JU-ON THE FINAL CURSE (呪怨 -ザ・ファイナル) de Ochiai Masayuki (2015)

JU-ON THE FINAL CURSE

Titre original : Ju-On Za Fainaru – 呪怨 -ザ・ファイナル
2015 – Japon
Genre : Fantastique
Durée : 1h30
Réalisation : Ochiai Masayuki
Musique : –
Scénario : Ochiai Masayuki et Ichise Takashige

Avec Taira Airi, Kiriyama Renn, Ono Nonoka, Yanagi Yurina, Matsuura Miyabi, Saisho Misaki, Kobayashi Kai et Hida Yasuhito

Synopsis : Mai est à la recherche de sa sœur Yui, disparue un an plus tôt en travaillant dans une école. Mai découvre la vérité et va tenter de mettre un terme à la malédiction.

Décidemment, il y a des sagas qui ne veulent pas mourir, bien qu’elles ne parviennent pas à se renouveler, ou même parfois tombent dans le ridicule le plus total. Oui, on se souviendra longtemps de Sadako 3D et sa suite qui auront pourri l’univers Ring. Ju-On, c’est un peu un cas à part, puisque la saga aura oscillé entre V-Cinema (les deux originaux, deux épisodes spin off), épisode pour le cinéma, remakes américains, et pour le précédent opus, le reboot. C’était Ochiai Masayuki qui s’y collait, un réalisateur de base plutôt intéressant (Infection, Parasite Eve). Il livrait un film certes inutile puisque reprenant encore et toujours la même histoire, mais non dénué de qualités, ce qui faisait passer la pilule. Et à peine un an plus tard, voilà un nouvel opus, appelé The Final Curse. Enfin un vrai final donc ? Hmmm on y croit moyen mais pourquoi pas, la même équipe rempilant, le spectacle promet d’être au moins divertissant. Verdict pile 1h30 après ? Non, Ju-On The Final Curse n’est pas si final que ça, et est en plus sacrément mauvais. On peut même le dire ouvertement, il s’agît du pire opus de la saga, qui jusque là avait réussie a toujours évitée le ridicule. Cet épisode est donc l’opus de trop, celui qui franchit toutes les limites.

Pourtant, de base, on retrouve tout ce que l’on aime. Toshio et Kayako sont toujours présents, la photographie est jolie, certains plans agréables à l’œil, on retrouve une partie du casting, on retrouve bien entendu la fameuse maison. Qu’est ce qui ne colle pas alors ? Et bien… tout ? Le principal souci de ce Ju-On c’est clairement une affaire de dosage. Le film respecte par exemple la fameuse narration déstructurée en chapitres de la saga, mais chaque chapitre est tellement court qu’on a l’impression de voir souvent une succession de courts métrages, certes reliés entre eux, mais dont certains n’ont absolument aucun intérêt. Nos fantômes sont toujours là, mais encore une fois, ah le dosage. On se rappelle encore des tout premiers opus, certes courts (environ une heure), qui posaient une ambiance lourde, faisaient monter la tension, puis nous offraient quelques apparitions et sursauts. Sauf que là, comme les chapitres sont courts, chaque apparition ne signifiera pas la mort d’un personnage, mais juste un effet de style pour faire sursauter.

Mais comme ces apparitions parviennent facilement toutes les 3 ou 4 minutes, le spectateur est lassé. Le réalisateur et son scénariste tentent alors de diversifier les apparitions, en vain, puisque le tour a été fait avec les tout de même 10 précédents opus (en comptant les trois opus américains). Le verdict, c’est qu’une fois sur deux (voir plutôt 9 fois sur 10…), c’est totalement ridicule, en plus d’être parfois mal foutu. De beaux cheveux numériques dépassent d’un mur et s’approchent d’un personnage, le reflet de Toshio apparaît dans la soupe, une armée de Toshio apparaît dans un ascenseur… Oui, ça va loin, et encore, je ne vous révèle pas les pires apparitions, il faut bien garder le suspense. Bien filmer des scènes ridicules ne parvient pas à relever le niveau, loin de là, et on suit cette histoire absolument sans intérêt en espérant que la fin soit proche. Oui, la vision du film fut pénible, très souvent, je ne regardais que d’un œil à moitié endormi en réfléchissant déjà au film que je regarderais ensuite pour oublier le carnage. Vous avez compris, je vous déconseille fortement ce nouvel opus !

Les plus

Après en technique pure, c’est bien filmé

Les moins

Les apparitions ridicules
Et en plus, c’est non stop quasi !
Une histoire dont on se fou royalement
Final ? Haha oui enfin pas tant que ça

En bref : Un nouvel opus woohoo. Ah pas de bol, c’est le pire de la saga !

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