ANGEL OF DEATH (Der Todesengel) de Andreas Bethmann (1999)

ANGEL OF DEATH

Titre original : Der Todesengel
1999 – Allemagne
Genre : Gore
Durée : 2h40
Réalisation : Andreas Bethmann
Musique : –
Scénario : Andreas Bethmann

Avec Manila May, Timo Rose et Katharina Herm

Synopsis : Manila est une superbe blonde qui exerce la profession de modèle pour des photos de charme. Tout irait bien pour la jeune femme si le destin ne l’avait pas mise sur la route de Mike et Angelo, deux pervers dont les principaux divertissements passent pas le viol et le meurtre d’innocentes jeunes filles. Laissée pour morte après avoir été violée dans d’atroces conditions, Manila va alors se transformer en une redoutable machine à tuer avide de sang et de vengeance. Sa folie meurtrière ne connaît aucune limite et la conduit à massacrer sans la moindre hésitation tous ceux qui croisent son chemin. Elle tue, mutile ou encore dépèce ses victimes avec une extrême froideur tout en cultivant secrètement le désir de retrouver ses deux tortionnaires.

À la vue de l’histoire et des photos que j’avais pu voir, je m’attendais à un film malsain et choquant. Mais ce n’est que ce qui ressort de certaines séquences, ou même au final, du film. En effet, le film dure 2h40. Une durée excessive, que même les plus grands ne s’autorisent pas toujours au cinéma. Et là, la durée du film ne joue pas en sa faveur, elle n’est d’ailleurs pas justifiée. Le film mettra un temps fou à démarrer, et s’enfoncera dans la médiocrité à force de séquences de trop, qui n’ont rien à voir avec l’histoire principale, ou pire, certaines séquences qui ne font que filmer une nana immobile dans une pièce. Des séquences inutiles en masse, le film en regorge, malheureusement. Les intrigues et sous intrigues sans intêret mettent du temps à arriver, et, quand elles arrivent, ne permettent pas de l’aprécier, tellement le tout est mal amené. Pourtant, le film avait de quoi choquer. Une très bonne ambiance se dégage de certaines séquences, comme celle où Manilla égorge un homme et se masturbe avec sa tête coupée. Des bonnes trouvailles, le film en a, mais ne les exploite pas, ce qui est bien dommage. En coupant de nombreuses séquences, et en amenant le métrage a une durée plus classique d’1h30, le film aurait tellement gagné. Mais attention, malgré tout ce qui a été dit, la durée du film n’est malheureusement pas son seul défaut.

L’interprétation, tout comme au final, la réalisation ou le scénario, sont autant de points faibles qui viennent s’ajouter au film. Bon ok, pour l’interprétation, on repassera, les acteurs doivent être tous amateurs, et ce n’est pas vraiment ce que le spectateur recherche dans le catalogue Uncut movies. A la limite, le scénario non plus, mais il faut tout de même avouer que celui ci n’est pas fameux, et que parmi ce même catalogue, on peut trouver bien mieux. Malgré tout ça, le film se rattrape un poil sur le final, avec quelques bonnes séquences, telle une castration avec les dents, un couteau dans un vagin. Le genre de choses que le spectateur recherche en général, seulement le tout est tellement fou et filmé sans conviction. Visiblement, le réalisateur ne croit pas en son film, et on peut le comprendre facilement, en voyant le résultat. Pas grand chose à sauver au final, entre du pseudo porno, du gore pas crade, un film mou du genoux, tant dans son scénario que dans sa réalisation. Déception.

Les plus
Quelques scènes sortant du lot
Les moins
Un film très long (2h40)
Une actrice principale très mauvaise

En bref : Ce qu’on retiendra surtout du film, mise à part 2 ou 3 scènes excellentes, c’est sa longueur, et son goût prononcé pour les filles nues.

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