BLEACH: DIAMOND DUST REBELLION (劇場版BLEACH The DiamondDust Rebellion もう一つの氷輪丸) de Abe Noriyuki (2007)

BLEACH: THE DIAMOND DUST REBELLION

Titre original : 劇場版BLEACH The DiamondDust Rebellion もう一つの氷輪丸 – Gekijōban Burīchi – Mō Hitotsu no Hyōrinmaru
2007 – Japon
Genre : Animation
Durée : 1h32
Réalisation : Abe Noriyuki
Musique : Sagisu Shiro
Scénario : Sogo Masashi, d’après l’oeuvre de Kubo Tite

Avec les voix de Morita Masakazu, Orisaka Fumiko, Saito Chiwa et Kubo Tite

Synopsis : Alors qu’un artefact connu comme le « sceau du roi » est volé pendant son transport à la Soul Society, Tōshiro Hitsugaya est chargé de le retrouver. Tōshirō est porté disparu après une bataille avec les voleurs, ce qui pousse le Seireitei à le suspecter de traitrise. Ils ordonnent sa capture immédiate ainsi que son exécution. Incapables de croire qu’il ait été capable de commettre un tel crime, Ichigo Kurosaki, Rangiku Matsumoto, Rukia Kuchiki, et Renji Abarai partent retrouver Tōshirō et nettoyer son nom. Pendant ce temps, Tōshirō est recherché par les voleurs, et marche vers un sombre secret qui impliquerait un shinigami mort depuis longtemps.

Après le succès du premier film Bleach, distribué par la Toho, les créateurs ne pouvaient guère en rester là, et lancent un second métrage, qui, comme le précédent, s’intercale entre les épisodes de la série sans avoir de conséquences directes sur celle ci. Pour ce nouveau film, encore une fois, nouvelle direction, sans pour autant changer une équipe qui gagne. Ainsi, ce film devrait se passer dans une époque bien plus évoluée de la série, permettant aux personnages d’être plus forts, plus évolués, de voir de nouveaux ennemis, de nouvelles capacités de combats. Pour l’occasion, si la forme ne change absolument pas (mise en scène similaire, graphisme qui n’a pas évolué), de nouveaux personnages font spécialement leur apparition pour le film, et de nouvelles musiques, plutôt explosives, débarquent également. Tout commence dans le monde des Shinigami, lors du transport du sceau du roi. Personne ne sait ce dont il s’agît, et la 10ème division est chargée de surveiller ce transport. Nous retrouvons donc dés le départ Matsumoto et Tōshirō, apparemment un des personnages les plus appréciés, et donc mis en avant dans le métrage, comme dans certains épisodes hors manga de l’anime. Rapidement, le transport va mal tourner, et Tōshirō va devoir intervenir et affronter un être mi-shinigami, mi-hollow, et deux de ses disciples. L’on se doute alors que le film se situe assez loin dans l’anime, d’autant plus que plus tard dans le métrage, Ichigo maîtrisera son pouvoir de transformation. Après l’assaut et la disparition du sceau du roi, Tōshirō disparaît, partant à la poursuite de l’agresseur, mais tout cela semble bien étrange, et pour la direction de la Soul Society, cela passe pour de la traitrise. Fin de la mise en place de la situation initiale, le film peut commencer, et remettre sur le devant de la scène Ichigo.

Celui ci, se rendant dans la Soul Society, est alors mis au courant des événements, et revient sur Terre, où il trouve un Tōshirō affaiblit, qui s’évanouit. A la Soul Society, les choses ne sont pas tendres, les autorités décident qu’il faut retrouver Tōshirō et le mettre en état d’arrestation, voir l’exécuter, ce qui va immédiatement former deux groupes. Rukia et Renji, toujours présents, vont rejoindre le camp d’Ichigo et de la 10ème division, pour retrouver Tōshirō et mettre au clair cette histoire. Mais encore une fois, comme lors du premier film, beaucoup de personnages clés de la série sont laissés de côté afin de se focaliser sur l’intrigue principale, et donc un nombre très limité de personnages. Rukia, Renji, les capitaines des différentes divisions, mais aussi Inoue, Ishida et Chad sont en retraits, bien que ceux ci apparaissent un peu plus souvent et sont plus utiles que dans le premier métrage, et l’intrigue met en avant Ichigo, comme d’habitude, héro de l’histoire par lequel tout doit se terminer, Tōshirō et bien entendu, le nouveau méchant. Là où dans le premier métrage, les créateurs avaient décidés de faire apparaître un nouveau gentil, Senna, et de le développer, laissant ainsi un peu en arrière le méchant, les choses changent ici. Tōshirō prend la place de Senna, que Ichigo va tenter par tous les moyens d’aider, et celui ci entretient un lien très fort avec le nouveau méchant, Kusaka. Tōshirō et Kusaka étaient des amis d’enfance, et donc Tōshirō est tiraillé entre son devoir de Shinigami et le souvenir de cet ami. Bien entendu, les choses sont encore plus compliquées qu’elles n’y paraissent, et cela va entrainer un incident sans précédent au sein de la Soul Society (ça, c’est pour donner de l’ampleur, car le monde a déjà été maintes fois sauvé par Ichigo et ses amis). L’intrigue, comme souvent, est donc intéressante et étoffée, rien n’est laissé au hasard, et le scénario parvient encore une fois à caser la plupart des personnages. Sauf, étrangement, le principal personnage comique de l’histoire : Kon. Ainsi, première déception, l’humour est beaucoup moins présent dans ce nouveau film. Ichigo fera parfois quelques têtes bizarres, il se chamaillera une fois avec Renji, et c’est tout.

Mais ne boudons pas, puisque l’histoire, intéressante, nous mènera dans un long final d’une demi-heure dans la Soul Society où la plupart des capitaines et lieutenants shinigami vont affronter Kusaka, qui a la particulier d’avoir le même Zampakutô (sabre) que Tōshirō. Ainsi, l’ambiance se veut plutôt glaciale, puisque s’affrontent des ennemis ayant les mêmes pouvoirs de glace. Ichigo nous montrera encore une fois qu’il maitrise de mieux en mieux ses différents pouvoirs, les Bankai vont pleuvoir, les attaques les plus connues feront leurs apparitions. Le fan aura donc droit à ses petits plaisirs personnels, mais pourtant, devant le final rapidement expédié et le potentiel de tout cela, on ne peut s’empêcher de penser que Bleach commence à stagner un peu, à tourner en rond. L’ajout de nouveaux ennemis permet certes d’approfondir des personnages que la série n’a peut être pas le temps de développer, le plaisir de les retrouver dans une histoire complète d’une heure et demi fait toujours plaisir, mais il n’y a finalement rien de neuf à l’horizon, comme les sagas se continuant à l’infini en surfant sur le même succès. Cependant, Bleach parvient encore aujourd’hui, après plus de 200 épisodes et pas moins de 4 films, à garder un niveau de qualité certain, et l’on s’attache toujours autant à ses personnages, malgré l’absence de réelle nouveauté ou innovation technique. On reprochera notamment à ce nouveau film de ne pas souvent nous faire rire en se focalisant sur l’aspect émotion de l’histoire (le personnage de Tōshirō et son lien avec Kusaka) et sur, bien entendu, l’action. Comme pour le premier opus, ce que l’on gagne d’un côté, on le perd de l’autre, mais aucun doute que Bleach : Diamond dust rebellion, nous fera quand même passer un très bon moment d’une heure et demi.

Les plus
Intéressant
Ça nous en met toujours plein la vue
Retrouver l’univers
Voir Toshiro au premier plan
Les moins
Manque de nouveautés
Après plus de 200 épisodes, ça commence à lasser
Manque d’humour comparé à la série

En bref : Le nouveau personnage est intéressant, niveau action et émotions, le film assure, mais il manque un personnage comique important (Kon), et l’ensemble tourne un peu en rond. Pas de nouveautés techniques ou autres. Juste un bon moment.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *