Fallout 4 (2015 – FPS – Playstation 4)

FALLOUT 4

2015
Studio : Bethesda Game Studios
Genre : Open world apocalyptique
Multijoueur : Non
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, Xbox One, PC

Synopsis : En 2077, un bombardement nucléaire détruit le monde, mais votre personnage a pile le temps de se réfugier dans un abri non loin de là. Cryogénisé, il se réveille en 2287 et part à la recherche de son fils kidnappé et de l’assassin de sa femme.

Je n’avais jamais touché à la saga Fallout. Et un beau jour, j’ai profité d’une promotion pour me prendre ce quatrième opus. Bon, j’aurais mis 7 mois pour le finir (et le platiner d’ailleurs), mais voilà, j’ai terminé Fallout 4. Et c’était bien sympa. Pas parfait, avec pleins de petits défauts, mais attachants. Sans doute le fait que je ne connaisse pas du tout la saga aura amené mon jugement dans une bonne direction. J’avais apprécié en monde ouvert apocalyptique le jeu Mad Max, même s’il s’avérait super répétitif. Et bien Fallout 4, c’est un peu pareil, mais en mieux. L’introduction nous permet de créer notre personnage, homme ou femme, de changer les yeux, la morphologie, la couleur des cheveux, tout pleins de détails inutiles, puis finalement, une attaque nucléaire a lieu sur Boston, les sirènes retentissent et il faut courir jusqu’à l’abri 111, l’abri le plus proche. Panique à bord, tout le monde court, les militaires nous guident, et alors que l’ascenseur nous amène sous Terre, vision d’horreur, une bombe explose au loin. Fallout 4 commence fort, avant que l’on ne se fasse cryogéniser, que l’on soit témoin du meurtre de sa moitié et de l’enlèvement de notre bébé, et que l’on ne reprenne le contrôle de notre personnage 210 ans après les attaques nucléaires. Et là, nous voilà enfin manette en main pour découvrir le vaste monde qui s’offre à nous.

Les premiers pas sont simples, intuitifs et réussis. On ramasse tout ce qui traîne sans se poser de questions (on s’en posera plus tard lorsque l’on ne pourra plus courir puisque l’on portera trop de choses), on s’équipe de notre première arme, on évolue dans l’abri vide, on se familiarise avec l’inventaire via notre Pip-Boy accroché au bras qui nous donne carte, inventaire, quêtes et j’en passe, on passe de la vue FPS à la vue à la troisième personne avant de se rendre compte que c’est archi plus dur en 3ème personne et l’on revient à la vue FPS, on suit notre objectif et nous voilà enfin à l’air libre. Premier point, c’est beau, et c’est sacrément grand. Bethesda ne s’est pas moqué de nous, nous avons là un gigantesque monde ouvert varié, avec des camps amis, des camps ennemis, des bâtiments en ruine à visiter, des villes, des lieux variés. Rien à voir avec le morne et répétitif désert de sable de Mad Max donc. Et nous voilà donc à faire des quêtes pour faire avancer l’histoire et pour récupérer notre fils et venger notre moitié. Et le chemin sera long, d’autant plus que le jeu nous offrira des choix quand à nos alliés, ce qui offrira d’ailleurs trois fins différentes.

Mais si dans l’ensemble, Fallout 4 envoie du lourd, quelques déceptions surviennent à quelques moments. Oui, le jeu est beau, le jeu est grand, le jeu est bien optimisé, mais j’aurais eu par moment quelques fréquents plantages du jeu me ramenant au menu de la console. Parfois plusieurs fois de suite à des endroits particuliers qui m’auront fait peur pour ma sauvegarde d’ailleurs. Dans le même ordre d’idées, quelques très rares ralentissements (genre on passe à 5 images par seconde) ont lieu à des moments assez étranges puisque rien de particulier ne vient surcharger le moteur du jeu à ces moments là. Et c’est comme ça pour chaque élément du jeu, chaque bon point aura son petit défaut, ne venant pas rabaisser Fallout 4 au rang de mauvais jeu, mais en faisant un jeu très sympathique mais qui aurait pu être encore mieux. Par exemple, qui dit monde ouvert dit forcément quêtes annexes. Et comme souvent, on se retrouvera à faire les mêmes missions, à savoir sauver quelqu’un, ou descendre un chef de bande, vider des lieux, protéger une colonie contre des super mutantes. Assez répétitif, mais à côté de ça, certaines quêtes annexes des différentes factions s’avèrent plus passionnantes et intéressantes que certaines missions principales du jeu. Car en soit, Fallout 4 repose sur une histoire simple. Et l’intrigue principale peut au final se finir assez rapidement. On enquête, on suit notre bonhomme de chemin, on se venge, on apprend la vérité, on fait un choix et voilà, fin !

Bien entendu une fois l’histoire terminée, nous pouvons continuer de jouer, d’évoluer dans le monde, de faire les quêtes annexes, d’augmenter de niveau et de fouiller. D’ailleurs, pour explorer le monde, nous ne sommes pas seuls, très rapidement, nous trouverons un allié. Au départ, un brave canin, puis le choix sera là et c’est pas moins d’une bonne dizaine de coéquipiers que l’on pourra emmener avec nous. J’ai pour ma part fait le jeu avec Nick l’androïde, il me faisait rire. La VF, malgré une animation faciale totalement à côté de la plaque, est très sympathique et ajoute beaucoup de dérision dans ce monde apocalyptique. Entendre Nick s’écrier « vous avez vu ça ? Sans même suer une goutte ! Enfin c’est pas comme si c’était possible » après une fusillade fait immédiatement sourire. Oui je l’aime bien mon petit Nick. Au fur et à mesure de nos rencontres, des choix seront devant nous lors des dialogues (4 choix, normal, 4 boutons principaux sur la manette), et en fonction de nos réponses, nos coéquipiers aimeront ou pas nos choix. Une idée intéressante. Malheureusement, on se rend compte que nos choix ne changent pas grand-chose et que parfois, la meilleure option est la seule possible. Oui ici, on ne pourra pas vraiment se mettre nos équipiers à dos, on n’aura pas de karma ou autre à gérer.

Bethesda a fait dans la facilité à ce niveau, et nous fait croire que l’on est libre de tous nos choix, alors qu’en réalité, pas vraiment. Oui je vous l’ai dit, à chaque bonne idée, à chaque point, Fallout 4 a son petit défaut qui l’empêche d’être un excellent jeu. Dans absolument tous les points, jusque dans l’arbre de compétences totalement immense (et impossible à remplir en entier, à moins de passer sa vie sur le jeu et de n’avoir aucune vie sociale) mais contenant des compétences inutiles de remplissages, et d’autres qui énervent puisqu’elles sont obligatoires pour avancer. FPS mâtiné de RPG, Fallout 4 se fait très divertissant et plaisant à jouer sur toute la ligne, si bien que malgré ses défauts, on y reviendra avec plaisir, pour avancer dans l’histoire, augmenter son niveau pour affronter de plus grosses créatures, augmenter la taille de ses colonies et la satisfaction de ses habitants (ah que j’aurais galéré sur ce point là), et même avoir la meilleure armure blindée qui soit… puis farmer lorsque celle-ci est détruite après de nombreuses batailles pour récupérer le matériel nécessaire à sa réparation. Grand, beau, dense bien qu’imparfait, Fallout 4 nous en donne pour notre argent !

Les plus

Un open world gigantesque
Très beau
Long
Un gameplay simple
Le mix FPS et RPG

Les moins

Quelques bugs
Une quête principale simple et rapide
Des éléments pas assez poussés

En bref : Pour mon premier Fallout, je n’ai pas été déçu. L’expérience fut agréable, le jeu très long et assez varié malgré quelques quêtes annexes répétitives et une quête principale un peu trop rapide. Bref, imparfait et peuplé de quelques bugs, mais attachant et prenant.

2 réflexions sur « Fallout 4 (2015 – FPS – Playstation 4) »

  1. Hello mister Rick 🙂 J’ai passé un super moment sur ce jeu perso et ta note reflète bien sa qualité globale. Par contre c’est clair qu’il est grave buggué. Moi aussi j’ai eu droit à plusieurs plantages sur PS4 et c’était bien relou je peux te dire ! Dans mon entourage y’a des chasseurs de trophées et ils ont du se retaper la campagne solo, soit 2×70 heures de jeu. Non franchement ça fout les boules quoi… Bisou

    1. Bonjour Misstinguette. Oh pareil tu sais, d’ailleurs si je l’ai platiné en 70h (sans perte de sauvegarde donc), c’est qu’il est bien sympa, même si j’y aurais passé 7 mois environ (commencé en Juillet juste avant mon tournage). Le pire j’ai eu un plantage dans un ascenseur, dés que la porte s’ouvrait ça plantait. J’ai contourné le problème en regardant le sol durant mon petit trajet… (zone en pleine mission, impossible de sortir avec le pimp boy).
      Mais si j’avais perdu ma sauvegarde, je n’aurais pas recommencé par contre, ni le courage ni la patience, et je ne cours pas non plus après le platine (même si j’ai eu celui-ci, ainsi que pour Resident Evil 7, oui je l’ai terminé en mode survie haha).
      Bisous

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