INVASION OF THE POD PEOPLE de Justin Jones (2007)

INVASION OF THE POD PEOPLE
Titre original : Invasion of the Pod People
2007 – Etats Unis
Genre : Ah, Asylum !
Durée : 1h30
Réalisation : Justin Jones
Musique : Chris Ridenhour
Scénario : Leigh Scott
Avec Erica Roby, Jessica Bork, Sarah Lieving, Danae Nason, Shaley Scott et Michael Tower

Synopsis : Une météorite étrange s’écrase non loin de Los Angeles. Le lendemain, Melissa, une jeune femme travaillant pour une grande compagnie, remarque que ses amis et collègues ont un comportement étrange, comme si leur esprit ne leur appartenait plus. Samantha, sa superviseur, commence à la séduire. Melissa va comprendre que des aliens remplacent l’esprit de ses proches.

Dès qu’un gros film sort, une production Asylum reprenant le même concept pointe le bout de son nez, pour rafler un peu d’argent par la même occasion. Encore aujourd’hui, les mockbusters de chez Asylum affluent, avec leur version de Robocop par exemple. En 2007, une nouvelle version de L’invasion des Profanateurs de Sépultures (le film culte de Don Siegel de 1956) voit le jour, intitulé sobrement Invasion, avec Daniel Craig et Nicole Kidman. C’est sans surprise que Asylum s’y met également et livre leur version avec ce Invasion of the Pod People. Allaient-ils donc une nouvelle fois livrer un produit totalement fauché, con comme la lune, mais amusant ? Malheureusement, non, car de tous les termes employés ci-dessus, on n’en retrouve véritablement qu’un sur toute la durée du métrage : le côté fauché. Et pour qui s’intéresse un minimum à la technique d’un film, ou au moins, aime avoir un résultat carré ou presque, on tombe de haut, puisque le métrage fait bien souvent preuve d’amateurisme. Non pas dans ses effets (enfin si, aussi) mais dans toute sa production. La première chose qui saute aux yeux, c’est le côté torché du métrage.

La photographie est moche, souvent verdâtre et d’un assez mauvais goût, comme si le métrage avait été filmé entièrement en lumière naturelle et qu’un petit génie chez Asylum aurait tenté de sauver l’ensemble du naufrage en post production en s’amusant avec divers filtres. Les cadrages semblent très souvent hésitant, comme si tout avait été préparé au dernier moment. Mais encore, tout cela nous rappelle bel et bien que nous sommes dans une production Asylum. Là où le bas blesse, c’est lorsque l’on s’attarde sur le son. Bruits de fonds incessants et parfois parasitant un dialogue, son qui change d’un plan à l’autre. Oui, il semblerait que la prise de son du métrage ait été faite en direct et que le mixeur du film n’a pas tenté de camoufler ça, ni que le film n’ai subit de quelconques ajouts sonores en post production pour donner un ensemble plus homogène et surtout agréable à l’oreille. Mais non, dans Invasion of the Pod People, la technique, ça ne sert à rien, il faut du brut… Ne parlons même pas du jeu des acteurs, assez catastrophiques. Les effets sont eux discrets et peu présents, mais les rares fois (une seulement il me semble) ou le métrage s’aventure dans le terrain des effets digitaux, la rétine en prend un coup. Fauché ? Oui, indéniablement, et il ne s’en cache pas.

Malheureusement, pour le côté con et amusant, là, il n’y a rien. Toute l’équipe a prit le film bien sérieusement, et en plus de faire preuve d’un manque flagrant d’inventivité (on connaît déjà l’histoire à la base, et ils ne s’en détachent jamais vraiment), le tout est fait avec le plus grand sérieux du monde. Pas de second degré, pas de rire, rien. Si bien que le spectacle s’avère extrêmement pénible à regarder dans sa bien trop longue intégralité. Pas de sang, pas d’action, pas de mise en scène, pas de technique, des effets spéciaux discrets mais peu crédibles… On pourra bien dire que l’actrice principale se dénude le temps d’une scène, ce qui viendra réveiller le public masculin (j’admet, ce fut mon cas, tant le spectacle eu l’effet d’un bon somnifère), mais ça ne sauve pas les 1h30 d’ennuis proposés à côté.

Les plus

Erica Roby se dénude…. Ouais ben on prend ce que l’on peut en qualité !

Les moins

Un film amateur tout simplement

Le son

L’ennui qui nous gagne du début à la fin

 

En bref : Un ratage total même pas amusant de la part de Asylum. Revenez aux classiques de la saga, ça vaut mieux !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *