DEAD IN 3 DAYS (In 3 Tagen Bist Du Tot) de Andreas Prochaska (2006)

DEAD IN 3 DAYS

Titre original : In 3 Tagen Bist Du Tot
2006 – Autriche
Genre : Slasher
Durée : 1h37
Réalisation : Andreas Prochaska
Musique : Matthias Weber
Scénario : Andreas Prochaska et Thomas Baum

Avec Sabrina Reiter, Julia Rosa Stockl, Michael Steinocher, Nadja Vogel et Laurence Rupp

Synopsis : À Ebensee en Autriche, cinq jeunes adolescents inséparables depuis l’école primaire reçoivent chacun un message texte disant « Dans 3 jours, tu es mort ! » sans en parler, pensant que c’est une simple plaisanterie. Ensemble, ils fêtent leur examen passé dans une boîte de nuit. Nina s’inquiète depuis la disparition de son petit ami Martin avant qu’elle ne l’aperçoive, le lendemain, mort noyé, ligoté sous le lac…

Sorti tardivement en France (uniquement à la télévision, sous le titre Trois Jours à Vivre), Dead in 3 Days aura attiré ma curiosité. En effet, du cinéma de genre Autrichien, c’est assez rare pour attirer, et quand on sait que le film fut distribué en Amérique par Dimension Films, on se dit que le film, tourné pour seulement 2 millions d’euros, a des qualités suffisantes pour s’exporter. Surtout qu’une suite vu le jour en 2008 par la même équipe. Heureusement, le DVD Américain propose, en plus d’un immonde doublage, la version originale sous titrée en Anglais, de quoi rentrer dans l’œuvre avec les voix originales tout en comprenant de quoi il retourne. Bref, Dead in 3 Days, slasher Autrichien à bonne réputation. Et pourtant, au fur et à mesure que les minutes passent, on se demande bien ce que le film va nous proposer ensuite pour sortir de la banalité dans laquelle il s’enfonce. Non pas que le résultat soit honteux ou mauvais, loin de là, mais rien ne viendra surprendre l’habitué du genre.

Cinq jeunes amis reçoivent chacun un sms leur annonçant leur mort prochaine dans trois jours. Et de là, le néant, tout est prévisible pour qui a vu un slasher dans sa vie. Les jeunes vont mourir les uns après les autres, le scénario est bateau, les surprises ne se bousculent pas. La première partie, bien que bien emballée, n’est pas palpitante. On a l’impression d’avoir déjà vu plusieurs fois le même film en se retrouvant face autant de stéréotypés et de clichés en tout genre. Il faudra attendre de passer la première demi-heure pour que l’ensemble décolle enfin et que quelques moments sanglants et violents débarquent. Est-ce que cela suffit ? Pas vraiment, mais au bout du compte, le mystère sur l’identité du tueur restera jusqu’aux révélations, et les acteurs tentent de faire du bon boulot pour rendre l’ensemble divertissant. Andreas Prochaska, s’il ne signe pas franchement un bon scénario (encore une fois, pas mauvais, mais déjà vu mainte fois), soigne sa mise en image, rendant son film attachant par certains aspects, bien que lent à démarrer.

Toutes les qualités techniques du monde ne sauveront pas un film aussi peu original. Alors oui, on a quelques meurtres, quelques poursuites, une petite vengeance, une blonde qui ne joue pas trop mal, un poil de gore par moment, mais rien de neuf sous le soleil, et un certain manque de rythme dans sa première partie. Ou plutôt, un manque de suspense pour rendre l’ensemble passionnant sans que l’on regarde sa montre. À croire qu’aujourd’hui, pour faire un film de genre, il suffit de reproduire encore et toujours la même formule (voir le nombre de slasher et de found footage sortant sans arrêt, ça en devient aberrant). Dans le genre, et toujours en provenance d’Europe, préférez-lui Cold Prey 1 et 2. Classiques également en tout point, mais avec une ambiance réussie et une mise en scène carrée faisant tout passer, alors que les meurtres sont peu nombreux.

Les plus

Une mise en scène intéressante

Quelques meurtres pas mal

Les moins

Un scénario trop classique

Peu de surprises, le rythme en pâtît

 

En bref : Un slasher mineur, fait avec sérieux mais n’ajoutant rien à un genre qui s’épuise depuis des années.

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