FEBRUARY 29 (2월 29일) de Jung Jong-Hoon (2006)

FEBRUARY 29

Titre original : Eoneunal Kapjaki Cheotbeonjjae Lyagi – 2 wol 29 il – 2월 29일
2006 – Corée du Sud
Genre : Fantastique
Durée : 1h30
Réalisation : Jung Jong-Hoon
Musique : Oh Bong-Jun
Scénario : Yoo Il-Han et Jung Jong-Hoon

Avec Park Eun-Hye, Lim Ho, Lee Myung-Jin, Lim Hyun-Kyung, Kim Jae-Man et Son Jong-Bum

Synopsis : Ji-Yeon travaille dans une station de péage. À minuit, une mystérieuse voiture noire apparaît, et son conducteur la paye avec un ticket couvert de sang. Lorsqu’une amie lui raconte l’histoire d’un bus transportant des prisonniers qui se seraient évadés non loin de là, elle prend peur, et un meurtre ne tarde pas à se produire à côté de la station, le 29 Février…

February 29 fait parti d’une anthologie de 4 films d’horreur venant de Corée. Le premier, c’était le classique mais plutôt bien mené et intéressant D-Day, une très agréable surprise, même si dans le fond, le film n’inventait absolument rien. C’est donc avec espoir que je me suis lancé dans la vision de ce second film, à l’histoire, du moins sur le papier, un peu plus originale. Des meurtres se produisant le 29 Février, donc seulement une fois tous les quatre ans, une voiture mystérieuse, un ticket couvert de sang, une fille apeurée, une ambiance sombre. Voilà qui présageait du bon, voir du très bon, et une histoire sortant un peu du lot. Malheureusement, passé ces quelques idées originales, on se rend bel et bien compte que le métrage va user uniquement des codes déjà établis par ce genre de métrage et s’y tenir, sans cherche à s’en détacher, ou si rarement. C’est le scénario qui dans un premier temps va donc perdre de son intérêt. Si le personnage de Ji-Yeon est plutôt intéressant et l’actrice, Park Eun-Hye (habituée aux dramas depuis) bien dans son rôle, le scénario va se faire un peu lourd, voir très lent. On parvient assez rapidement à devenir où l’histoire veut nous emmener, et suivre February 29 devient alors rapidement assez laborieux, tant le métrage ne propose rien de véritablement captivant.

La mise en scène parvient pourtant à faire monter la tension lors de certaines rares scènes, se déroulant notamment dans la station de péages, mais dans son intégralité, la sauce ne prend jamais vraiment. La faute, oui, à son scénario qui accumule les erreurs pour essayer de nous détourner de la vérité, et ainsi faire chuter le rythme d’une histoire pourtant toute simple. Pourtant, en jouant à moitié dans la cour du film de fantôme et du film plus terre à terre, le film aurait pu poser une ambiance étrange et jouer sur la frontière entre ses deux univers, mais il n’en est rien. Le film tente de nous berner, mais montre ses cartes beaucoup trop rapidement en nous présentant une femme dans un hôpital psychiatrique, et ça ne fonctionne absolument pas. Dès ce moment, le film s’écroule sous son propre poids, et les quelques scènes horrifiques, aux effets et aux bruitages bien appuyés, n’aident en rien. Et c’est bien dommage, car le film ennuie, et on arrive péniblement à la fin, sans finalement rien en retenir, si ce n’est une vision dont on se serait bien passé.

Les plus

Quelques rares scènes intéressantes

Les moins

Un scénario qui se veut complexe pour rien

Des scènes horrifiques parfois ratées

C’est long… mais, très long quoi

En bref : Mauvaise pioche avec ce vrai/faux film de fantôme, qui n’apporte rien de neuf, et pire, ennuie sur la durée jusqu’à ce qu’on l’oublie intégralement dès la fin de la pénible vision.

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