LE RETOUR DES MORTS-VIVANTS 4 NECROPOLE (Return of the Living Dead : Necropolis) de Ellory Elkayem (2005)

LE RETOUR DES MORTS-VIVANTS 4 NECROPOLE

Titre Original : Return of the Living Dead : Necropolis
2005 – Etats Unis
Genre : Horreur
Durée : 1h28
Réalisation : Ellory Elkayem
Musique : Robert Duncan
Scénario : William Butler et Aaron Strongoni

Avec Aimee-Lynn Chadwick, Cory Hardrict, John Keefe, Jana Kramer, Peter Coyote, Elvin Dandel, Alexandru Geona, Toma Danila, Diana Munteanu et Serban Georgevici

Synopsis : Un groupe d’adolescents fait la découverte de l’existence d’une base secrète où une multinationale teste sur des humains une toxine qui réanime les morts à des fins militaires. Mais suite à un accident, les adolescents permettent à un mort vivant de s’échapper, la base se retrouve alors vite envahie par les zombies.

Tournés en même temps en Roumanie pour un budget relativement bas, j’avais fait l’impasse lors de leurs sorties sur les deux derniers opus de la saga du Retour des Morts-Vivants. Appelez ça un non direct contre la souffrance que la vision des films peut engendrer. Après tout, j’en étais resté au troisième opus signé par Brian Yuzna en 1993, et c’était très bien. Sauf que le temps passe, et une petite voix dans ma tête me dit que je pourrais regarder les suites histoire de me dire que j’ai vu toute la saga, et au pire, faire autre chose en même temps, comme faire la lessive, parler à des amis, ou bien plus dangereux, ranger mes chaussettes ! Une moyenne iMDb de 3,3/10, et me voilà lancé, découvrant Peter Coyote à l’arrière d’une voiture, entouré par des Roumains à l’accent bien prononcé, faisant route vers un bâtiment désaffecté, le tout éclairé de manière immonde, dégueulasse, par un directeur de la photo qui soit ne connaît pas son métier, soit à été menacé, du genre, « file nous un coup de main gratos où on viole ta femme et brûle tes enfants ». Ou l’inverse, excusez-moi pour ces propos violents. Mais comment ne pas en vouloir au film après une telle catastrophe s’étirant péniblement sur 1h28, 1h28 très longues, qui me fait dire qu’Arac Attack, c’était fun, mais c’était surtout un coup de bol. Car oui, Ellory Elkayem est derrière la caméra. Et entre le film d’araignées géantes qui font des bruits tout mignons en bouffant toute une ville et ces morts-vivants qui attaquent des figurants roumains, il y a un fossé, voire la fosse sceptique ! Bref, revenons à cette intro avec Peter Coyote, qui nous laisse apercevoir dans toute sa splendeur tous les défauts du film : photographie dégueulasse, zombies ridicules qui crient Braiiiins dés qu’ils le peuvent (tout le temps), acteurs à la ramasse, mise en scène absente, rythme aux fraises (non car cette intro, elle dure quasi 10 minutes en plus, pour rien), aucune ambiance. Elle permet aussi de voir la seule « qualité » du film.

Oui, il y a une qualité. Les effets spéciaux se refusent le numérique, et donc, on a du gore, à l’ancienne. Jamais inventif, avec des zombies qui passent leurs temps à croquer le cuir chevelu des acteurs si bien que je vais croire que ce sont tous de mauvais apprentis coiffeurs… Mais voilà, en soit, les effets ne sont pas mauvais. Mais tout ce qu’il y a autour, oui. Je vous parle du scénario ? Bon, prenez un épisode d’une série quelconque pour djeuns, avec des ados attardés et beaux gosses, un secret familial, une méchante société qui fait des expériences sur des hommes (un peu comme Umbrella), un oncle très très méchant et voilà. Les personnages ? Alors on a le beau gosse qui ne sait pas jouer, le noir qui fait des blagues, la blonde très blonde et cruche à laquelle on lui mettrait bien dans le cul un… euh pardon ! La blonde cruche avec des couettes, la chaudasse, la brune hyper douée en informatique, et pleins, mais vraiment pleins de figurants roumains ! Bref, ouais, des clichés sur patte, joués par des acteurs de seconde zone pas du tout convaincants. Mais pas grave, car on veut du zombie, du gooooore ! Accrochez-vous alors, car niveau rythme, ce n’est pas la folie, sauf si une attaque d’un animal à la barre des 28 minutes, qui se fera jeter dans le feu, est considéré comme gore. Si ce n’est pas le cas (ce n’est pas le cas), vous pouvez aller à la barre des 38 minutes pour le premier headshot dans l’obscurité du film, et voir notre noir de service se servir mollement d’un nunchaku. Et beaucoup de zombies aux lignes de dialogues travaillées. Oui, le fameux Braaaaaiiiin, que l’on entendra une bonne cinquantaine de fois. Non, il n’y a rien, le film est vide, chiant, mal fichu, jamais intéressant, jamais bien filmé, pas une seule idée ne ressort de l’ensemble. Pire, certains dialogues feront rire, mais, pas volontairement. On ne rira jamais avec le film ici, mais on rira du film.

Quand notre super brune hyper douée (tousse) en informatique pirate le système de la méchante société bien méchante et parlera avec un garde (à l’accent roumain), elle justifie sa présence car « je fais des heures sup, c’est bientôt Noël ». En soit, une explication sobre, qui se tient, ce à quoi notre brave garde va répondre, enjoué comme un enfant de 5 ans « Ouais j’ADOOOORE Noël ». Le garde a-t-il vraiment été écrit comme un garde baraqué de 40 piges ou comme un petit enfant ? Ah non, je n’ai rien dit, l’instant d’après, il regarde le cul de la brune, puis cède aux sirènes des jambes de la blonde. Bon sinon, je ne vais pas m’éterniser, il y a des scènes dans des conduits de ventilation, c’est toujours écrit n’importe comment, le système de sécurité à carrément une option pour mettre toutes les caméras en pause (je ne comprend pas l’intérêt sauf pour faciliter l’infiltration des personnages), on a une armurerie, le méchant oncle fait des expériences, on a deux zombies super puissants sauf qu’en fait ils meurent aussi vite que les autres, et il faut attendre la 52ème minute avant que les zombies soient lâchés. S’ensuit de bien trop longues minutes avec des cons qui tentent de survivre, des armes qui font pan pan, un tank qui fait boum boum, des zombies qui font agrougrou… Ah non, Brain, pardon. Des accents roumains aussi. Mais rassurez-vous, la blonde à couettes survie, donc on peut toujours lui mettre dans le… Heureusement, le générique de fin dure 7 minutes, donc le film lui ne dure que 1h21.

Les plus

Le gore est fait à l’ancienne
Le cul de la blonde

Les moins

Jamais intéressant
Photographie dégueulasse
Personnages cons pour acteurs catastrophiques
Braiiiiin, vous allez l’entendre
Aucune mise en scène
En fait, ça frise le produit amateur

En bref : Le Retour des Morts-Vivants 4 Necropole prouve que parfois, laisser des sagas mourir, c’est bien, surtout quand ça permet d’arrêter sur le bon opus signé Yuzna. Car là, c’est la catastrophe, le genre de catastrophe dont même la seule qualité, le gore, ne parvient pas à réveiller ou intéresser.

A FEW WORDS IN ENGLISH
THE GOOD THE BAD
♥ Some old school gore effects
♥ Some nice butts
⊗ Never interesting
⊗ The cinematography is awful
⊗ Stupid characters for bad actors
⊗ Braiiiin, you’ll hear it often
⊗ No directing
⊗ In fact, it seems like an amateur movie
Return of the Living Dead Necropolis is the proof, that sometimes, it’s better to let franchise die, especially if that way, the last one is a good one (the one from Yuzna in 1993). The only good thing here is the gory effects, and even that, it’s not enough.

2 réflexions sur « LE RETOUR DES MORTS-VIVANTS 4 NECROPOLE (Return of the Living Dead : Necropolis) de Ellory Elkayem (2005) »

  1. J’aime bien quand tu t’énerves. Celui-ci a l’air gratiné et les photos sont repoussantes. Rien pour se consoler, même pas un nichon qui dépasse ? Juste un peu de ketchup pour justifier le classement gore ? Y a de l’abus quand même !

    1. Tu aimes quand je souffre en réalité 😉 Non, même pas un plan nichon, même pas un plan culotte ! Pour ça, faut voir le 5 (que j’ai vu ouais, je vais bazarder ça demain, c’est tout aussi mauvais et moche visuellement).

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