AMITYVILLE : LA MALÉDICTION (The Amityville Curse) de Tom Berry (1990)

AMITYVILLE : LA MALÉDICTION

Titre original : The Amityville Curse
1990 – Etats Unis / Canada
Genre : Fantastique
Durée : 1h31
Réalisation : Tom Berry
Musique : Milan Kymlicka
Scénario : Michael Krueger et Norvell Rose
Avec Kim Coates, Dawna Wightman, Helen Hughes, David Stein et Anthony Dean Rubes

Synopsis : 5 amis achètent une maison abandonnée à Amityville, pour pouvoir la louer et se faire de l’argent. Mais ils aiment tellement la maison qu’ils décident d’y dormir plusieurs nuits.

Ah 1989. Une année importante pour la saga Amityville, qui semblait enterrée depuis le pathétique troisième opus. Car en 1989, la saga renait de ces cendres. Avec non pas un film, mais deux. Enfin, téléfilms plutôt mais c’est un détail. Amityville 4 de Sandor Stern et ce Amityville La Malédiction de Tom Berry. On pourrait dire l’opus de trop, mais comme la saga est déjà loin d’être fameuse passée le second opus. Mais là, il faut l’avouer, les rumeurs étaient vraies : Amityville 5 était pire que tout. Amityville, souvenez-vous en, au départ, c’était une maison hantée. Il y a eu le premier film, puis le second qui était une préquelle. À quelques écarts près, les deux œuvres tenaient la route ensembles, tout comme séparément. Puis il y a eu le trois, et à la fin, la maison était détruite. Puis il y a eu le 4, où la maison en fait n’était pas détruite, mais tant pis, le diable quittait la maison en se mettant dans une lampe et trouver refuge ailleurs. Sans doute une idée afin de varier un peu la saga. Et maintenant, ce cinquième opus. Et après vision, on se pose une question ! Pleins, mais toutes ces questions ramènent à une autre beaucoup plus importante : Pourquoi ? Pourquoi Amityville ? Les premiers plans nous laissent songeurs, puis hop, 12 ans plus tard ! Un couple se rend à Amityville et là, on se dit vraiment que ça cloche. La nana s’exclame « mais je connais cette maison ». Nous, pauvres spectateurs, jetons un œil à la maison. Non moi je la connais pas perso !

Oui, ce film n’a limite rien à avoir avec Amityville, si ce n’est le nom de la ville (Amityville donc). Car oui, même pour la maison, la production ne s’est pas donnée la peine de la faire ressembler à ce qu’on connaît non, c’est juste une banale maison. C’était un indice sur la qualité du métrage, puisque le reste est du même niveau : con, incohérent, mal joué, mal filmé. Que faire de la logique ? Le film nous répond : rien ! Que faire du mythe, des malédictions tout ça ? Le film nous répond encore une fois : rien ! Diantre, pourtant, le sous titre de cet opus est La Malédiction tout de même ! Le métrage tente de réinventer l’univers me souffle-t-on dans l’oreille ! Pourquoi pas, c’est toujours une bonne idée quand une saga tourne en rond et commence à atteindre son cinquième opus. Le souci, c’est qu’il faut encore savoir bien le faire. Car si le quatrième opus, bien que pas super passionnant, remontait un peu le niveau, ce cinquième opus enfonce le clou dans la nullité. En fait, si l’on a besoin d’un bon somnifère, ce cinquième opus pourra faire l’affaire. Je retire de ce pas les soucis de rythme que j’avais souligné du quatrième opus, ici, c’est pire.

Voir par moment insupportable. Que l’on regarde le film en version originale ou avec son doublage français (oui, je me devais de comparer), c’est tout aussi nul. Les acteurs sont à côté de la plaque, et il faut dire que les dialogues n’aident pas tant ils sont pathétiques. Le rythme ? Aucun, on attend cinq plombes avant qu’il se passe quelque chose. Et l’aspect horrifique ? N’en demandons pas trop, Amityville 5 est un téléfilm bas de gamme et fauché. Par contre quelque chose me fait dire que les producteurs adorent les chats, car après avoir entendu le chat miauler très souvent dans le quatrième opus, le chat est de retour ici, afin d’emmener un personnage dans la sombre cave. Enfin ça, c’est si le spectateur parvient à lutter contre l’insomnie. Que dire de plus tant il n’y a rien à dire. Citer quelques dialogues peut-être. Un homme et une femme, au lit, la femme sortant « d’ailleurs, tu n’as pas besoin d’une chaudière pour te réchauffer »… Non, Amityville 5, c’est le mal ! Et en plus d’être nul, ça n’a rien à voir avec la saga, un comble.

Les plus

Quand le générique arrive

Les moins

Incroyablement chiant
Très mal joué
N’a plus rien à voir avec Amityville
Tous les effets horrifiques sont ratés

En bref : L’insomnie d’Amityville… Un nouvel épisode qui n’a rien à voir au final. Aussi inutile que nul.

Laisser un commentaire

En savoir plus sur Loving movies

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading