KAMPFER (けんぷファー) de Kuroda Yasuhiro (2009)

KAMPFER

Titre original : Kämpfer – けんぷファー
2009 – Japon
Genre : Animation
Durée : 12 épisodes de 24 minutes
Réalisation : Kuroda Yasuhiro
Musique : Kato Tatsuya
Scénario : Tsukiji Toshihiko
Avec les voix de Inoue Marina, Nakajima Megumi, Horie Yue, Nazuka Kaori et Asumi Kana

Synopsis : Senô Natsuru, 17 ans, se réveille un matin sous l’apparence d’une fille. À son poignet, un bracelet bleu qu’il ne peut pas enlever. Sa peluche lui apprend qu’il a été choisi pour être une Kämpfer, des combattantes utilisant trois armes (blanche, à feu et magie).

Kämpfer, cela fait un bail que l’on m’en avait parlé. En réalité, un ami me l’avait conseillé quand l’anime commençait tout juste à être diffusée en 2009 au Japon, et l’on m’avait même filé tous les épisodes une fois la diffusion terminée en fin d’année. Oui, nous sommes en 2016, et j’aurais finalement lancé la série d’animation. 7 ans pour se décider, rien de bien nouveau de mon côté donc… Un rapide tour sur l’histoire, et on comprend que la série va nous offrir de l’action, de l’humour (forcément, un homme se changeant en femme), un brin de folie et puis voilà, nous verrons bien où l’histoire nous amènera. Un peu de folie en ces moments relativement calmes et ternes, rien de mieux. Mais Kämpfer ne tient aucunement ses promesses passé ses deux premiers épisodes. Pire, il change de cap, de genre, et balance son intrigue à la poubelle pour ne jamais la ressortir. Commençons par le début. On nous présente Senô Natsuru, notre personnage principal, jeune garçon de 17 ans avec les problèmes de tout garçon de 17 ans dans des animes : amoureux d’une fille pour laquelle il est invisible, entouré par d’autres femmes, et se réveillant avec des supers pouvoirs. Oui, l’opposé de la vie réelle, une vraie vie de manga !

Le premier épisode nous vend quelque peu du rêve. Ça va vite, les situations s’enchaînent, la logique n’est pas forcément très logique, explosions, combats au couteau, gunfights, situations débiles, sous entendu sexuels. Puis bon, un homme qui se réveille en femme, guidé par une peluche en forme de tigre avec les boyaux à l’air, on ne voit pas ça tous les jours ! On se dit qu’on va s’amuser pendant 12 épisodes sans se prendre la tête. On arrive à l’épisode 2, encore passable, mais on sent le changement radical. Petit à petit, Kämpfer nous fait un doigt, et dit fuck à l’action, à la folie (du moins la bonne folie) et resserre ce qui lui sert d’intrigue autour d’une chose : l’humour, et le classique harem, élément typique des mangas et animes. Et là c’est le drame. Natsuru est entouré de femmes, certaines vont devenir des alliées, d’autres des ennemis, il veut toujours la même femme, qui l’ignore, tandis que les autres femmes le veulent, et pire, la femme de sa vie l’aime, mais pas lui. Elle aime sa version femme, et déteste sa version homme. Et là, on va bouffer de ce genre de sous intrigues débiles et pas innovantes pendant les 10 épisodes restants ! Oui oui !

Car Kämpfer comme dit plus haut jette son intrigue à la poubelle. Pendant 10 épisodes, c’est je t’aime moi non plus, humour, situations prévisibles. Quand enfin arrive l’avant dernier épisode, nous attendons une intrigue revenant sur le devant de la scène, de l’action, des explications, des résolutions. Et là, oh magie, un élément divertissant débarque avec une reprise de l’hymne à la joie pour une scène complètement WTF. Que peut-il se passer de mal dans le 12ème épisode, le messie qui justifiera la vision de la série ? Tout justement, avec un épisode final n’ayant rien à voir et nous crachant presque à la gueule pour bien nous faire comprendre que l’on vient de perdre quelques heures de notre vie à regarder du vide. Du vide coloré, qui bouge, qui nous balance des trucs à la gueule que l’on ne voulait pas voir après un tel début. Que penser du Kämpfer au final ? Et bien c’est simple, c’est une bien belle arnaque. Une arnaque qui fait espérer pour rien. Une arnaque qui nous vendait de la folie (mieux vaut revoir FLCL, qui ne dure que 6 épisodes), de l’action, et qui finalement a décidé que ce ne serait pas aussi cool que de nous proposer une intrigue pas intéressante et déjà vu.

Les plus

Le premier épisode plutôt cool
L’hymne à la joie

Les moins

Une intrigue oubliée en cour de route
Un dernier épisode foutage de gueule
Que c’est long pour rien
De l’humour qui ne fonctionne pas

 
En bref : Kämpfer nous promettait beaucoup, mais face à l’ampleur de la tâche, il nous abandonne rapidement pour ne rien proposer d’intéressant au final.

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