UN PROF PAS COMME LES AUTRES 2 (Fack Ju Göhte 2) de Bora Dagtekin (2015)

UN PROF PAS COMME LES AUTRES 2

Titre original : Fack Ju Göhte 2
2015 – Allemagne
Genre : Comédie
Durée : 1h55
Réalisation : Bora Dagtekin
Musique : Michael Beckmann
Scénario : Bora Dagtekin

Avec Elyas M’Barek, Jella Haase, Max von der Groeben, Karoline Herfurth, Katja Riemann et Anna Lena Klenke

Synopsis : Zeki Müller s’occupe toujours de la 3èmeB, mais aimerait bien pouvoir quitter son poste. Lisi essaye de le maintenir dans le droit chemin et de le convaincre de rester, et de s’impliquer dans un voyage scolaire. Ce qui ne l’intéresse absolument pas… jusqu’au jour où des diamants qu’il a caché dans une peluche se retrouvent envoyés en Thaïlande. Voilà que s’organise un voyage là-bas, et Zeki se retrouve seul à devoir gérer ses élèves, tout en devant retrouver ses diamants.

Un prof pas Comme les Autres, comédie allemande de 2013, m’avait fait passer un super bon moment, sourire aux lèvres. Si bien que je n’aurais pas perdu de temps pour me lancer dans sa suite, encore inédite en France. Oui je sais, de base, les suites, peu importe le genre, c’est toujours moins bien, déjà car l’effet de surprise n’est plus là. Et bien là, c’est exactement le cas, la suite classique. L’effet de surprise n’est plus là, les gags vont plus loin, on a le syndrome d’envoyer les personnages à l’étranger pour se renouveler un peu… Et vous savez quoi ? Ben ça ne m’a pas empêché de m’éclater comme pas possible. Oui, la surprise était quelque peu absente, mais retrouver Zeki en mode glandeur dés la scène d’ouverture (ou pour se lever le matin, divers réveils sont en place, l’amenant petit à petit vers la douche), Chantal toujours aussi conne et Daniel et ses idées à la con, ben ça fait un bien fou ! Ici donc, c’est en Thaïlande que notre joyeuse bande se retrouve, en voyage scolaire. Plus ou moins, car Zeki lui veut récupérer des diamants, qu’il avait caché dans une peluche, mais Lisi a eu la bonne idée de faire don de la peluche à l’école jumelée… C’est donc partit pour de nouvelles aventures pleines de vulgarité, d’humour, de coups bas, de coups tout court. Pour se renouveler un peu, outre le nouveau lieu, cette suite ajoute d’autres éléments.

À commencer par de nouveaux personnages, avec un « ennemi » pour Zeki, un prof d’une autre école, ex de Lisi, connaissant ses sombres secrets, mais en ayant plusieurs à cacher également. On nous rajoute aussi un élève, handicapé, fantasmant sur Lisi. Oui, on est clairement dans la même ambiance que le premier film, et donc si l’on a adhéré au premier, aucun doute que l’on aimera ce second opus, malgré quelques choix que l’on trouvera dommage. Notamment concernant Lisi, puisque la relation entre elle et Zeki fonctionnait très bien dans le premier opus, et était même au cœur du récit. Ici, elle ne peut pas monter dans l’avion et donc disparaît quasi intégralement du récit au bout de 20 minutes (sur 2h). Dommage. Heureusement, cela permet également de mettre d’autres personnages en avant, notamment Daniel (sortant avec la fille adoptive de Lisi) qu’il va falloir surveiller de près et surtout Chantal. Oui, j’adore Chantal, sa stupidité presque naturelle. Et des moments aussi stupides qu’improbables, elle nous en réserve un paquet la petite.

Et elle ne perd pas de temps, ça débute dés le début du film avec son stage en entreprise (et un merveilleux crash en voiture), puis dés l’arrivée à Bangkok avec la visite d’un « bar à ping pong » et l’insertion d’une balle de ping pong dans son…. Dans son chaton… (ne me regardez pas comme ça, ce sont les mots employés par les personnages !). Donc ici, grosso modo, les aventures vont plus loin, et Zeki trouvera, en gros : des singes qui aiment assommer les gens avec des noix de coco, des camps militaires, des élèves toujours plus cons, des champs de beuh, des enfants orphelins qui marchandent pour avoir des repas au Mcdo, des Thaïlandaises, une rivalité avec une autre école allemande, un méchant prof, des visites guidées et j’en passe. Zeki a du pain sur la planche. Les gags fusent, on rigole bien, et comme le premier opus, on passera outre sa mise en scène passe partout, ses couleurs parfois un peu trop vives et son déroulement en soit prévisible. Cette suite essaye même dans une scène de donner un fond à tous les élèves, avec le petit moment émotion avec leurs parents… jusqu’à ce que Chantal la cruche vienne encore casser l’ambiance. Alors certes c’est un peu moins bon, mais ça fait tout de même bien plaisir !