Yakuza 3 (2009 – Aventures – Playstation 3)

YAKUZA 3

2009
Studio : CS1 Team
Editeur : Sega
Genre : Ah le Japon!
Multijoueur : Non
Joué et testé sur : Playstation 3
Existe sur : Playstation 3

Synopsis : Kiryu Kazuma se retire définitivement des activités illégales de Yakuza et part à Okinawa avec Haruka pour ouvrir un orphelinat, le Sunshine Orphenage. Mais les ennuis reviennent rapidement puisque les Yakuza du coin veulent vendre les terres au gouvernement pour un étrange projet. Et lorsque Dojima Daigo du Tojo Clan est blessé par balle, Kiryu va devoir retourner à Tokyo et découvrir le fin mot de l’histoire…

Ah, Yakuza. Jeu d’action aventures se déroulant à Tokyo, dans un quartier fictif, inspiré de Kabukichô, le premier opus était sorti en 2005 sur PS2. Exploration, action, culture Japonaise, personnages charismatiques, histoire intéressante, univers travaillé, le jeu était une franche réussite, qui fut rapidement suivi par une suite, Yakuza 2 (logique hein ?), toujours sur PS2, en 2006. Il aura fallut attendre finalement Février 2009 (pour le Japon, en Europe, Mars 2010) pour voir une nouvelle suite débarquer. Quelques changements ont lieu, dans l’équipe de développement (le scénariste, le compositeur), et l’histoire peut reprendre. Rapidement, on se rend compte que Yakuza 3 n’apporte rien de véritablement nouveau, dans le fond. Dans la forme, il nous permet cette fois-ci de nous balader à Okinawa pendant la première partie du jeu, puisque notre personnage, Kiryu, gère maintenant un orphelinat sur place. Si le jeu passe de la PS2 à la PS3, Sega n’a pas apporté beaucoup d’innovations. Le jeu accuse donc un certain retard visuellement, sans pour autant être moche. Le souci de détail est toujours présent, rendant les quartiers que l’on visite vivant et surtout réaliste, et les animations des personnages et surtout de leur visage est toujours bien travaillé. Malheureusement, l’animation des personnages lorsque l’on joue, manette en main, est toujours aussi rigide.

Les améliorations, il y en aura peu finalement, surtout que pour nous, pauvres Européens, Yakuza 3 nous arrive dans une version quelque peu écourtée. Une quinzaine de quêtes secondaires disparaissent simplement, quelques minis jeux disparaissent également, et les bars à hôtesse, où l’on peut parler et draguer, ne sont plus de la partie. On aura beau nous offrir la bande originale du jeu dans la boite, on aurait largement préféré avoir la version intégrale du jeu. Mal joué Sega (qui heureusement, ne refera pas le coup dans l’opus suivant). Malgré tout, et avec tous ces longs moments en moins, Yakuza 3 reste un jeu complet, et surtout très long. Découpé en 14 chapitres, le jeu nous propose donc d’évoluer dans deux villes, ou plutôt, deux quartiers de deux villes, Okinawa et Tokyo bien entendu, souvent assez librement, en suivant l’histoire avec des cinématiques nous plongeant encore plus dans cette histoire et surtout dans cette culture.

Manette en mains, Yakuza 3 ne surprend pas vraiment, ne faisant que reprendre donc la formule des précédents opus, en nous offrant un mix d’exploration et d’action. On avance dans les quartiers, sans pouvoir en sortir (murs invisibles, gênants au début, puis on s’y fait rapidement), on fait les boutiques, on parle aux habitants, on récupère des quêtes secondaires, on peut aller se détendre en jouant au golf, au poker et j’en passe. Et surtout, souvent, à beaucoup de coins de rues, on tombe sur des mecs pas très nets qui vont vouloir nous faire chier, pour un oui ou pour un non, déclenchant ainsi des scènes Beath Them All. On évolue, on gagne de l’expérience, des points, on achète de nouvelles compétences, de nouveaux coups, des nouveaux finish, et c’est parti. Le gameplay est dans la même veine, assez à l’ancienne, mais c’est un vrai plaisir, surtout que l’on s’attache rapidement aux personnages, que l’on connait bien pour la plupart, malgré un début de jeu plutôt houleux. Car Kiryu a décidé donc de se ranger et de devenir un honnête citoyen, ce qui donnera des premières heures de jeux assez étranges.

Oui, en gérant d’orphelinat, il faudra s’occuper de la vie des enfants, jouer avec eux, régler leurs soucis de cœur. Un début peu palpitant oui, nous montrant la vie plutôt banale de Kiryu, avant que l’histoire ne démarre véritablement et que l’on retrouve l’essence des jeux Yakuza, dignes successeurs de Shenmue (ah ça nous rajeunit pas ça aussi !). Surtout qu’entre l’histoire de base, déjà plutôt longue, avec des passages bien hardus par moment, et les quêtes secondaires, il faudra assurer pour tenter de finir le jeu à 100%, et y passer de longues heures. En plus de ces quêtes et petits jeux, on pourra aussi trouver 100 clés permettant d’ouvrir des casiers dans les deux villes, afin d’espérer trouver des objets bonus, ou de l’argent. Pour tout vous dire, les statistiques me disent que j’ai terminé le jeu en 33 heures, pour seulement 40% d’accompli environ. Oui, Yakuza 3 est un jeu long, très long si on veut découvrir tous ces secrets.

Ainsi, si Yakuza 3 reste un jeu passionnant, très long, que son univers est toujours aussi travaillé, son ambiance toujours aussi réussie, il était temps que Sega réagisse et nous apporte un peu de nouveau dans la saga. Nouveau qui viendra dés l’opus suivant, déjà non expurgé de son contenu en Europe, mais en plus, nous permettant de jouer quatre personnages (pour quatre styles de combats). Malgré son manque de nouveauté, techniques ou autres, Yakuza 3 reste tout de même un excellent jeu qui nous tiendra en haleine, et dont on veut connaitre le fin mot de l’histoire, et dont on pourra revenir une fois le jeu terminé pour se balader librement et compléter quelques quêtes de plus. À noter néanmoins que Sega ne s’est pas vraiment cassé la tête, puisque le jeu n’est disponible qu’en Japonais (heureusement) sous titré anglais. L’ensemble reste tout de même relativement simple pour être accessible pour le plus grand nombre.

Les plus

La suite des aventures de Kiryu
Un jeu très long
Exploration, combats, mini jeux, on a de tout
L’univers nippon

Les moins

Peu de nouveautés
Du contenu en moins pour l’Europe
Un début un peu long à se mettre en place
Une intrigue moins passionnante que les précédents jeux

En bref : Premier opus PS3 pour la saga Yakuza. Peu de nouveautés au programme, et le début fait un peu peur, mais l’aventure se montre finalement prenante, longue et variée.

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