Absence début Août + AGGRESSION (tournage)

Voilà, comme vous avez pu le remarquer, il n’y a pas eu des masses d’activité sur ce blog, voir pas du tout durant la première quinzaine d’Août. Ce n’était absolument pas par flemme, par dégoût du cinéma, et même pas par vacances ! Non, j’étais tout simplement en tournage de mon propre film, mon second long métrage, à présent en montage et dont je vais vous parler un peu ici.

AGGRESSION

Titre original : Aggression
2016 – France
Genre : Thriller horrifique
Réalisation : Rick Jacquet
Musique : Metronomix Studios
Scénario : Rick Jacquet
Avec Sarah Nicklin, Marie Duchez, Cédric Torriani, Rick Jacquet, Sylvain Gonzales et Grégory Lasson

Synopsis : Marie, muette, reprend contact avec sa soeur vivant depuis 12 ans en Angleterre lors du décès de leur père. Sarah revient au pays pour l’enterrement. Seulement un soir, deux cambrioleurs décident de s’introduire dans la maison et prennent les deux jeunes femmes en otage. La nuit s’annonce longue et pleine de surprises…

Aggression est un projet qui est né récemment, en Avril 2016. Cela faisait en réalité déjà bien 6 ou 7 mois que je bossais sur un autre projet nommé Period, prévu pour être tourné à Los Angeles. Le projet est tombé dans l’enfer du développement, alors que j’étais en négociations avec trois actrices diverses (une actrice espagnole, une canadienne et une française). Alors que rien ne semblait bouger, une actrice est apparue et un nouveau projet a pointé le bout de son nez en quelques jours, et s’est mit en place rapidement. Cette actrice, je vous en ai déjà parlé ici au mois de Mai avec le petit film Abandoned Dead, et aujourd’hui même avec le film Nun of That : il s’agît donc de Sarah Nicklin. Grâce à elle et à son investissement, le métrage a été écrit en une semaine, et la production lancée directement ensuite, pour un tournage en France en langue anglaise. Un tournage de seulement 10 jours, ce qui est très serré pour un long métrage comprenant des effets spéciaux et se déroulant quasi intégralement de nuit.

Cinq acteurs, une petite équipe, et voilà, le film s’est réellement fait à partir du 1er Août de cette année. Le tout avec une équipe formidable, un ton souvent très fun mais beaucoup de professionnalisme pour livrer un produit sérieux, fait avec amour et avec des choix très tranchés, que ce soit dans le visuel (hommage au cinéma Italien des années 70 et 80, notamment Suspiria de Dario Argento), dans l’histoire (un petit hommage à Possession de Andrzej Zulawski), dans le rythme. Un film dont je suis pour le moment très fier alors que le montage image avance bien (54 minutes de montées pour le moment). Un film que je compte bien montrer en festival dés la fin de l’année, ou au pire, le début de l’année prochaine, en espérant que cela permette de rapidement enchaîner sur un nouveau projet, en conservant la même équipe, la même petite famille cinématographique.

Voilà voilà, je ne sais pas quoi ajouter d’autre en tout cas, sans spoiler le film. Je peux vous dire qu’il s’agît d’un mélange entre le drame, le thriller et l’horreur, que le casting comprend donc Sarah Nicklin et quelques personnes avec qui j’avais déjà travaillé par le passé sur des courts métrages (Cédric Torriani en 2015 sur Requiem for a Killer, Marie Duchez en 2012 sur The Room), que le métrage comprend pas mal d’effets spéciaux (que je ne révèle pas en photo), qu’il n’y aura qu’un seul plan très furtif en CGI (vu que je n’aime pas ça, mais parfois, pas le choix malheureusement), et que j’espère faire une projection en fin d’année en région Parisienne, en compagnie de l’équipe du film pour un débat après la projection.

Je vais donc conclure en remerciant mon équipe. Déjà Sarah Nicklin, pour sa gentillesse, son investissement, son professionnalisme, sa confiance dés le début de cette aventure qui n’est pas encore terminée. Aucun doute là-dessus, je lui récrierais un rôle dans mon prochain métrage, qu’il s’agisse d’un court ou d’un long. Puis Marie Duchez et Cédric Torriani, tout deux déjà présents sur le projet avorté que nous devions faire au départ, et qui sont toujours là, aiment mes idées, ma façon de travailler, et ma vitesse de tournage. Ce film n’aurait pas été possible sans eux également. Et bien entendu les quelques nouveaux venus dans l’aventure, comme David Désir aux maquillages et aux effets spéciaux, et Adrien Vinas au son, deux perles, toujours là pour bosser, toujours là pour détendre l’atmosphère en cas de tension ou de retard. Sans oublier tous les autres. En bref, plus qu’un tournage, ce fut comme être dans une famille et s’amuser tout en créant. Affaire à suivre !