PUPPET MASTER 2 de Dave Allen (1990)

PUPPET MASTER 2

1991 – Etats Unis
Genre : Fantastique
Durée : 1h28
Réalisation : Dave Allen
Musique : Richard Band
Scénario : David Pabian d’après l’histoire de Charles Band

Avec Elizabeth Maclellan, Collin Bernsen, Steve Welles, Gregory Webb et Charlie Spradling

Synopsis : Les fameuses poupées ramènent à la vie leur créateur André Toulon avec l’aide d’une potion. Pendant ce temps, une troupe de jeunes parapsychologues débarquent dans le fameux grand hôtel pour étudier les phénomènes étranges qui s’y produisent. Les poupées meurtrières ne vont pas tarder à leur rendre la vie dure.

Le premier Puppet Master ayant été une agréable surprise, Charles Band, directeur de la Full Moon, remet ça. Puppet Master 2 se déroule juste après le premier film, dans le même lieu: ce grand hôtel dans lequel Toulon s’était suicidé en 1939 (d’après le premier film) et y avait caché ses poupées. A la fin du premier épisode, le méchant, maître des poupées, perdait la vie, comme tout bonne série B qui se respecte. Les poupées se retrouvent donc sans maître fixe, et donc, sans vraiment de raison d’être, n’ayant personne à qui obéir, personne à défendre. Avec l’aide d’une potion, elles se rendent au cimetière où est enterré Toulon, et le sorte de la mort. Les personnages principaux de ce second opus ne sont pas biens différents de ceux du premier opus, comme pour mettre le spectateur en confiance. Même lieu, personnages quasi identiques, bad guy de service dans l’hôtel, et les poupées tuant les occupants les uns après les autres.

Sauf que contrairement au premier opus, le méchant, Toulon donc, semble avoir plus d’ambitions. Il lance en effet les poupées tuer et lui ramener des morceaux de cadavres pour prolonger ses expériences sur l’immortalité, et se retrouver une seconde jeunesse. Il faut dire qu’un corps en décomposition depuis 50 ans, ce n’est pas très beau. Malin, lors de ces sorties en public, Toulon ressemblera comme deux gouttes d’eau à l’homme invisible: bandelettes sur tout le corps, grosses lunettes et gants noirs. Mais rapidement, ses ambitions changeront de nouveau, puisqu’il tombera en quelque sorte amoureux de Carolyn, l’héroïne, ressemblant comme deux gouttes d’eau à sa femme, tuée par les nazis (que l’on voit dans Puppet Master 3). Son but est donc de se refaire une jeunesse pour pouvoir vivre avec elle, dans un final fort inventif et surtout très surprenant. Entre temps, les poupées tueuses vont donc s’amuser en tenant un peu tout le monde, à coup de vrilles en pleine tête, de langue arrachée, ou de corps calcinés. Car Puppet Master 2, en honnête suite, ajoute tout de même de la nouveauté. Revenu d’entre les morts, Toulon en profite pour mettre au point une nouvelle poupée: la torche. Et le petit bonhomme s’enflamme vite. On pourra citer la scène très réussies en forêt, ou un petit garçon s’amuse avec un jouet. Rencontrant la fameuse poupée torche, il est tout content, et lui demande de faire quelque chose. Déçu, il la jettera violemment par terre, ce qui n’est pas vraiment du goût de la poupée, qui utilisera le pouvoir en sa possession pour se venger.

Cette nouvelle poupée, bien mise en avant, possède un fort joli design. Ainsi, la voir en action dans la maison d’un couple de bouseux, avec Blade (le meilleur, avec sa lame et son crochet!) et Leech woman est assez jouissif, même si une des poupées y perdra la vie. Les meurtres gardent donc le sadisme du premier opus, et la réalisation de Allen est d’un bon niveau. Le film est toujours aidé par la magnifique composition de Richard Band, qui composera les thèmes de toute la série, et de Re-Animator. Mais, contrairement au premier film, Puppet master 2 possède un rythme beaucoup plus lent, et parfois, l’ennui guette, notamment lors des scènes d’amourette, peu utiles à l’histoire. Heureusement, le réalisateur dose assez bien le film, pour nous surprendre au moment où cela aurait pu devenir mortellement chiant. Mais ces bonnes idées concernant Toulon, comme montrer son passé, furtivement (ce qui sera refait dans l’épisode 3 et le Retro Puppet master) et s’intéresser plus à son ressenti, et ces ajouts intéressants (la nouvelle poupée) en font une suite recommandable, du même niveau que le film original. Une série qui aurait pu devenir culte en se contentant d’une trilogie (bien que certains épisodes après soient sympathiques).

Les plus

Les poupées
De bons moments
Une suite différente

Les moins

Ennuyeux parfois
Des scènes inutiles

En bref : Une honnête suite, prenante, avec son lot de nouveautés, et des poupées toujours au top, mais un rythme plus étrange.

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