Titre original : End of Days
1999 – Etats Unis
Genre : Fantastique
Durée : 2h02
Réalisation : Peter Hyams
Musique : John Debney
Scénario : Andrew W. Marlowe
Avec Arnold Schwarzenegger, Gabriel Byrne, Robin Tunney, Kevin Pollak, CCH Pounder, Derrick O’Connor, David Weisenberg et Rainer Judd
Synopsis : New York, trois jours avant l’an 2000. C’est en cette période de festivités et de liesse collective que le destin de Jericho Cane bascule : cet ex-flic reconverti dans la sécurité découvre que les textes de l’Apocalypse sont sur le point de se concrétiser : Satan est en ville pour prendre une femme, une mortelle qui lui a été consacrée depuis sa naissance. Et le fruit de leur union sera l’instrument de la destruction de l’humanité. Il ne reste que trois jours à Cane pour éviter la Fin des temps.
Qu’est-il arrivé à Peter Hyams ? La Fin des Temps est un film compliqué, qu’il est difficile d’aborder. On pourrait l’aborder en regardant la carrière de son réalisateur, Peter Hyams, qui rejoignit le tournage sur les conseils de James Cameron pour remplacer Marcus Nispel (Massacre à la Tronçonneuse, Vendredi 13). On pourrait l’aborder sur le fait que c’était le grand retour de Schwarzenegger au cinéma après un temps de pause, du à une opération du cœur. Ou que c’est le genre de film typique de la fin d’une époque, là en l’occurrence, le passage des années 2000. Quoi qu’il en soit, le résultat à l’écran est bien bancal, MAIS, car il y a un mais, et dans le bon sens ce coup-ci, La Fin des Temps parvient à faire mieux que les précédents métrages (et suivants) de Schwarzenegger, et on pourra applaudir même une envie de la part de l’acteur de livrer quelque chose de différent. Oui, voir Schwarzenegger pleurer et le découvrir pour la première fois à l’écran avec des envies de suicide et un pistolet contre sa tête, ça change ! Peter Hyams, bien qu’il livre un film mineur, voir indigne de lui vu ses débuts, parvient en étant réalisateur mais également son propre chef opérateur (ce qu’il est bien souvent) à livrer un film d’action sur fond de fin du monde qui a une patte différente des produits habituels. Bref, La Fin des Temps est un film bien intéressant à défaut d’être un vrai bon film.
Il nous raconte la classique histoire du Diable qui vient sur Terre pour apporter l’apocalypse lors du passage à l’an 2000. Bon point pour le film déjà, son casting. Schwarzenegger est plutôt convaincant dans son rôle il faut l’admettre, et ça change de le voir en homme blessé, alcoolique, et qui saigne. Face à lui, Gabriel Byrne, choix à l’opposé de Schwarzenegger pour jouer le diable. Costard, sourire, la classe, tête de gentil. La moitié du temps, ce choix est payant et apporte de bonnes choses, l’autre moitié du temps, et bien, il cabotine et La Fin des Temps franchit la ligne sur laquelle il danse tout le long, la frontière entre la série B sympa et le nanar. Mais que ce soit de la série B ou du nanar, La Fin des Temps est tout de même un film de studio à 100 millions de budget, oui rien que ça. Et à ce niveau là, et bien pareil, il y a du bon et du moins bon. Le budget permet à Peter Hyams de livrer un film d’action plutôt sombre, mais les scènes se voulant impressionnantes sont soit à la frontière (ou clairement dans) du nanar, soit souffrent d’effets numériques qui ont bien mal vieillis et paraissent risibles aujourd’hui. Les effets spéciaux de Outland en 1981 ou de 2010 en 1984 du même Peter Hyams vieillissent bien mieux, c’est vous dire, alors que les budgets étaient bien moindres.
Après, soyons clairs, malgré une exposition parfois un peu longue, on ne s’ennuie pas devant La Fin des Temps. On a le mélange attendu d’action (Schwarzenegger oblige), de thriller (il est flic, enfin ancien flic) et d’horreur (le diable est là), mais le métrage a l’air parfois d’avoir du mal à trouver comment mixer le tout ensemble. On pourra donc passer d’une petite fusillade à une enquête, avant d’avoir un développement de personnage se voulant plus sombre, puis une tête éclatée ou un cauchemar contenant une orgie satanique. Mais le scénario encore une fois a du mal à tout mixer, et les idées parfois ridicules se greffent dans le scénario, comme celle du diable qui urine et enflamme son urine pour exploser une voiture (clin d’œil à Usual Suspects certes, mais moi j’y vois aussi un hommage au Cauchemar de Freddy pour l’urine inflammable, bref). Ce genre d’éléments, il y en a pas mal, le tout filmé le plus sérieusement du monde, ce qui donne ce cachet nanar au métrage. Vous l’avez compris, La Fin des Temps est bien bancal, pas franchement bon, et pourtant il se fait généreux, et j’ai bien du mal à détester le film. Les années 90 étaient dures pour Peter Hyams (Timecop, Relic), on est bien loin des succès des années 80 (Running Scared, 2010, Outland), mais le spectacle qui nous est présenté divertira. Et au final, s’avère plus risqué que l’Effaceur de Schwarzenegger par exemple, souffrant lui aussi d’effets numériques désastreux et s’avérant souvent ennuyeux.
Les plus
Un rôle différent pour Schwarzenegger
Rythmé
Des idées
Les moins
Un côté nanar très présent
Bancal sur bien des aspects
Les CGI piquent un peu les yeux
En bref : La Fin des Temps n’est pas un grand film. Blindé de défauts, il s’avère pourtant divertissant si l’on sait à quoi s’attendre.
C’est toi la fin des temps !!!! C’est quoi ce vieux film avec Arnold ??? En plus tu lui encore mis une note de merde ! MDR J’adore t’embêter ! Tu vas bien ? Et ton film ? Je reviens du Japon c’était trop bien !!!! Bisou
Oh hey du calme mademoiselle !!!! 😛 Puis Arnold il a fait bien pire (et bien mieux). Puis 10 ça va. Si tu es avec des amis et pleins de bières il peut même monter à 11 haha!
Et bien écoute moi ça va de mon côté. J’ai bouclé mon film, j’ai envoyé un lien de téléchargement à l’équipe et à certains sites voir si cela débouche sur une critique, ce qui fera un peu de pub 🙂
Ah alors ? Raconte moi tout ! Je veux ton compte rendu sur ma table de chevet demain matin au réveil… donc demain après midi !
Bisous ma grande
Ah ben c’est cool tout ça! 🙂 Je sais pas si t’étais au courant mais pour noël ma famille m’a offert un séjour à Hakuba. J’ai donc passé 1 semaine à faire du snow sur les plus belles pistes avec ma soeur et mon beauf c’était le pied ! Les vues étaient magnifiques et en plus y faisait même pas froid. On a passé un ptit peu de temps à Tokyo aussi (obligé tu me diras) mais c’est pas ce que j’ai le plus kiffé. J’aurai préféré aller au sud de l’archipel là où y a les forêts et tout mais c »était quand même le pied. Maintenant j’ai beaucoup de taf et de devoirs à rattraper ! 🙁 Bises
Oui oui tu m’avais dit, bon tu m’avais dit en Mars du coup je pensais plus tard, mais je comprend maintenant pourquoi tu n’étais plus très active haha ! Content que ça t’ai plu. Il fallait aller dans le quartier qui a inspiré les jeux Yakuza à Tokyo 😀 Mais Okinawa doit être beau à voir aussi. Mais bon, une semaine c’est court pour vraiment faire la touriste au Japon. Donc bientôt des vidéos de tes meilleurs gamelles en snow? (ou alors tu es trop douée haha). Oui le retour à la réalité maintenant, faut bosser 🙁 Bon si tu es sage, je filerais à toi et Eric un lien pour mon film, car ben… le ciné pour la projection accepte si c’est un matin, ce qui n’est pas un horaire hyper cool. Ou alors faut que je trouve une autre salle sur Paris.
Courage à toi allez !!! Bises
Assez d’accord. Film très bancal mais c’est aussi ce qui le rend attachant. Je ne m’attendais pas à un titre aussi sombre – l’inceste à la Yuzna (MY GOD), la tête éclatée d’un acteur connu (j’en dis pas plus) qui arrive soudainement… Un drôle de mélange tout ça. Moi aussi comme toi, j’ai trouvé ça divertissant à défaut de le juger comme un vrai bon film. Par contre, là où je ne te rejoins pas vraiment, c’est sur la prestation d’Arnold. OK c’est bien qu’il tente quelque chose de sombre, mais il colle pas au perso. Pas assez vulnérable, pas assez bon acteur pour rendre le tout crédible – justement tu dis qu’il pleure… mais je t’assure, aucune larme ne coule j’ai bien regardé. ^^
J’ai passé un bon moment, de gros défauts mais sympa quand même, et cerise sur le gâteau : le film m’a parfois surpris. Des trucs inattendus ça n’arrive pas tous les jours.
Je suis en effet plutôt clément envers Arnold, car déjà à l’époque, il tentait des choses. Il est limité, il l’a toujours été et le sera je pense toujours, mais je sens l’envie et l’intention de vraiment bien faire, et ça le rend sympathique. Mais j’en suis conscient, ça aurait sans doute mieux marché avec un autre acteur dans le rôle.
Et oui, il y a des moments surprenants, voir très violents et assez malsains, ce qui est étonnant, ben, venant d’un gros studio, d’un film signant le retour d’Arnold après 2 ou 3 ans loin des films, et puis le budget est mine de rien confortable. C’est de la série B avec un gros budget.
Tu me donnes encore plus envie de le revoir que lorsque j’ai lu ton tweet haha ! Redescendre doucement en qualité après d’excellents polars, et qui sait, trouver ensuite la motivation pour le reste de Koshizaka…. Ou pas ^^