MAX, LE MEILLEUR AMI DE L’HOMME de John Lafia (1993)

MAX, LE MEILLEUR AMI DE L’HOMME

Titre original : Man’s Best Friend
1993 – Etats Unis
Genre : Chien génériquement modifié
Durée : 1h27
Réalisation : John Lafia
Musique : Joel Goldsmith
Scénario : John Lafia

Avec Ally Sheedy, Lance Henriksen, Robert Costanzo, Fredric Lehne, John Cassini et J.D. Daniels

Synopsis : Max, un dogue du Tibet, génétiquement modifié, est libéré du laboratoire du Dr. Jarret par l’avocate et militante pour les droits des animaux, Lori Tanner. Affectueux et reconnaissant au départ, Max, dont l’intelligence et les capacités physiques sont hors normes, devient une dangereuse machine à tuer, s’attaquant à tout ce qui bouge en ville…

John Lafia n’a pas une grande carrière derrière lui. Chose assez étonnante d’ailleurs, il quittera très rapidement le monde du cinéma pour se tourner vers la télévision, après deux essais sympathiques dans la série B, avec Chucky 2 : La Poupée de Sang en 1990 et ce Max, Le Meilleur Ami de l’Homme en 1993. Surprenant oui, car si ce n’est pas du grand cinéma, ces métrages sont d’honnêtes divertissements, qui furent en plus rentables au box office. Max est donc un chien génétiquement modifié, créé par un savant fou (ne le sont-ils pas tous dans le cinéma de genre ?) joué par ce brave Lance Henriksen juste avant qu’il ne plonge dans la série B bas de gamme et la série Z, mais qui va rapidement être délivré par une journaliste. Qu’est ce qui rend donc Max si dangereux ? Avec de l’ADN d’un peu tout et n’importe quoi en lui, Max peut grimper aux arbres comme un jaguar, courir aussi vite qu’un léopard, se camoufler tel un caméléon. Une intrigue abracadabrante qui entre les mains de beaucoup, nous aurait fournit un nanar pur jus. Mais ici, le traitement est sérieux, et les modifications génériques de Max pas forcément toujours mise en avant, et l’intrigue prend son temps pour rendre le tout crédible et surtout sérieux à l’écran.

Tant mieux, car cela rend le métrage divertissant et surtout fait passer la pilule face à des situations parfois… étonnantes et flirtant avec le ridicule. Car durant la première partie, Max reste relativement gentil, est limite in love avec sa nouvelle maitresse (Ally Sheedy), va se faire la chienne des voisins (sans mauvais jeu de mot hein, c’est exactement ce que j’ai dis !), faire peur au facteur, courser des chats (les manger aussi). Une première partie qui prend son temps pour nous montrer la relation toute mimi entre Lori et Max, et divertir de manière gentille donc. Avant que Max ne pète un câble, ne se fasse courser par la police, utilise ses supers pouvoirs (j’admet, par moment, il y a de quoi en rire), bouffe des passants, cache des corps dans la cave… Oui, c’est qu’il est intelligent Max, limite il ferait un meilleur tueur en série que dans tous les slashers que l’on voit. Et si l’ensemble se fait de plus en plus proche de la limite avec le ridicule, le spectateur ne bronchera pas s’il adhérait dés le départ à la première partie.

Il faut dire qu’en soit, le métrage n’en fait jamais trop. Les effets spéciaux sont convaincants (Kevin Yagher, qui a bossé aussi sur les Chucky, et tenté la mise en scène avec Hellraiser 4), mais le scénario n’abuse pas trop des capacités de max. Son camouflage caméléon ne sera utilisé qu’une fois, comme en fait chacune de ses autres habilités, juste de quoi nous faire comprendre que ce chien, il peut tout faire. Bien sûr, on pourra parler aussi de quelques éléments surprenants du scénario du film, comme sa première partie qui nous fait par moment limite croire à une autre comédie familiale façon Beethoven, avant de changer totalement de genre. On pourra également citer la critique des maltraitances animales, qui aurait pu être bien casse gueule, mais tout comme pour l’aspect « fantastique » du métrage, le scénario n’appuie pas lourdement sur cet aspect et fait tout passer comme il faut. Alors oui, Max est un film dirons nous un peu con, une série B qui ne vole pas bien haut mais sait être divertissante sans jamais tomber vraiment dans le ridicule. Et ça, ça fait du bien !

Les plus

Le métrage évite le ridicule
Très divertissant
Amusant de voir ce super chien

Les moins

Une première partie hyper soft pouvant surprendre
Juste une série B, il ne faut pas chercher plus
 

En bref : Max est une série B pas prise de tête et plein d’idées, avec pas mal de moments amusants.

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