LEPRECHAUN 5 (Leprechaun in the Hood) de Rob Spera (2000)

LEPRECHAUN 5

Titre original : Leprechaun in the Hood
2000 – Etats Unis
Genre : Fantastique
Durée : 1h30
Réalisation : Rob Spera
Musique : Dennis Michael Tenney
Scénario : Doug Hall, John Huffman et Alan Reynolds

Avec Warwick Davis, Ice-T, Coolio, Anthony Montgomery et Rashaan Nall

Synopsis : Dans cette cinquième aventure du facétieux et diabolique Leprechaun, un groupe de rappeurs se retrouve poursuivit par le lutin, voulant récupérer son or et sa flûte magique.

Il est de retour, pour notre plus grand malheur, et ça continue de tomber plus bas. « Mais comment est-ce possible de faire pire que Leprechaun dans le cosmos ? » Croyez le ou non, mais Leprechaun se retrouve dans le ghetto. « Non !!! » Si… A croire que la série veut explorer tous les milieux possibles et imaginables sans laisser une seule chance à la franchise de se relever, et à Warwick Davis la possibilité de regarder en arrière et de se dire que les bons rôles sont à présent très loin derrière lui. Imaginez un instant la honte en présentant son cv : « Ah oui, vous avez fait le retour du jedi et Willow. Et dernièrement ? » « J’ai fait Leprechaun 1, 2, 3, 4, 5 et 6. » « Ah oui, quand même, c’est du lourd ! ». Enfin, revenons à ce qui nous intéresse ici, Leprechaun to the hood, le cinquième épisode de cette trop longue franchise. Après son petit détour pas drôle dans l’espace, le Leprechaun est de nouveau sur terre. Enfin le film doit se situer avant, mais peu importe. Il se retrouve transformé en statue grâce au fameux médaillon déjà présent dans Leprechaun 3 (à Las Vegas donc). Deux jeunes noirs, rappeurs, le retrouvent dans les décombres d’un bâtiment, et lui volent son or. L’un d’eux aura le malheur de retirer le médaillon de la statue, réveillant la bête, qui le tuera avant que son ami ne le retransforme en statue par un malheureux concours de circonstance… Enfin, une bêtise ahurissante.  Le film prend place quelques années après, et nous permettra de suivre 3 jeunes rappeurs essayant de rencontrer le succès, sans y parvenir. Mais leur rencontre avec une sorte de parrain du ghetto va faire bouger l’histoire, car il n’est autre que celui ayant emprisonné le Leprechaun, et ayant volé son or, dont…..sa flûte magique, permettant d’hypnotiser les gens. Elle est bien bonne celle là.

Ils se font jeter de chez lui, mais décident de revenir la nuit pour tout saccager. Ils tombent sur son or, et lui volent, ainsi que le médaillon autour de la statue du Leprechaun, bêtement placée en plein milieu de son salon ! Pourquoi pas ! La bête libérée, elle se mettra à la poursuite de ces trois satanés voleurs d’or du ghetto. Le carnage peut commencer ! Ouais bah en fait, non, pas vraiment. Le carnage cinématographique a déjà commencé depuis quelques épisodes, mais le carnage dans le film sera bien fastidieux. Les trois rappeurs utiliseront la super flûte magique pour attirer l’attention des gens sur leurs chansons de rap, peu importe l’endroit dans lesquels ils joueront : dans la rue, un club, une église, en commençant par accident sur certains vendeurs aperçus précédemment dans le film. Le Leprechaun se lancera à leurs poursuites, et le fameux parrain du ghetto, désireux également de retrouver la flûte, se lance aussi à leur poursuite. Les personnages se croiseront souvent, mais l’affrontement n’aura pas lieu de suite. On a beau être un super parrain et dieu du rap, le Leprechaun, il fait peur, donc on se casse. Quel lâche. Enfin, le Leprechaun, pas si pressé que ça, s’amusera tout d’abord à tuer dans des parties de cache-cache affreusement longues et énervantes les petits commerçants ayant entendus le son de la flûte. Sans les questionner auparavant. Super, quel intérêt me direz vous. Et c’est avec joie que Leprechaun découvrira durant son voyage le rap et les joints. Cool man ! Finalement, on se fait royalement chier, c’est foutrement mou du genou, et ça mettra du temps avant de devenir involontairement comique, risible, et irregardable. Il faudra en effet attendre qu’enfin, le bon vieux Leprechaun se décide à tuer un des 3 rappeurs, en usant de sa  fameuse magie, et en récupérant sa flûte, pour que les choses bougent enfin, si l’on peut dire.

« Oh mon Dieu, il est mort ! » Et oui… Alors, ils vont décider de se lancer dans une quête vengeresse, dans lequel le Leprechaun sera réfugié on ne sait où, aidé par des bimbos hypnotisées. L’arme ultime pour le battre : se déguiser en femme, le faire fumer de l’herbe et lui voler sa flûte. Quel plan hors du commun, et tout cela grâce à un superbe livre que vous pouvez voir ci-dessous en photos : Leprechaun pour les nuls. Il fallait oser. Le film se termine enfin, le spectateur en a eu pour son argent, et ce dit qu’il ne fera pas la même erreur pour Leprechaun 6, titré : « Leprechaun back 2 the hood ». Une suite directe de cet épisode en quelque sorte. Le spectateur, totalement achevé, peut enfin retirer le dvd de son lecteur. Mais non, car, stupéfaction, le générique commence, sur de biens belles images : Le Leprechaun, apparemment revenu, est sur scène, entourée de filles siliconées, et nous interprète un morceau de rap avec beaucoup d’enthousiasme. Leprechaun 5 : in the hood, quel film ! Entre un scénario ahurissant de bêtise, une réalisation fadasse, des acteurs que l’on en envie de claquer, que reste-t-il ? Rien…

Les plus

Quand ça s’arrête

Les moins

C’est quand même le cinquième…

En bref : Un épisode de plus, à regarder d’un œil, ou plutôt à éviter à tout prix. Pas drôle et chiant.

Laisser un commentaire

En savoir plus sur Loving movies

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading