo Sayuri, Inose Komei et Kurusu Atsuko
Synopsis : Yumi et Seiji sont en couple, mais Yumi disparaît soudainement. Un an plus tard, une femme nommée Nami, ressemblant à Yumi, apparaît en face de Seiji. Étrange étrange, surtout qu’une jeune femme étrange, Luna, est toujours aux côtés de Nami.
Avec un film s’appelant sobrement Vampire Girls, le doute n’était pas là, j’allais forcément tomber sur de belles Japonaises aux canines plus longues que la normale et qui adorent sucer… Sans faire de mauvais jeux de mots (trop tard je sais bien), Vampire Girls de Miki Daisuke est un petit film fauché reprenant l’aspect sexy des vampires. Pas étonnant donc à voir à intervalle régulier des scènes érotiques. Les vampires sont ici quasi exclusivement des femmes, et le métrage nous raconte l’histoire de Seiji, qui un an après la disparition de sa petite amie Yumi (que l’on verra dans les dix premières minutes du métrage, avec une petite scène érotique très soft et rapide à la clé), retrouve une femme lui ressemblant comme deux gouttes d’eau à Shinjuku. Avec un point de départ pareil, il y a matière à poser une ambiance, à jouer sur le doute du personnage principal et à travailler le personnage de Nami (Yumi), un peu à la manière de Tomie Forbidden Fruit.
Malheureusement, il n’en est rien ici. L’ensemble du film sent le produit V-Cinema tourné un peu à la va vite en numérique avec une photographie faisant très amateur. On sent que le réalisateur n’est pas un grand technicien et se contente de filmer assez platement une histoire pas forcément passionnante et rythmée dés le départ, ne faisant qu’enchaîner des scènes de dialogues plutôt molles, le tout entrecoupé à intervalle régulier de scènes érotiques très soft filmées aussi platement que le reste. Certains effets, comme la vérité sur Nami, qui est un vampire (quelle surprise hein !) révélé après une scène de sexe, seront ridicules. Si l’aspect érotique du métrage est raté, très soft et filmé sans âme, on pourra en dire de même de la partie horrifique, se limitant à une apparition de crocs et à quelques scènes de dégustation, filmées la plupart du temps en plan large et de dos, pour ne pas avoir à montrer de quelconques effets spéciaux.
Les effets se limitent donc à quelques crocs et à des yeux colorés numériquement. L’histoire elle se révèle bien entendu sans vraie surprise, avec l’apparition durant le dernier acte d’un prêtre chasseur de vampires, peu crédible à l’écran, avec son chapeau melon et ses lunettes noires sorties tout droit de Matrix… Et malgré l’apparition de ce personnage, le film poursuit son chemin en gardant la même structure : nouvelle proie, nudité, crocs, paf la fin ! Pire, lorsque le réalisateur trouvera un plan sympathique (façon de parler, un cadre meilleur), il se laissera aller à une scène érotique sortant tout droit d’une blague porno avec une scène de sexe sur une photocopieuse juste ensuite… Pour en arriver toujours à la même finalité. Ne parlons même pas de ce final dans l’antre des vampires, une pièce blanche toute vide éclairée de néons bleus où tous les personnages se retrouvent avec quelques retournements de situations peu passionnants. Pour les plus courageux, un ultime retournement de situation se situe dans une scène après générique.
Les plus
Pour les amateurs, beaucoup de nudité
Les moins
Un cachet très amateur
Les vampires
Mise en scène peu inspirée
Peu spectaculaire
En bref : Entre érotisme soft et effets au rabais, Vampire Girls n’est qu’un petit film de V-Cinema sans imagination ni talent.