Voilà, 2015 touche à sa fin, et il est l’heure de faire le point. Comme chaque année, les films auront été très nombreux, que ce soit en salle, directement en DVD et Blu-Ray, ou même en festival, en e-cinema, ou hors de nos frontières. Comme souvent, il y aura eu également beaucoup de mauvais films, et au final, beaucoup trop de films. Il y en a encore certains que j’aimerais beaucoup voir, comme par exemple STRICTLY CRIMINAL, THE WALK, ou THE VISIT (non celui-là je déconne, c’est juste de la curiosité mais je n’y crois pas). D’autres dont j’aurais aimé parler (comme CRIMSON PEAK), mais bon, il faut faire des choix. L’année 2016 s’annonce plus excitante, avec par exemple la sortie de THE REVENANT, ou de THE NEON DEMON. Même au niveau des films mineurs (probablement), EXPOSED ou encore CHAIR DE POULE m’intéressent. Bref, petit tour d’horizon de mes films préférés de 2015, mais aussi des pires films de l’années, des mentions honorables (donc qui n’ont pas leur place dans un top, mais qui m’auront bien plu), et des plus grosses déceptions de l’année !
1 – MAD MAX : FURY ROAD de George Miller
Aucune surprise. George Miller revient à la saga qu’il aura initié à la fin des années 70 avec fracas. MAD MAX : FURY ROAD est tout simplement le film de l’année, mais également le meilleur film d’action depuis des années. Autant dire tout de suite que ça fait du bien ! Peu de CGI, des scènes de folies, un montage extrêmement fluide, des acteurs charismatiques, peu de dialogues, une bande son extra. Que demander de plus ? What a lovely day ! Après la claque que le film fut en Mai au cinéma, la claque fut toujours là lors des nouvelles visions en Blu-Ray, preuve d’un grand film ! Un tel miracle que j’en viens même à me demander comment un tel film peut exister de nos jours. Car oui, entre les Transformers et leur déferlement de CGI qui durent quasi 3h, et les Fast and Furious, avec CGI aussi, qui durent pas loin de 2h30, et bien se retrouver face à un Mad Max Fury Road, ça tient du miracle ! Merci George Miller !
2 – SPL 2 : TIME FOR CONSEQUENCES de Soi Cheang
Et oui, un film HK en seconde position, même si la place 2 et 3 peuvent être interverties. Ce n’est qu’un top finalement pas forcément dans l’ordre, mais contenant tous les coups de coeur de 2015, les films le méritant. SPL 2 n’est pourtant pas parfait. Le métrage dure 2h et contient probablement quelques petites longueurs. On pourra, du moins je le ferais, pester contre certains CGI qui font bien mal aux yeux, surtout dans le final, avec ce satané loup numérique ! On pourra également pester contre l’usage de filins, nombreux dans certaines scènes, ou encore contre le faux sang numérique, même si ici, il reste plutôt discret et bien incrusté. Mais SPL 2 a pour lui de bonnes scènes d’action (ça fait du bien), un Tony Jaa sobre (ça change), un Simon Yam comme souvent parfait et qui tourne toujours autant, une ambiance vraiment sombre, et un excellent travail visuel qui mérite d’être souligné. À quand la sortie française ?
3 – LOST RIVER de Ryan Gosling
Le passage de Ryan Gosling à la mise en scène m’aura convaincu. Certes, toutes ces influences, très nombreuses, ne sont pas toujours digérées. On pense à Terrence Mallick (les plans d’ouvertures dans l’herbe avec le soleil en arrière plan), à Nicolas Winding Refn (de nombreux plans, l’éclairage surréaliste), à David Lynch (l’étrangeté de certains personnages et situations), ou même à Gaspar Noé (Gosling a le même directeur de la photo, et Enter The Void était son film préféré de 2010, ça se ressent)… Mais Gosling soigne à la fois son propos (la crise, la survie d’une famille, les besoins humains, les villes mortes) et sa mise en scène, propre et très agréable à l’oeil, en plus de nous offrir une bande son parfaite et hypnotique et une galerie d’acteurs de talent. Hâte de voir ce qu’il nous fera par la suite en tant que réalisateur. S’il continue sur cette lancée, je suis partant ! S’il digère ses influences, encore mieux !
4 – 6 YEARS de Hannah Fidell
Et oui, une romance en quatrième place ! Qui l’eu cru ? Assurément pas moi. Petit film indépendant inédit en France. Un ami m’avait dit un jour que les meilleurs films, quel que soit le genre, étaient toujours des films tristes, qui se tournaient vers le drame. Bingo, si 6 Years est une romance, c’est également un drame, qui évite la niaiserie à chaque instant. Bon point dés le départ, éviter de nous montrer les débuts d’un couple, souvent traités de manière niaise justement au cinéma, ou ciblant un public jeune (hein Twilight…). Comme son titre l’indique, le métrage nous entraîne dans la sixième année d’un couple, avec ses moments de joie réalistes et ses moments beaucoup plus durs et dramatiques, jusqu’à un final inévitable et qui évite le larmoyant. Certes, le propos tout comme la narration sont extrêmement simples, mais ça fonctionne. Taissa Farmiga (The Final Girls) et Ben Rosenfield (Boardwalk Empire) sont tout simplement parfaits.
5 – CHAPPIE de Neill Blompkamp
Un métrage qui me faisait très peur. Pourquoi ? Les raisons ne manquent pas. Le précédent film du réalisateur déjà, Elisyum, n’était pas fameux. Puis ces bandes annonces rah ! Elles me donnaient l’impression que j’allais assister à un produit pour enfants. Mais bon, je me suis lancé. Je ne cache pas m’être lancé surtout car… il y a Ninja et Yo-Landi du groupe Die Antwoord. On se motive comme on peut. Et finalement, malgré donc quelques maladresses, notamment dans le traitement du vilain de l’histoire (Hugh Jackman, qui ne retrouvera sans doute pas de meilleur rôle depuis sa prestation dans Prisoners), et un final un peu prévisible et décevant, Chappie fut une excellente surprise. Chappie, le personnage, malgré un côté enfantin par moment, m’aura bien fait rire, et nous livre même par moment quelques passages touchants. L’action est également présente bien entendu, et elle est de très bonne facture. Puis Die Antwoord comme dit, présent à l’écran et musicalement, en plus de l’OST de Hans Zimmer, ça n’a pas de prix !
6 – TURBO KID de François Simard, Anouk Whissell et Yoann-Karl Whissell
Et oui, un film fauché et délirant dans mon top. Dès sa bande annonce, Turbo Kid m’aura interpelé, avec son casting (Michael Ironside en méchant), son ambiance très typée années 80, sa musique. Alors oui, c’est sans doute un poil trop long (le métrage de 1h30 adapte un court métrage de 5 minutes), c’est très fauché (peu de décors, souvent vides d’ailleurs), mais à côté de ça, c’est super fun. Les gags sont drôles, le sang coule à flot, la musique signée Le Matos est extra (oui, j’ai l’OST depuis, sortie digitalement début Décembre), il y a beaucoup de clins d’oeil à des films cultes, ça respire les années 80, alors quand en plus, le scénario développe ses deux personnages principaux, que l’on s’y attache, que demander de plus ? Oui, sans doute un poil plus d’argent pour la production… Mais entre le personnage d’Apple et ses répliques cultes, le gore, l’ambiance décontractée, les hommages divers (New York 1997, Star Wars, Mad Max, Zelda), moi je dis oui et oui !! Et la sortie fr, un jour ? Le Blu-Ray existe en Angleterre !
7 – TAG de Sono Sion
Encore un film inédit chez nous pour cette septième place. Encore un film pas parfait en plus, mais un film qui fait néanmoins du bien. Tourné à la vitesse de l’éclair par Sono Sion lors d’une année chargée (six films de cinéma, tout de même), j’espérais beaucoup du métrage, sans pour autant mettre mes attentes trop hautes. Oui, Sono Sion m’au livré un de mes films préférés avec Love Exposure, aura fait Strange Circus, Himizu, Cold Fish, mais ces derniers temps, aura surtout livré des films fous mais moins intéressants (hein Tokyo Tribe). Et Tag, bien que pas parfait (ah le sang numérique, ah un combat pourri, et un final bien dans l’ambiance MAIS pas forcément convaincant sur toute la ligne), m’aura ébloui la plupart du temps. La mise en scène est esthétique et parfaite, le métrage surprend, est court, est entre le bourin et le film d’auteur, et ça fonctionne. Ça aurait pu être mieux c’est sûr, mais entre ça et The Virgin Psychics hein…
8 – HORSEHEAD de Romain Basset
Micro-production indépendante française tournée en anglais, Horsehead aura eu droit à sa sortie au cinéma en Mars, puis… plus rien. Un Blu-Ray aux Etats Unis et en Allemagne, et puis c’est tout. Il faut dire, le métrage n’est pas forcément facile à exploiter et à vendre, surtout chez nous… Trop onirique, trop expérimental, pas de VF (yeees). Mais Horsehead, c’est une déclaration d’amour au cinéma de genre, un film original, très bien filmé, aux éclairages surréalistes magnifiques, porté par une actrice convaincante (Lilly-Fleur Pointeaux), avec Catriona MacColl (Frayeurs, La Maison Près du Cimetière) dans un second rôle, avec une musique superbe. Et puis les films oniriques, j’adore ça. S’ils sont soignés, je suis sûr à 100% d’aimer, surtout que celui-ci reste cohérent avec son propre univers. Alors oui, le propos et l’histoire sont très simples, mais quand le reste est bien présent, ça ne me dérange pas du tout !
9 – III de Pavel Khvaleev
Même cas de figure que pour Horsehead avec ce III. Un film que j’attendais depuis presque un an. Co-production entre la Russie et l’Allemagne, III est un métrage onirique, où une soeur va plonger dans le subconscient de sa soeur afin de la sauver d’une maladie qui frappe le village où elles habitent. Visuellement splendide à chaque instant, autant dans les prises de vues du village que dans les moments totalement surréalistes qui font parfois penser à du Silent Hill, on pourra dire de III qu’il partage les mêmes qualités et défauts que Horsehead. Oui, le propos est un peu léger tout comme ces enjeux, mais il propose un univers à part, prenant et travaillé. Autant au niveau visuel que sonore, c’est de l’excellent travail, et comme le film ne dure qu’1h20, tout passe nickel. On aurait sans doute pu espérer un peu plus d’émotion dans la relation entre les deux soeurs, mais en soit, le film délivre ce qu’on attend de lui.
10 – KINGSMAN : SERVICES SECRETS de Matthew Vaughn
J’attendais beaucoup le nouveau film de Matthew Vaughn, après Kick-Ass que j’avais adoré et son X-Men qui était, facilement, le meilleur de la saga malgré quelques CGI un peu décevants. Kingsman, en soit, c’est le réalisateur qui reprend exactement la même structure narrative que Kick-Ass, mais en le transposant dans l’univers de l’espionnage fun. Kingsman, c’est un James Bond avec beaucoup d’humour (oui, je ne suis pas fan de James Bond, et n’ai pas vu Spectre d’ailleurs), un Colin Firth qui a la classe, un Samuel L. Jackson qui zozote en grand méchant hilarant, un Mark Hamill pour une apparition qui fait plaisir, toujours Mark Strong en second rôle, toujours Henry Jackman à la musique. Certes quelques longueurs, mais je lui pardonne. Pourquoi ? Vous avez déjà vu un héros flinguer une trentaine d’innocents à lui tout seul avec de se faire lui même buter ? Oui, il y a de la séquence culte dans ce Kingsman. Et avec ça, moi je prendrais le menu big mac !
1 – POR UN PUÑADO DE BESOS de David Menkes
Oui, ce film date de 2014, est sorti dans son pays (L’Espagne) en 2014, et reste inédit chez nous. Mais je viens de le découvrir, et vu que je pense qu’il vaut assurément le coup et fut une grande surprise, je dois en parler dans ce top. Je le place donc en haut de la catégorie des mentions honorables. Alors oui, je sais, en regardant la pochette, on pense encore une fois à une énième comédie romantique, mais détrompez-vous, Por un Punado de Besos n’est pas vraiment cela, même s’il est bel et bien question de romance. Ici, Sol (Ana de Armas) et Dani (Martino Rivas) se rencontrent via une petite annonce, pour reconstruire leur vie après un gros coup dur : ils sont séropositifs. Le sujet n’est jamais lourd, toujours traité avec subtilité, et ce couple m’a plu, car leurs petits moments sont réalistes, clairement ancré dans la vie réelle, sans en faire trop, sans jamais rendre le tout niais. On peut sourire, être touché. Bon le final est assez facile, mais ça vaut le coup !
2 – SEA FOG : LES CLANDESTINS de Shim Sung-Bo
Le scénario de Memories of Murder de Bong Joon-Ho passe à la mise en scène, et s’associe à celui-ci pour écrire le scénario. Film clairement d’actualité lors de sa sortie (avec les soucis d’immigrants, une fameuse photo choc publiée qui fit couler beaucoup d’encre), Sea Fog nous entraîne dans le quotidien de plusieurs pêcheurs, qui pour survivre durant la crise, vont accepter de transporter des immigrants, mais bien entendu, rien ne va se passer comme prévu. Pour une fois, la bande annonce n’en dévoilait pas trop et nous faisant d’ailleurs penser à un film virant au slasher. Rien de tout ça ici, même si le film mélange plusieurs genres (le drame social, la romance, le survival). Alors oui, certains personnages sont un peu en retrait et représentés de manière facile, mais l’ambiance prend à la gorge au final, et que dire de Kim Yun-Seok (The Chaser, The Thieves), parfait comme souvent, qui passe par différents aspects tout du long.
3 – RÉALITÉ de Quentin Dupieux
Oui, j’aime Quentin Dupieux (Mr Oizo). Depuis Steak, puis Rubber, Wrong, Wrong Cops, j’adore ! Un univers clairement à part, quelqu’un qui ose dans le cinéma français, a un univers totalement à part, surréaliste, absurde. Alors du coup, oui, on adhère, ou on rejette en bloc. Depuis Steak et ses Chivers, moi j’adhère. Réalité, c’est un peu moins drôle que d’habitude, mais sans doute un film un peu plus mature, bien que toujours aussi fou. Puis on a Alain Chabat dans le rôle principal, et ça, c’est extra. Il se fait plaisir, il est content d’être là, et ça se voit. Si la photographie est toujours assez grise (en mode Dupieux), elle est bien plus maîtrisée que sur Wrong Cops. Le final va certes un peu trop loin (ça en fait des « réalités » au final), mais ça fonctionne. Certains ont critiqués la bande son, puisqu’il n’y a en fait qu’un morceau revenant en boucle, mais elle aide à créer un univers particulier.
4 – STAR WARS : LE RÉVEIL DE LA FORCE de J.J. Abrams
Voilà un métrage que je n’attendais absolument pas. Star Wars pour moi était mort après la sortie du Retour du Jedi, donc il y a déjà plus de 30 ans… Mais bon, les avis divers et variés et la curiosité ont eu raison de moi, et si c’est loin d’être parfait, j’ai passé un excellent moment que je n’en attendais rien. Ce nouvel épisode fait certaines choses très biens, d’autres beaucoup moins. On sent la réelle volonté de revenir à un univers moins numérique. Donc beaucoup de maquettes, de vrais décors et accessoires, et ça fait énormément plaisir. À côté de ça, quand on découvre une créature tout en CGI, limite ça choque. Heureusement, le métrage, bien que calquant son histoire sur l’épisode IV, a de bonnes choses à proposer : de bons persos principaux, Han Solo important, moins de combats chorégraphiés donc résultat plus brut. MAIS à côté, le métrage rate totalement ses méchants… erreur de casting pour certains, mal mis en valeur à coup d’hologrammes et de CGI pour d’autres… Mais mieux que les épisodes 1, 2 et 3 réunis.
5 – WILD CITY de Ringo Lam
J’ai longtemps hésité à le mettre dans le top, après tout, il y a SPL 2, mais il finira au final dans les mentions honorables (donc presque le top quand même… non ?). Ringo Lam était absent des écrans depuis un bon bout de temps, et il revient. Il prouve qu’après tant d’années, il n’a pas perdu de son talent, même si Wild City n’a clairement pas la même force d’un Full Alert en 1997 ou un Prison on Fire, voir Full Contact. Ça reste sombre et parfois violent, mais le ton général est un poil plus léger. Ceci dit, Wild City a tous les atouts pour être un très grand film, mais une ombre vient s’ajouter au tableau, une ombre un peu trop présente depuis des années et que le ciné HK (ou même Japonais) n’arrive toujours pas à maîtriser : les CGI. Alors quand Ringo Lam se décide à en ajouter pour sa poursuite finale, avec explosion digne d’une PS2 (la ps2, c’est le début des années 2000 quand même) et quelques plans piquant les yeux, on se dit que c’est dommage !
6 – KNOCK KNOCK de Eli Roth
Je sens les gens rire ou crier en voyant Knock Knock arriver dans des mentions honorables, car oui, le film n’est au final pas très apprécié et ce sera même fait descendre par pas mal de monde ! J’avais d’ailleurs beaucoup de mal avant avec le cinéma de Eli Roth, la faute à la promotion de Hostel. Mais avec deux films de Roth pour 2015, j’ai décidé de lui laisser une chance et de revoir tous ces films (heureusement qu’il n’a pas tourné autant que Jess Franco !). Knock Knock, je pense, a beaucoup déçu car beaucoup s’attendait à un thriller sérieux et violent. Rien de tout ça ici. Keanu Reeves prouve qu’il peut encore jouer, Lorenza Izzo (The Green Inferno, Aftershock) et Ana de Armas (Mentiras y Gordas, Blind Alley) sont parfaites, et le film prend le ton de l’humour. Oui, Knock Knock est un film drôle. Les répliques sont drôles, la folie des personnages également, et la manière dont tout se met en place fonctionne. Le final ne cède pas aux effets faciles, et au final le métrage se fait plus intelligent qu’il n’y paraît aux premiers abords.
7 – THE GREEN INFERNO de Eli Roth
Bien que produit en 2013, le métrage aura mit 2 ans avant de débarquer. L’hommage de Eli Roth aux films de cannibales italiens des années 70/80, notamment Cannibal Holocaust et Le Dernier Monde Cannibale n’aura pas emballé le public. Le métrage est loin d’être parfait il faut dire. Pourtant, le film a mon capital sympathie. Mais pourquoi le mettre ici, dans les mentions honorables de l’année ? Oui, le film est divertissant, a ses moments drôles, l’arrivée au village des cannibales est très réussie, tout comme le crash de l’avion, mais le final est très décevant, et le métrage au final pas si gore et éprouvant que ça. Si au final, je le met dans les mentions honorables, c’est surtout pour mon foutage de gueule de l’année ! Oui, The Green Inferno, avec ses grands et beaux décors naturels, méritait une sortie en salle. À la place, du e-cinema (dvd et blu-Ray le 6 Janvier), pendant que des métrages comme Paranormal Activity, torchés et à l’image dégueulasse, sortent sur grand écran….
8 – SEUL SUR MARS de Ridley Scott
Un film que je place dans les mentions honorables de 2015 pour plusieurs raisons. Déjà car après Prometheus, je n’attendais absolument plus rien d’un film de science fiction signé Ridley Scott. Le bonhomme, bien que sachant clairement filmer, me donne l’impression d’accepter tous les scénarios qu’on lui propose, qu’ils soient bons ou mauvais. Soigner l’image ne suffit pas à faire un bon film. Seul sur Mars n’est pas parfait, loin de là. On pourra dire qu’il ne se passe pas toujours grand chose, comme le prouve la chronologie. On suit Matt Damon jour après jour, et tout à coup, on passe à un 7 mois plus tard. Mais ça fonctionne, il y a quelques notes d’humour qui fonctionnent plutôt bien, et si le final est couru d’avance, on se prend au jeu. Le métrage aurait sans doute gagné à se focaliser beaucoup plus sur ce personnage seul au lieu d’alterner avec les autres sur Terre, mais le métrage fait passer un bon moment, pas prise de tête, et c’est le principal.
1 – OUIJA de Stiles White
Bon, je n’ai pas envie de m’éterniser sur cette chose. Que dire à part que c’est nul ? Qu’il ne se passe rien ? Que faire un film sur le concept du Ouija, c’est con ? Que Asylum a sans doute fait plus rigolo avec leur mockbuster sur le sujet ? Que ça aussi, comme pleins d’autres, ça a droit à une sortie en salle, sur grand écran, en France ? Que c’est tourné pour une bouchée de pain et que ça rapporte un max, et qu’un deux est déjà en route ? Tuez moi par pitié ! Bon, je pourrais aussi dire que ce n’est pas hyper bien joué, que c’est plutôt très chiant, qu’il ne se passe rien, et que ce film est une anomalie qui n’aurait pas du voir le jour. Je sais que beaucoup de monde déteste le film Maggie avec Arnold Schwarzenegger car il ne se passe rien (perso, j’ai bien aimé et je l’ai trouvé bien joué), mais franchement, dans Ouija, là on atteint le degré 0 cinématographiquement parlant. Mais bon, si ça plait et qu’on aura une suite hein…
2 – CINQUANTE NUANCES DE GREY de Sam Taylor-Johnson
Je ne sais pas pourquoi, sans doute la déprime, ou bien j’étais en manque d’affection… Non je crois que je voulais surtout voir le film qui avait créé un tel engouement. La même raison qui m’a poussé à regarder à l’époque Twilight. Donc, Twilight, c’était nul et chiant, et pas franchement drôle. Mais là, j’ai beaucoup rigolé devant Cinquante Nuances de Grey. J’ai même cru que c’était une comédie, avant que l’on me dise que non, tout cela était bien sérieux… Du coup ben, c’est vraiment pas bon en fait. Tout n’est pas à jeter bien sûr, je veux dire, la musique composée par Danny Elfman n’est en soit pas mauvaise, la photographie est plutôt jolie et agréable à l’oeil, Dakota Johnson est mignonne même si elle ne sait que se mordre les lèvres. Mais que c’est long, que c’est soft, que c’est niais. Mais drôle ! Mais sérieusement, un film sur une romance SM où on a juste droit à 6 malheureux coups de fouet, et à la fin, franchement… Je vais leur présenter Pinhead, ils vont comprendre !
3 – JU-ON THE FINAL de Ochiai Masayuki
Et oui, désolé Japon, mais tu es dans ce flop 2015. Plus d’une fois en plus ! J’aurais du m’en douter, mais quand je commence une saga, j’aime bien finir. Sauf bien entendu quand dés le premier opus, c’est nul (je pense fortement à Rape Zombie : Lust of the Dead…) Mais Ju-On, certes ça date (1999), mais j’aime beaucoup les premiers opus. Même le précédent de 2014, par le même réalisateur, s’il n’ajoutait rien et s’avérait inutile, se laissait clairement regarder. Mais là, non, le vide, le ridicule, risible à chaque instant, répétitif. Faire apparaître Kayako et Toshio toutes les trois minutes, cela ne fait pas sursauter toutes les trois minutes, cela ennuie et lasse. Les jumpscares, désolé, mais en plus déjà que ce n’est pas pour moi, alors les enchaîner, non merci, ça tue le cinéma qui doit faire peur. Dommage que cet opus ne soit même pas drôle, et qu’il n’ai de final que le titre, car sa scène finale justement indique qu’une suite pourrait bien voir le jour ….
4 – CONTRACTED PHASE 2 de Josh Forbes
En soit, le film aurait pu être un peu plus bas dans le classement, il n’est pas le pire du pire. Mais quand on fait une suite à un film que j’adore, il ne faut pas se rater. Le premier Contracted de 2013, signé Eric England, était une excellente surprise. Un film où l’on suivait durant trois jours une jeune femme qui chope un méchant virus, qui la transforme en zombie, pile quand le film s’arrête. Un film accordant donc plus d’importance à la maladie et son évolution qu’à sa finalité. Malheur, les producteurs veulent nous montrer ça… Le film commence pile quand le premier s’arrêtait, nous balance de nouveaux personnages, plus de sang, plus de gore, un nouveau malade, des révélations peu passionnantes, et on se dit que finalement, tout fonctionnait mieux quand on ne savait rien du virus. Contracted Phase 2 se plante donc, assez lamentablement, tout en restant regardable, vu sa courte durée (sans générique, pas loin de 1h10), mais sa fin ouverte, elle, me fait peur. Pas de 3 !!
5 – CROWS EXPLODE de Toyoda Toshiaki
Oh Japon, te revoilà ! Bon, il faut le dire, je ne suis pas fan de Crows Zero de Miike Takashi. Certes, c’est sympathique, ça se regarde, mais c’est aussi assez long et incroyablement creux. Crows Zero 2, c’est une autre histoire. C’est la même chose en fait, mais en plus long, sans les délires, et en encore plus creux… Quand on nous annonce un troisième opus, on a peur. Miike ne rempile pas, lui qui n’aime déjà pas les suites, les acteurs ne reviennent pas non plus, car ils sont diplômés, donc nouveaux élèves, nouvelle année scolaire, mais ça reprend la structure, les tics de mise en scène. Le souci, c’est que rien ne marche, que les combats sont relativement nazes et peu nombreux, que c’est toujours bien long, et que les nouveaux personnages ne sont absolument pas intéressants. Du coup il faut avouer qu’on s’ennuie sur environ deux heures, et qu’on ne trouve absolument rien à sauver d’un tel désastre. Dommage pour le réalisateur, intéressant de base.
6 – POLTERGEIST de Gil Kenan
Oh, un remake tiens, comme c’est surprenant (ironie quand tu nous tiens). Poltergeist donc, de Gil Kenan, qui n’a pas une grande carrière devant lui, et n’en aura assurément pas une grande derrière lui. Remake du film culte de Tobe Hooper produit par Steven Spielberg, Gil Kenan se plante sur toute la ligne. Avec un budget de 62 millions de dollars, c’est une avalanche de CGI qu’on nous balance à la gueule, tout ce qu’il ne fallait pas faire avec Poltergeist en fait. Le film reste souvent un banal copié collé, mais raccourci un max le final du film, ce qui lui retire toute sa force, en plus de le noyer sous des effets spéciaux et de pomper un peu sur Insidious (remake officieux de Poltergeist). Triste de voir un acteur comme Sam Rockwell (Moon) se retrouver là-dedans. Malgré tout, durant sa première partie, on pourra dire que le métrage se regarde, et qu’on échappe au prénom Carol’ Anne crié en boucle, mais c’est une bien maigre consolation. Un remake à oublier plutôt rapidement !
7 – YAKUZA APOCALYPSE de Miike Takashi
Oh Japon, te revoilà ! Miike bien entendu. Bien qu’il tourne moins qu’avant (seulement deux films par an), il alterne toujours les bonnes et mauvaises surprises. Après une année 2013 pas franchement glorieuse (Shield of Straw) et une année 2014 alternant le mauvais (Over Your Dead Body) et la surprise (As the Gods Will), Miike veut retourner avec ce Yakuza Apocalypse aux délires décomplexés qui ont fait sa réputation. Pas de bol, il se plante littéralement en beauté et accumule les erreurs. Se tenant durant 45 minutes, avec de l’humour plutôt bien vu (les travailleurs dans la cave du magasin) et une réalisation classe, il se plante dés lors que son personnage principal devient un vampire. Humour lourd et répétitif, méchant débile et pas drôle. Et le pire du pire ? Avoir casté Yayan Ruhian, le Mad Dog de The Raid pour jouer un des méchants, et lui offrir un combat final figurant dans le top 10 des plus grands foutages de gueule du genre !
8 – UNFRIENDED de Leo Gabriadze
Et oui, encore un pseudo found footage, un film concept produit par Blumhouse ! Ici donc, tout le film se déroule sur l’écran d’un mac book. Super non ? Oui, au début, c’est amusant, on reconnaît son bureau, les applications comme facebook, utorrent, spotify et j’en passe. Puis l’ennuie pointe le bout de son nez, car faire 1h20 sur un écran d’ordinateur, il faut le sujet pour tenir la durée. Et là, entre les personnages insupportables, l’histoire qui patine, on se fait en fait un peu chier. Voir beaucoup. Sur les vingt dernières minutes, ça se bouge enfin un peu, mais ça reste très prévisible et surtout très perfectible. Et quand on voit que le budget du film est tout de même de 1 million de dollars alors que l’on ne voit qu’un écran, que le film a été tourné en genre deux semaines dans une seule maison, on se pose des questions. Il est parti où tout ce pognon ? Non parce que franchement, sans argent et avec des potes, n’importe qui peut sans doute faire mieux !
9 – JURASSIC WORLD de Collin Trevorrow
Ah, quand ce n’est pas un remake, voilà la suite / reboot / remake camouflé, qui en plus se prend beaucoup trop au sérieux. Oui, j’aurais pu mettre sans doute Terminator Genisys à égalité, mais son côté pas sérieux je m’en foutiste m’aura fait plus apprécier le spectacle (ceci dit, je suis sûr qu’en le revoyant, Terminator Genysis aurait une place de choix dans le flop ! ). Jurassic World, en gros, c’est un film qui copie Jurassic Park dés qu’il le peut, dans les plans, dans sa narration, dans ses idées de scènes, mais qui le fait mal, qui le fait jusqu’à nous faire vomir notre jeunesse. Oui de temps en temps, quelques idées intéressantes se démarquent, par-ci par-là. Sauf que c’est au final bien peu sur toute la durée du métrage. La palme de la connerie revenant à notre super héroïne, parvenant à échapper à un T-Rex (oui vous savez, le chasseur ultime…) en courant, juste devant lui, en talon aiguilles. Une femme qui pour montrer qu’elle peut gérer les situations, remonte ses manches. Pitié…
10 – SINISTER 2 de Ciaran Foy
Après le remake, le found footage et le reboot, la suite ! Sinister, premier du nom, ne m’avait pas impressionné plus que ça. Sa première partie était néanmoins fort réussie, avec son ambiance sombre, ses films Super 8 un peu glauques. Puis la seconde partie ne fonctionnait plus, avec ses jumpscares à la con à répétition, ses enfants silencieux en arrière plan… Bonne nouvelle, Sinister 2 reprend tous les défauts du film original mais quasiment aucune de ses qualités. Youpi ! Bon, ça se laisse regarder, le métrage étant plutôt rythmé, mais ce que le film nous montre, nous offre, ça ne passe pas. Encore plus d’enfants, plus de révélations pas forcément passionnantes, et une curieuse impression de se retrouver souvent devant un remake des Enfants du Maïs. Véridique ! Les jumpscares, forcément, il y en a encore plus, et les films 8mm, vous voulez rire ? Ils ne sont pas glauques, ils visent la surenchère, perdent toute crédibilité, et on se dit que les gosses, ça a des talents de mise en scène !
1 – TERMINATOR GENISYS de Alan Taylor
Oui, si je l’avais vu deux fois, il aurait sans doute été dans le flop, mais du coup, on reste sur la première impression, simple : c’est décevant, c’est nul, mais on a bien rigolé. Ceci-dit, le film a tout de même violé ma jeunesse en force ! Donc oui, retrouver Arnold, ça fait toujours plaisir (mais lui, il n’arrivera jamais à refaire un vrai bon film et à revenir j’ai l’impression), le début se tient et fait plaisir au fan, Emilia Clarke que je découvrais avec ce film est plutôt convaincante. Mais malheureusement, ça ne fait pas un film. Les scénaristes ont du abuser de la drogue, car si on se penche sur l’histoire, on se rend compte que ça ne veut rien dire et que ça raconte de la merde. Ainsi, si ça fait illusion au début, la seconde heure fait plus mal. Et pour couronner le tout, on pourra critiquer encore une fois ces CGI mal branlés, comme pour la poursuite en hélicoptère (le syndrome Expendables 3 j’ai l’impression), risible de bout en bout. Désolé Arnold !
2 – PIXELS de Chris Columbus
Je l’attendais. Je voulais y croire. Le monde attaqué par des jeux vidéos des années 80, ma jeunesse donc. Malheureusement, Pixels ne tient absolument pas toutes ces promesses. Il n’est pas mauvais, loin de là, mais moi, je voulais du Pac-man qui bouffe tout, du Donkey Kong. Alors oui, je les ai eu. Pac-Man au bout d’une heure de film quasi, Donkey Kong dans une scène finale jouissive de 2 minutes pesée emballée… Le reste ? Oh, la classique comédie romantique avec Adam Sandler qui drague la fille, et bien entendu, va l’avoir à la fin. Raaaaah ! Non non et non ! Je ne voulais pas ça. Surtout quand ça prend le pas sur le reste du film, sur son sujet principal. Alors oui, le final est cool, la scène de Pac-Man aussi, mais honnêtement, si je veux revoir ces scènes, je pense qu’elles doivent déjà être sur Youtube, sans le reste du film autour, et ce sera pour moi tout aussi bien. Le film ne délivre donc pas la marchandise tant attendue…
3 – PYRAMIDE de Grégory Levasseur
J’étais très curieux de voir ce que valait Grégory Levasseur à la mise en scène ! Oui, lui qui aura écrit et produit la plupart des films de Alexandre Aja, de Haute Tension en passant par Piranha 3D. Avec Pyramide et son huit clos dans une pyramide donc, j’attendais beaucoup, surtout que les films sur ce sujet sont rares. Au final, le métrage est sympathique oui, mais déçoit. Déjà, le début. Pourquoi le found footage ? Ça ne sert ici pas à grand-chose, à part peut-être économiser un peu le bas budget du film… Par la suite heureusement, le film se diversifie, alternant vraies prises de vue et caméra des personnages. Ça se traîne un peu en longueur, mais on pense à des films géniaux (et beaucoup mieux) comme The Descent. Puis ça vire à la série B qui tâche et ne se prend pas au sérieux, ça décolle, et là j’ai eu, certes pas exactement ce que j’attendais, mais au moins un spectacle fun, pas prise de tête et généreux. C’est déjà ça !
4 – TED 2 de Seth MacFarlane
J’avais beaucoup apprécié Ted. Certes, pas un grand film, mais j’avais trouvé ça drôle, les dialogues bien écrit, Mark Wahlberg amusant, et bourré de références geek et années 80 (ah Flash Gordon). Ted 2 sentait la suite inutile faite pour l’argent car Seth MacFarlane avait besoin d’un succès. Et bien bingo, c’est exactement ça. Ce n’est pas mauvais, mais c’est clairement moins bon. L’effet de surprise doit jouer également, le premier surprenait, ici non. Mais le métrage réutilise certains éléments du 1, prouvant un certain manque d’idées (le méchant notamment). Heureusement, certains gags font mouche (la parodie de Jurassic Park, excellente), et le film n’ennuie jamais sur la durée, enchaînant les références et les gags (parfois faciles). Ted 2 est une déception certes, mais au final pas un mauvais film, malgré sa surenchère parfois dans l’humour vulgaire (les recherches google). En espérant qu’ils ne fassent pas un 3 !
5 – HYENA de Gerard Johnson
Un métrage vendu comme le renouveau du polar, l’avenir du polar même. Par un réalisateur que j’adore, Nicolas Winding Refn. Et je comprend parfaitement ce qu’il a aimé dans le film ! Oui, Hyena mise sur son ambiance, ses éclairages sont colorés, les plans lents, le fond sombre, la violence débarque sans prévenir. Oui, Hyena fait énormément penser à la trilogie Pusher de Refn. Malheureusement, Hyena est surtout un film policier extrêmement classique, ultra prévisible, et qui n’invente absolument rien ! C’est très bien filmé, la musique est bonne, c’est également très bien joué, mais comme on a l’impression d’avoir déjà vu ce film, on s’ennuierais presque par moment. C’est clairement dommage, car Gerard Johnson a soigné son métrage, et pourra peut-être faire de bonnes choses à l’avenir, mais son Hyena ne m’a pas totalement convaincu, loin de là !
6 – JOY de David O’ Russell
J’aime beaucoup le cinéma de David O’ Russell. Je n’ai pas tout vu, mais j’aime Les Rois du Désert, j’aime Silver Linings Playbook. Pour Joy, son nouveau métrage, il refait appel à un casting qu’il utilise souvent : Jennifer Lawrence, Robert De Niro et Bradley Cooper. Ici donc, l’histoire de l’inventrice du balai Miracle Mop dans les années 90. Dis comme ça, ce n’est pas hyper passionnant, et en plus, ça dure 2h, mais j’avais confiance au réalisateur. Beaucoup trop confiance sans doute, puisque Joy m’aura déçu, même s’il reste un bien sympathique métrage. La première heure fonctionne très bien, avec de l’humour, des personnages marginaux un peu foufou, on retrouve bien la patte du réalisateur donc. Ça joue très bien, il y a de bonnes idées visuelles. Puis débarque la seconde heure, qui se prend beaucoup plus au sérieux, se fait plus classique et prévisible, et donc déçoit. Pas un mauvais film donc, mais décevant, et qui sera peut-être probablement vite oublié.
Ben dis, ça c’est de l’article… Je n’en ai pas vu beaucoup sur toute ta liste, et bizarrement les titres concernées font souvent partie des flops/déceptions, ahah (j’aime bien tenter ce qui annoncent du navet, mon côté bon public).
Unfriended est effectivement une grosse blague. J’ignorais les conditions de tournage, mais avoir fait ca en deux semaines et croire qu’on a réalisé quelque chose, je crie au scandale. Et puis, arrêtez d’engager des trentenaires pour jouer des lycéens, c’est gênant. Cela dit, l’idée de départ avait le mérite d’un tantinet d’originalité MAIS on aurait pu régler ca de manière bien plus efficace avec un court métrage et sans un sponsoring super lourd d’Apple et de Spotify…
Godzilla, de Gareth Edwards, m’a juste donné envie de me moquer. Trois ans après, je ne pige toujours pas l’intérêt de ce film et de ses personnages. Quasiment aussi mauvais que le dernier King Kong, du coup… J’ai très peur de l’affrontement des deux prévus dans deux ans, il me semble. Pour tout dire, mon préféré reste encore celui avec Jean Reno dedans (oui, je l’ai vu petite, ça joue sur l’indulgence).
Concernant The Green Inferno, c’est amusant parce que j’ai un ressenti en tout point inverse au tien : le seul élément qui « sauve » (c’est un bien grand mot parce qu’avouons le, j’ai trouvé ça très mauvais, vraiment) le film, c’est la fin. Un peu aigre, avec le bégeay hypocrite qui se retrouve piégé chez les autochtones. Le reste, c’est poubelle directement… On est bien loin de Cannibal Holocaust (que j’ai jamais terminé, d’ailleurs)(mais j’ai eu le temps de voir un viol à grands renforts de boue et de gravier ainsi qu’un découpage d’une malheureuse tortue de mer et merci bien, mais ça ira pour la suite).
Je suis d’accord pour ce qui concerne la suite de Sinister. Autant le premier m’avait surpris en bien, autant cette suite… J’ai pas compris. D’ailleurs, je crois bien m’être endormie devant. Trois fois (on peut pas dire que j’ai pas essayé de lui laisser une chance hein).
Et enfin, pour ce qui est de Jurassic World et l’assassinat en direct de l’enfance de millions de personnes à travers le monde, un bon gros « leule » résumerait parfaitement la situation 😀
Merci bien déjà pour ton commentaire assez long (et d’être passée sur mon blog par la même occasion 🙂 )
Ou alors secrètement, tu as une petite attirance pour les mauvais films, personne ne t’en voudra promis.
Unfriended, c’est comme souvent avec le genre, un film tourné rapidement basé juste sur une idée étirée, et surtout tourné pour peu d’argent pour être vite rentable. Et ça a marché. À tous les coups on aura un 2 un de ces jours….
Il me semblait que le Godzilla de Gareth Edwards était de 2014. Bon de toute façon, je ne l’avais pas vu à l’époque, étant un très grand fan des Godzilla Japonais, je ne voulais pas pleurer devant mon écran. Je l’ai vu il y a genre 3 semaines sur Netflix, et je ne serais pas aussi catégorique que toi. Mais je ne sais pas si c’est un mauvais film avec de bons moments, ou un bon film avec un mauvais scénario et des personnages inutiles. Il est en tout cas plus respectueux du « personnage » que le Emmerich, que j’avais vu petit au ciné (j’avais je crois 11 ans…)
Ah oui mais Cannibal Holocaust aussi c’est pour un public averti, qui sait à quoi s’attendre et qui est surtout bien accroché. Je l’aime bien mais les scènes avec les animaux je tourne le regard ailleurs, je ne peux pas. Pour the Green Inferno, il a surtout un peu calmé ma haine envers le réalisateur.
Bientôt Jurassic World 2…. et Star Wars 9 par le même réalisateur, oh que les années à venir font envie !